
http://www.iol.co.za/news/south-africa/ ... P80AaW0fDo
http://triathlon.competitor.com/2013/01 ... rica_69543
T.
Merçi pour ton lien, c'est super instructif, j’avoue avoir un peu flippé en lissant le message initial de Thierry je me permet de coller les infos ici pour plus de visibilité :fandemarkallen a écrit :http://triathlon-centre.onlinetri.com/index.php?lang=fr
Dans ces accidents cardiaques, le niveau d'entraînement n'a rien à voir avec le risque encourru. On peut être touriste et avoir un coeur impeccable, ou on peut être un athlète super-entraîné et super-affuté, et s'effondrer d'un arrêt cardiaque. Certains disent même que c'est l'excès d'entraînement et de compétitions dures qui fragilisent le coeur...T.K a écrit :Je me sens visé pour le certificat de complaisance du médecin de famille ...
Il y a autre chose qui m'interpelle , pour faire Paris-Brest-Paris cyclo , il faut passer les diplômes 200 , 300 , 400 et 600 .
Pour faire un Half ou un IM , on peut être un touriste .
Bonjour, je suis tout-à-fait d'accord. De plus, un tout petit problème (le "coup de moins bien ou le petit malaise) facile à dominer et régler en vélo ou à pied peut très facilement tourner à la catastrophe dans l'eau. Heureusement qu'en tri la partie aquatique est réalisée en premier.Solarberg a écrit :J'avais écrit sur le sujet car la question n'est pas nouvelle. http://leplaisirdenager.blogspot.fr/201 ... on-en.html
Il semble que le fait que cela se passe en natation va au delà d'une simple condition cardiaque ; il peut s'agir en fait d'un oedème pulmonaire. L'explication du phénomène est liée à l'élément liquide, à la combinaison, au stress, au manque d'échauffement, au manque d'habitude de gérer ce type de situations...
Donc je ne suis pas sûr que le problème puisse se solutionner par un certificat médical.
En effet, l'idée d'un brevet de natation serait intéressante: le problème c'est qu'il faudrait que cela soit au minimum dans des conditions d'eaux libres en combi.
Bien sûr, il serait intéressant d'avoir une étude statistique sur ces décès en natation en triathlon (profil de l'athlète, niveau en natation, expérience en tri...).
Un ECG anormal ne suffit pas pour conclure mais entraine la réalisation d'examens complémentaires si nécessaire (épreuve d'effort, échographie cardiaque, écho d'effort, hoter ECG, IRM cardiaque, coroscanner voir coronarographie) dont je dispose et que je pratique, me permettant de cibler les athlètes et d'éviter (si possible) les catégories citées ci-dessus.gitoune a écrit :L'émotion légitime suscitée par de tels évènements dramatiques ne doit pas nous faire oublier que les bon sentiments ne font pas forcément de la bonne médecine.
Balancer comme un pavé dans la mare que l'ECG permettrait d'éviter 96% des morts subites liées à l'effort du sujet jeune mérite des nuances amha. (Mais que font ces incompétents de médecins qui osent délivrer des certificats de complaisance sans faire d'ECG!)
Si les groupes d'experts internationaux ne sont pas d'accord entre eux, si l'HAS donne des recommandations différentes que la société de française de cardiologie, si les grandes études sur le sujet aboutissent à des conclusions différentes, c'est bien un signe que le sujet n'est pas si simple. Tout du moins il est controversé.
Cet ECG je le fais néanmoins pour moi-même et à mes patients. Mais...
Quand je fais mon ECG de repos, j'admets, je prend le risque, que suite à cet examen, je ferai inéluctablement partie de l'une des catégories suivantes, et sans savoir forcément laquelle:
1/anomalie retrouvée qui m'aurait flingué au détour d'un sentier, j'arrête le sport, je suis sauvé.
2/pas d'anomalie retrouvée, mais maladie qui existe quand même: je continue le sport, mais dans 1 heure, 1 mois 10 ans , je suis flingué. (faux négatifs).
3/anomalie retrouvée, mais qui en fait n'est pas le signe d'une maladie (faux positif): Arrêt de sport pour rien
4/anomalie retrouvée correspondant à une vraie pathologie MAIS qui n'aurait jamais fait parler d'elle (sur-diagnostic), arrêt de sport pour rien.
catégories 3 et 4>>>>1/ je suis philosophe équilibré et bien entouré: je continue ma vie sans sport.
2/ Je vis plutôt mal l'interdiction de sport, et je pars en live totalement, et il se peut que je finisse par me flinguer.
Par exemple si sur 100 000 mecs ont évite 1 mort subite en faisant des ECG, mais qu'on a mis sur le carreau 50 mecs pour rien (catégories 3 et 4) dont UN SEUL fait une dépression et se suicide ou UN SEUL prend 20kg, se remet à fumer (beaucoup de sportifs sont "addicts") et fait 10 ans plus tard un infarctus qu'il n'aurait jamais fait en continuant le sport, le bilan comptable retombe à zéro. Peanuts.
L'épidémiologie et la santé publique , c'est pas simple. Le plus important c'est d'en discuter.![]()
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