Nous y voilà ! Aucuns doutes, ça transpire bien dans ce dernier message !!!Silver0l a écrit : Pas de pb, je peux développer si tu veux.
Il se trouve que j'ai eu l'honneur de côtoyer quelques uns des plus grands génies scientifiques de ma génération, les meilleurs élèves de France, des gars qui ont toujours bien travaillés, qui ont toujours admirablement fait ce qu'on leur a dit, et qui aujourd'hui sont à se les peler sur un plateau du campus de Saclay, en train de supplier pour qu'on leur coupe pas les crédits pour acheter des craies et des pipettes pour leur labo, et qui crèvent sous les impôts et les prélèvements. Tandis que les "mauvais élèves", ceux qui n'en foutaient pas une mais travaillaient leur relationnel, ou des gars qui avaient par hasard fait un stage dans la finance, ou ceux qui ont quitté le système pour se refaire en Asie, ou d'autres qui avaient complètement déraillé pour faire du commerce, se retrouvent aujourd'hui à la tête de fortunes considérables - qu'ils sont allés (en toute légalité) investir sous des cieux plus cléments.
Ce qui paye ou paye pas n'est pas toujours ce qu'on croit quand on est jeune.
Croire que le travail paye toujours et qu'il suffit de faire ce qu'on te dit de faire pour réussir financièrement est une vision outrageusement naïve de la réalité contemporaine. Le gouvernement, les écoles, les différentes institutions... veulent que tu fasses tout un tas de choses qui sont profondément contraires à ton intérêt financier. Il est quasiment impossible que tu puisses un jour devenir riche si tu te contentes de simplement bien faire ce qu'on te demande, en travaillant beaucoup. Ceux qui sont devenus riches sont les outsiders, ceux qui sont sortis du chemin, qui ont pris des risques, qui sont allés ailleurs, là où on ne voulait pas qu'ils aillent, pas les bons travailleurs.
Donc pour résumer, la seule façon de réussir dans la vie, c'est de gagner plein de fric ?


C'est juste ta vision et malheureusement celle de beaucoup de dirigeants et de cadres sups, mais heureusement qu'il y a encore quelques cerveaux pour diriger les labos de recherches ou œuvrer en toute discrétion dans nos universités et qui ne sont pas obnubilés par l'argent.