VelociR a écrit :Donc on est bien sur de l'économique, la politique n'est qu'un acteur qui, souvent, subit...
La politique subit ?
Je ne pense pas.
Non content qu'elle cautionne mais elle encourage et légifère pour entretenir les dérives des systèmes financiers par des lois et des mesures fiscales iniques, tant nationales que supranationales.
Comment se fait-il que Total, qui a engrangé plus de 14 milliards d'euros de bénéfices l'an passé, ne soit pas soumis à l'impôt sur les sociétés ? Comme tant d'autres multinationales du reste.
Comment se fait-il que la taxe carbone - au niveau européen, cela représente plusieurs dizaines de milliards d'euros - soit versée à des entreprises qui continuent de polluer allègrement ?
C'est aux politiques, aux législateurs, ne changer tout ça, mais rien ne passe, rien ne bouge, bien au contraire, ou alors au ralenti, à droite comme à gauche.
Ca fait 200 ans que l'économique tire les ficelles et impose ses règles du jeu.
Lincoln, Churchill, De Gaulle, JF Kennedy, Mandela, le Che, Gorbatchev, Bob Dylan, Lech Walesa, Mao, Woodstock, tout ça, c'est peanuts, c'est du vent. Les vrais maîtres du monde, ce sont ceux qui savent compter, prendre l'argent là où il est, c'est-à-dire par la richesse que nous produisons, nous, les pauvres, les misérables, en allant bosser 45 ans de notre vie comme des cons.

"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde