Merci pour tout ça. C'est quand même assez exceptionnel d'avoir accès à de l'information aussi détaillée et de première main pour un athlète d'aussi haut niveau que DavidHauss Joel a écrit : Alors allons-y
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Merci pour tout ça. C'est quand même assez exceptionnel d'avoir accès à de l'information aussi détaillée et de première main pour un athlète d'aussi haut niveau que DavidHauss Joel a écrit : Alors allons-y
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...mais au fait, a-t-on répondu au sujet. Oui ou non (ou plutot oui?, ou plutot non?) tout a t-il été fait....Silver0l a écrit :Merci pour tout ça. C'est quand même assez exceptionnel d'avoir accès à de l'information aussi détaillée et de première main pour un athlète d'aussi haut niveau que DavidHauss Joel a écrit : Alors allons-y
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On est en train ( les vieux de l'ultra) de se rendre compte qu'avec un entrainement typé 10kms, on peut sortir d'honorable 24h !Entrainement et effort complétement incompatible l'un de l'autre (le tri et le trail) ça ouvre des perspective non?
Sans rentrer dans les détails techniques trop importants, j'ai la chance d'échanger avec mon CTL triathlon, ancien de la fédé de nat, qui est très porté sur la technique.Matt-NPT a écrit :En natation, je pense qu'il y a énormément à faire dans tous les domaines.
A haut niveau, il y a eu un mouvement vers le qualitatif avec une très relative baisse des volumes et une attention permanente à l'efficacité du geste.
Le nageur ou le triathlète adulte devrait encore plus être concerné par cette évolution car son potentiel de progression réside largement dans le développement de son efficacité, et seulement à la marge dans une amélioration de ses capacités physiques.
Or pour moi,
- cette idée n'a pas encore vraiment transpiré vers les pratiques "tous niveaux". Souvent, améliorer sa technique consiste à faire des éducatifs et ensuite à prier pour qu'il y ait un transfert vers la nage complète en compétition (je caricature un peu). Les conditions de ce transfert restent peu étudiées et peu prises en compte. Pour le nageur qui a déjà parcouru des centaines de kilomètres et donc répété un mouvement des centaines de milliers de fois, ce transfert se heurte aux automatismes acquis. Toute l'évolution de la charge d'entraînement devrait prendre en compte la capacité du nageur à modifier ses automatismes. Or souvent, l'entraînement ne le prend pas en compte en proposant des volumes importants dès le début de saison et des temps de repos trop courts. Tout ce qu'il faut pour retomber immédiatement dans le mouvement habituel.
- on n'a pas encore développé suffisamment les outils qui vont permettre au pratiquant de tous les jours de développer son efficacité. A haut niveau, il y a un entraîneur pour quelques nageurs (3 ou 4 parfois). Le nageur est donc conseillé en permanence et il peut avoir un retour dès que son efficacité décroît et qu'un mauvais automatisme refait surface. Le nageur ou le triathlète lambda pratique dans un groupe beaucoup plus nombreux voire sans encadrement. Si on place l'efficacité au centre de l'entraînement, il a besoin d'avoir des outils qui lui permettent de mesurer cette efficacité et de vérifier par lui-même que son mouvement est bien en train d'évoluer favorablement et qu'il est en train de parvenir à modifier ses automatismes. L'un de ces outils peut être le contrôle systématique du rapport vitesse/amplitude mais il n'est pas encore très développé et encore faut-il l'intégrer correctement dans son entraînement.
Si j'ai bien compris, ceci s'entend pour du long. Si j'ai bien compris les sigles, il y aurait un rappel de seuil CAP (VS/RDS?) au plus tard le mercredi. Là où je pense ne pas avoir compris c'est le CLM du vendredi: il est fait à bloc? au seuil? au seuil sur 45kms c'est à bloc?Pour un marathon, je fais souvent une VS le Mardi qui pourrait coincider avec un pseudo RDS (Mercredi soir serait mieux mais moins longtemps que mardi soir) et un rappel avec le CLM du Vendredi après midi. MAIS PLUS DE CAP a partir du Mercredi ou Mardi après la VS !!!
Pour Mon Marathon de Dimanche je n'ai pas arreté l'entrainement "normal"(Natation/Velo/CAP/Kravmaga), juste pas fait de vélo la veille.
Mais dès lundi je reprenais, dimanche j'ai un petit trail puis un 57 bornes début novembre. Je ne suis personnellement pas un exemple, j'ai pris mon marathon comme une SL !![]()
VS = Vitesse Spécifique, terme cher à HeubiOne...stef974 a écrit : Questions à lopapy:
Si j'ai bien compris, ceci s'entend pour du long. Si j'ai bien compris les sigles, il y aurait un rappel de seuil CAP (VS/RDS?) au plus tard le mercredi. Là où je pense ne pas avoir compris c'est le CLM du vendredi: il est fait à bloc? au seuil? au seuil sur 45kms c'est à bloc?Pour un marathon, je fais souvent une VS le Mardi qui pourrait coincider avec un pseudo RDS (Mercredi soir serait mieux mais moins longtemps que mardi soir) et un rappel avec le CLM du Vendredi après midi. MAIS PLUS DE CAP a partir du Mercredi ou Mardi après la VS !!!
Pour Mon Marathon de Dimanche je n'ai pas arreté l'entrainement "normal"(Natation/Velo/CAP/Kravmaga), juste pas fait de vélo la veille.
Mais dès lundi je reprenais, dimanche j'ai un petit trail puis un 57 bornes début novembre. Je ne suis personnellement pas un exemple, j'ai pris mon marathon comme une SL !![]()
Et le samedi ça serait récup active à vélo? Merci de tes/vos éclaircissement.
Hello Kent,kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée![]()
![]()
Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?
La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.
Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.
La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.
Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.
Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...
Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Est-ce qu'on peut rire ????kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée![]()
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Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?
La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.
Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.
La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.
Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.
Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...
Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Pour une fois qu'un post ne dérape pas trop...FAYARD a écrit :Est-ce qu'on peut rire ????kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée![]()
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Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?
La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.
Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.
La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.
Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.
Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...
Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
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Je fais du HT à partir de novembre avec que de l'intensité quasiment c.-à-d. I4-I5 comme beaucoup d'entre nous et comme beaucoup de cyclistes pro, non![]()
cette explication c'est de la merde...
Alors si tu préfères, je veux dire par là que ce n'est pas une explication plausible car cette méthode est utilisée depuis des années par des amateurs et certainement des pros...le staff technique de la Sky s'enfonce de plus en plus pour cacher LA vérité, celle du dopage de son équipe..Hauss Joel a écrit :Pour une fois qu'un post ne dérape pas trop...FAYARD a écrit :Est-ce qu'on peut rire ????kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée![]()
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Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?
La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.
Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.
La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.
Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.
Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...
Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
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Je fais du HT à partir de novembre avec que de l'intensité quasiment c.-à-d. I4-I5 comme beaucoup d'entre nous et comme beaucoup de cyclistes pro, non![]()
cette explication c'est de la merde...
Si t'es pas d'accord avec ça, donne ton avis ou ton point de vue mais t'es pas obligé de jurer.
On ne parle que d'entrainement si je ne m'abuse.