Ben... a écrit :K.Lys a écrit :Bref pour Ben, qui demande des conseils, en ayant un patrimoine génétique sportif pas extra, tu pars de 52'/10km, continue a t'entraîner le plus régulièrement possible sans te prendre le chou, et bientôt tu seras a 45, cours doucement a l'entrainement et souvent, un petit peu d'allure soutenue, ça suffit pour péter tes scores d'ici 12 mois. Pour Half ou IM, va nager 2*semaine, fais du vélo avec des gars un poil plus fort,, et tu pourras finir un IM comme a peu près tout le monde.
Je n'ai aucune intention de me prendre le choux. C'est vrai qu'en partant de 52' au 10 Km, je n'effraie pas Van Lierde et consorts
Au départ, mon idée était de faire du triathlon pour me prouver qu'à bientôt 35 ans, je n'étais pas pourri. Puis l'idée d'en faire sérieusement s'est installée insidieusement. J'avoue qu'après de bonnes heures de surf sur ce forum et à mater quelques videos, le format IM donne vraiment envie. Je sais aussi qu'en raisonnant comme celà je vais totalement à l'encontre des principes donnés par Lo_Papy au tout début du post.(...)
Sachant que je suis en phase avec les écrits de K.Lys j'amènerais quand même quelques compléments.
1/ Le Triathlon et la CAP.
2/ Le grain de folie bienfaiteur.
1/ Un point que je développe de plus en plus est la grosse différence à faire entre les entrainements de vélo/nat et ceux de CAP. La CAP concentrant la très grande majorité de la casse physique et des blessures récurentes, c'est dans ce sport que je recommande le plus de douceur et de travail en biomécanique (faire du pied nu cool comme toutes ses récup' p.e.)
Les VMA telle que vous pouvez les voir décrite, faites les en vélo de peloton ou en natation avec les 50m départ tous les X"...
Celles faites en CAP se doivent d'être "en aisance respiratoire et foulée matrisée", pour éviter blessure ou casse nerveuse.
On ne peut s'entrainer avec la même intensité en Nat/Vélo et en CAP, sous peine de casse physique très rapide en CAP.
En résumé, tapez dans la butte en Nat/Vélo, chouchoutez vous et travaillez vos foulées maitrisées en CAP.
2/ Attention que je ne suis pas contre les grains de folie, mais ceux ci sont à faire durant des compétitions conviviales ou le plaisir permettra de générer un confort hormonal reculant la souffrance et le risque de blessure en CAP.
J'ai bien fait dans ma prime jeunesse un marathon avec 16kms seulement d'entrainement 15 jours avant lors d'une course à "Gardanne", ajouté à une semaine de ski se finissant la veille du départ à "Robion".
TOUT est possible, et les anciens de FR.REC.SPORT.TRIATHLON peuvent se rappeler combien de "bleu bite" j'ai envoyé à Embrun avec bonheur, MAIS...
Il FAUT toujours GARDER à l'esprit la modestie et l'humilité d'avoir un rythme de départ de "sénateur".
Ce qui m'a sauvé quand gamin je me suis tapé 60 courses en 1 an dont plusieurs marathons, ce fut mes départ mesurés, très prudent.
Quand tu te retrouve, sur un marathon, pas loin de la voiture balai au bout de 5kms pour finir dans les 50% du peloton au final, faut savoir prendre sur soi et apprendre de l'expérience vécu.
Cela n'empèche pas des crash quand on est mieux préparé, le sport n'est qu'un art d'essais, de réussites et d'échecs répétés...
Mais chaque crash doit apporter quelque chose pour progresser !
On peut faire presque toute les folies du monde, il suffit de les faire avec humilité, objectif raisonnable et préparation optimisée (cela peut être rien du tout, mais du sommeil, de l'alimentation équilibrée pour un pari fait par un sédentaire sur un 10kms p.e.)
L'Papy_parfois_un_peu_

_dans_ses_défis...