Sur un Ironman, on se tire forcément beaucoup plus dessus et beaucoup plus longtemps, c'est normal qu'il y ait des problèmes.
Il y a xxx années à Roth, un jour ou il faisait très chaud, il me manquait 4 kg après la course et en calculant ce que j'avait mangé et bu pendant l'épreuve je suis arrivé à un total de 16 litres ou kg transpirés. Faites vous mêmes le calcul la prochaine fois... On se met obligatoirement dans un état anormal. Ce jour là j'étais tellement déshydraté à la fin que ça me brûlait quand j'essayais de pisser...
Je crois qu'il faut avant le départ se faire un plan d'alimentation pour la course, après avoir étudié la disposition et la composition des ravitaillements, et après il faut s'imposer de le suivre même si on n'en ressent pas le besoin sur le moment:
Vu l'heure à laquelle on prend généralement le ptdej d'avant course, en pratique quand on monte sur le vélo c'est déjà l'heure du déjeuner! Il faut manger solide pendant la première moitié du vélo, là ou le parcours le permet éviddmment...c'est en pratique ce "repas" digéré qui fournira de l'énergie pour finir la course à pied. Si vous supportez bien les bananes par exemple c'est le moment (y a pas d'os dedans... mais y a du sel et du potassium !).Voir également la tradition du sandwich au jambon en haut de l'Izoard pour nombre de concurrents d'Embrun...
Pendant la seconde moitié du vélo il vaut mieux passer aux gels afin de ne pas avoir de trucs trop lourds en cours de digestion quand on commence à courir... Mais surtout il faut boire régulièrement car en vélo on ressent moins la chaleur et on se déshydrate sournoisement.
Après, ça ne sert à rien d'essayer de rattrapper en buvant comme un trou! l'organisme n'absorbe réellement que 0,6 à 0,8 l (selon les auteurs) d'eau à l'heure... (et justement un bidon vélo = 0,6 à 0,8 l selon les modèles: étonnant, non?) Au delà c'est de l'eau qui ballotte dans l'estomac surtout quand on va commencer à courir.
Une fois dans la course à pied, la règle des 0,6-0,9 l s'applique toujours... difficile de manger du solide, il reste les gels et au bout de xxx heures d'efforts on finit tous par être dégoûtés de l'eau... Et certaines "boissons énergétiques officielles de l'épreuve" sont parfois catastrophiques pour les intestins! (le Pastis, je ne sais pas, j'ai jamais essayé en course...)
Personnellement je passe au coca dès le début du marathon (ce que je ne ferais pas sur un marathon "sec"!), c'est presque idéal: eau, sucre, sel, caféine, goût... et de plus c'était au départ une boisson +- médicinale et aujourdhui encore on peut s'en servir pour "nettoyer les tuyaux" après un petit désordre intestinal ... Donc, pour répondre à une de vos questions, s'il y en a au ravitaillement n'hésitez pas, un gobelet de coca plus un d'eau s'il fait très chaud (bien évidemment il faut éviter d'en boire le reste du temps...

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De toute façon dites vous bien que s'il fait très très chaud, 35° ou plus, il n'y a de solution miracle pour personne, et qu'obligatoirement on est obligé de baisser le rythme...
N'oubliez pas non plus qu'on fait tout ça volontairement...sinon il y a la pétanque ou là le Pastis est non seulement toléré mais o-bli-ga-toire
Keep on running !