Lance Armstrong
Re: Lance Armstrong
Jalabert : « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite »
Cyclismemercredi 15 mai 2013
Laurent Jalabert n’a pas nié fermement ne s’être jamais dopé.
Thomas Bregardis/Ouest-France
Laurent Jalabert a été auditionné par la commission d’enquête du Sénat dans le cadre de ses travaux sur l’efficacité de la lutte contre le dopage. L’ancien n° 1 mondial Laurent Jalabert a toujours eu « pleine confiance » dans l’encadrement des équipes cyclistes dans lesquelles il a évolué.
« J’ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j’avais tout un encadrement en qui, moi, j’avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical », a expliqué Jalabert.
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme entre 2009 et le mois de février dernier, a reconnu avoir reçu des infiltrations de corticoïdes (aujourd’hui interdites) « qui étaient justifiées par des AUT (autorisations à usage thérapeutiques). Mais à aucun moment, je n’ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n’ai pas dépensé un franc à l’époque pour en voir ou acheter des produits interdits », a-t-il souligné.
« Était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Sans pour autant nier avec fermeté ne s’être jamais dopé. « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « J’ai effectivement fait usage de produits quand cela était nécessaire, pour des lésions ou autres blessures. Des corticoïdes pouvaient nous êtres administrés pour des raisons pathologiques […] Chez Once, le soir des étapes, le médecin nous faisait un soin, une récupération, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était. Une relation de confiance s’installait avec les docteurs, et on ne posait plus de questions. On était soigné, je n’ai jamais dit le contraire. Mais était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Après sa 4e place sur le Tour 95, Jalabert a raconté s’être mis à rêver de gagner le Tour. Mais « dès 96, j’ai pris un éclat. Ça a été pour moi une claque, et j’ai pris conscience que c’était au-dessus de mes moyens. Mais à aucun moment je n’ai voulu souhaiter participer à la course à l’armement (sic) », a-t-il déclaré.
« Certains coureurs avaient leurs habitudes ailleurs »
Jalabert indique également, après l’affaire Festina de 1998, avoir noté une « prise de conscience dans le peloton ». Jalabert a connu trois équipes dans sa carrière : une française (Toshiba, de 1989 à 1991), une espagnole (Once, 1992-2000, dirigée par Manolo Saiz, acquitté dans l’affaire Puerto), et une danoise (CSC-Tiscali, 2001-2002, managée par Bjarne Riis, qui avoué en 2007 s’être dopé pendant sa carrière).
« J’ai perçu une différence dans la dernière équipe où j’ai été, relate Jalabert. Les médecins étaient présents dans l’équipe mais certains des coureurs avaient leurs habitudes ailleurs. Ce qui était d’ailleurs une préoccupation pour le manageur de l’équipe (Bjarne Riis) qui pratiquait des tests en interne afin de s’assurer de la ligne de conduite. Il existe des médecins satellites, j’en suis convaincu. C’est pour cela qu’un médecin attitré dans une équipe est la meilleure des choses. »
Cyclismemercredi 15 mai 2013
Laurent Jalabert n’a pas nié fermement ne s’être jamais dopé.
Thomas Bregardis/Ouest-France
Laurent Jalabert a été auditionné par la commission d’enquête du Sénat dans le cadre de ses travaux sur l’efficacité de la lutte contre le dopage. L’ancien n° 1 mondial Laurent Jalabert a toujours eu « pleine confiance » dans l’encadrement des équipes cyclistes dans lesquelles il a évolué.
« J’ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j’avais tout un encadrement en qui, moi, j’avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical », a expliqué Jalabert.
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme entre 2009 et le mois de février dernier, a reconnu avoir reçu des infiltrations de corticoïdes (aujourd’hui interdites) « qui étaient justifiées par des AUT (autorisations à usage thérapeutiques). Mais à aucun moment, je n’ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n’ai pas dépensé un franc à l’époque pour en voir ou acheter des produits interdits », a-t-il souligné.
« Était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Sans pour autant nier avec fermeté ne s’être jamais dopé. « Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « J’ai effectivement fait usage de produits quand cela était nécessaire, pour des lésions ou autres blessures. Des corticoïdes pouvaient nous êtres administrés pour des raisons pathologiques […] Chez Once, le soir des étapes, le médecin nous faisait un soin, une récupération, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était. Une relation de confiance s’installait avec les docteurs, et on ne posait plus de questions. On était soigné, je n’ai jamais dit le contraire. Mais était-on dopé ? Moi je crois que non… »
Après sa 4e place sur le Tour 95, Jalabert a raconté s’être mis à rêver de gagner le Tour. Mais « dès 96, j’ai pris un éclat. Ça a été pour moi une claque, et j’ai pris conscience que c’était au-dessus de mes moyens. Mais à aucun moment je n’ai voulu souhaiter participer à la course à l’armement (sic) », a-t-il déclaré.
« Certains coureurs avaient leurs habitudes ailleurs »
Jalabert indique également, après l’affaire Festina de 1998, avoir noté une « prise de conscience dans le peloton ». Jalabert a connu trois équipes dans sa carrière : une française (Toshiba, de 1989 à 1991), une espagnole (Once, 1992-2000, dirigée par Manolo Saiz, acquitté dans l’affaire Puerto), et une danoise (CSC-Tiscali, 2001-2002, managée par Bjarne Riis, qui avoué en 2007 s’être dopé pendant sa carrière).
« J’ai perçu une différence dans la dernière équipe où j’ai été, relate Jalabert. Les médecins étaient présents dans l’équipe mais certains des coureurs avaient leurs habitudes ailleurs. Ce qui était d’ailleurs une préoccupation pour le manageur de l’équipe (Bjarne Riis) qui pratiquait des tests en interne afin de s’assurer de la ligne de conduite. Il existe des médecins satellites, j’en suis convaincu. C’est pour cela qu’un médecin attitré dans une équipe est la meilleure des choses. »
Re: Lance Armstrong
Jalbert c'est pas ce gars qui arrêtait le tour dès que l'on parlait un peu trop de dopage ?
CQFD
La tournure de la phrase est sublime :
« Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite » autrement dit ça serait a l'insu de son plein gré
CQFD
La tournure de la phrase est sublime :
« Je ne peux pas dire avec fermeté que je n’ai jamais rien pris d’illicite » autrement dit ça serait a l'insu de son plein gré
Faîtes de la douleur une amie et vous ne serez plus jamais seul
Re: Lance Armstrong
de mémoire la Once avait refusé à plusieurs reprises de venir courir en France car les tests antidopage étaient plus pratiqués qu'ailleurs...
Re: Lance Armstrong
bédéhème a écrit :Jalabert : « [...] Je n’ai pas dépensé un franc à l’époque pour en voir ou acheter des produits interdits », a-t-il souligné.
Jalabert indique également, après l’affaire Festina de 1998, avoir noté une « prise de conscience dans le peloton ». Jalabert a connu trois équipes dans sa carrière : une française (Toshiba, de 1989 à 1991), une espagnole (Once, 1992-2000, dirigée par Manolo Saiz, acquitté dans l’affaire Puerto), et une danoise (CSC-Tiscali, 2001-2002, managée par Bjarne Riis, qui avoué en 2007 s’être dopé pendant sa carrière).
« J’ai perçu une différence dans la dernière équipe où j’ai été, relate Jalabert. Les médecins étaient présents dans l’équipe mais certains des coureurs avaient leurs habitudes ailleurs. Ce qui était d’ailleurs une préoccupation pour le manageur de l’équipe (Bjarne Riis) qui pratiquait des tests en interne afin de s’assurer de la ligne de conduite. Il existe des médecins satellites, j’en suis convaincu. C’est pour cela qu’un médecin attitré dans une équipe est la meilleure des choses. »
Normal, Fuentes ne prenait que les Pesetas

En tout cas, il est un peu contradictoire dans ses propos. D'un coté il dit qu'après Festina (1998) il y a eu une prise de conscience. De l'autre, que dans sa dernière équipe (2001-2002) les coureurs allaient se shooter ailleurs. Ou alors la prise de conscience dont il parle ne concerne pas le fait de se doper, mais juste le fait qu'il fallait s'en cacher un peu plus...
Franchement, depuis 1998, les affaires au dopage lourd se sont multipliées, et sur les 13 tours de France qui ont suivi, 10 ont quand meme vu le maillot Jaune se faire sortir pendant la course ou apres (Armstrong 7 fois, Landis pour la victoire de Pereiro, Rasmussen pour la victoire de Contador, puis Contador pour la victoire de Schleck). Et les seuls 3 tours qui restent ou on n'a pas eu a toucher au classement ont ete remportes par Pantani en 1998


Quand tu es commentateur et selectionneur, tu dois bien voir un peu l'actualité du cyclisme, non?
Re: Lance Armstrong
on va regarder ca.
merci
merci
Re: Lance Armstrong


" Le succès , c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme " Winston Churchill
Re: Lance Armstrong
Jalabert était numéro 1 mondiale dans les pires années du vélo donc forcément il devait être à la même grenadine que les autres. Balancer Jalabert une semaine avant le début du tour va faire très mal au tour car les journalistes ne vont parler que de ça. Jalabert aurait du payer tout de suite. En tout cas c'était un super consultant avec de bonne remarque et un oeil juste.
Bernard Hinault à dit ce matin :"le vélo n'est pas tout blanc, mais il n'est pas plus noir que les autres sport, qu'on arrête de ce foutre de notre geule"
Bernard Hinault à dit ce matin :"le vélo n'est pas tout blanc, mais il n'est pas plus noir que les autres sport, qu'on arrête de ce foutre de notre geule"
Re: Lance Armstrong
Faut pas oublier que L'Equipe et le Tour c'est la même maison, ASO (ce qui est d'ailleurs un contresens, voire même une aberration!).bobvelo69 a écrit :Balancer Jalabert une semaine avant le début du tour va faire très mal au tour car les journalistes ne vont parler que de ça.
Donc c'est quand même fichtrement étonnant que l'Equipe fasse chaque année (ou presque) sa une sur le dopage dans le cyclisme à quelques semaines du début du tour. J'imagine que les budgets sponsors sont bouclés depuis belle lurette! De là à penser que cela augmente les ventes du journal sans vraiment porter préjudice au TdF, il n'y a qu'un pas....faut pas être naïf!...

Re: Lance Armstrong
Et si ces affaires de dopage braquaient les projecteurs sur le TdF . Calcul cynique mais payant. 

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Re: Lance Armstrong
C'est tout le contraire d'une aberration, c'est même plutôt très logique !CPL a écrit :Faut pas oublier que L'Equipe et le Tour c'est la même maison, ASO (ce qui est d'ailleurs un contresens, voire même une aberration!).bobvelo69 a écrit :Balancer Jalabert une semaine avant le début du tour va faire très mal au tour car les journalistes ne vont parler que de ça.
Quoi de plus logique (commercialement) que de créer (l'auto-journal, ancêtre de l'Equipe, est à l'origine de la création de l'épreuve) un évènement pour avoir à le raconter ensuite dans ses colonnes, quitte à enjoliver l'histoire pour créer le mythe (l'ancienne devise de l'équipe c'était l'Equipe légende le sport, tout est dit comme la fameuse :"si la légende est plus belle que l'histoire, raconte la légende") et ensuite le vendre à d'autres médias

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Re: Lance Armstrong
J'aime bien son cynisme, twitter 1 jour avant le Tour
Les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait

Les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait
Re: Lance Armstrong
Bien sur que l.explication est historique mais ce qui est aberrant c.est la situation de conflit d'intérêt qui en découle ' on ne peut pas commenter objectivement une épreuve qu'on organise. Bon heureusement d'autres médias plus indépendant (le monde. Libe) existent.NickTheQuick a écrit :C'est tout le contraire d'une aberration, c'est même plutôt très logique !CPL a écrit :Faut pas oublier que L'Equipe et le Tour c'est la même maison, ASO (ce qui est d'ailleurs un contresens, voire même une aberration!).bobvelo69 a écrit :Balancer Jalabert une semaine avant le début du tour va faire très mal au tour car les journalistes ne vont parler que de ça.
Quoi de plus logique (commercialement) que de créer (l'auto-journal, ancêtre de l'Equipe, est à l'origine de la création de l'épreuve) un évènement pour avoir à le raconter ensuite dans ses colonnes, quitte à enjoliver l'histoire pour créer le mythe (l'ancienne devise de l'équipe c'était l'Equipe légende le sport, tout est dit comme la fameuse :"si la légende est plus belle que l'histoire, raconte la légende") et ensuite le vendre à d'autres médias
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Re: Lance Armstrong
Il faudrait pour cela être certain que l'intérêt soit de ne pas réveler le dopage pour maintenir l'attractivité du produit TdF. A priori ce n'est pas aussi corrélé que cela sinon jamais Ressiot ne serait encore en place, jamais la Une "le mensonge" de 2005 ne serait passée etc...CPL a écrit :Bien sur que l.explication est historique mais ce qui est aberrant c.est la situation de conflit d'intérêt qui en découle ' on ne peut pas commenter objectivement une épreuve qu'on organise. Bon heureusement d'autres médias plus indépendant (le monde. Libe) existent.NickTheQuick a écrit :C'est tout le contraire d'une aberration, c'est même plutôt très logique !CPL a écrit :
Faut pas oublier que L'Equipe et le Tour c'est la même maison, ASO (ce qui est d'ailleurs un contresens, voire même une aberration!).
Quoi de plus logique (commercialement) que de créer (l'auto-journal, ancêtre de l'Equipe, est à l'origine de la création de l'épreuve) un évènement pour avoir à le raconter ensuite dans ses colonnes, quitte à enjoliver l'histoire pour créer le mythe (l'ancienne devise de l'équipe c'était l'Equipe légende le sport, tout est dit comme la fameuse :"si la légende est plus belle que l'histoire, raconte la légende") et ensuite le vendre à d'autres médias
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Le traitement du Paris-Dakar me paraît bien plus subjectif par exemple.
Nick