Je ne suis pas l'hyper spécialiste vélos des Zanimoss, j'ai un lapin pour cela, mais je te filerais quelques billes dont certaines sont issues de son expérience.
Après aux cyclistes de compléter voire d'infirmer mes écrits...
1/ Altriman en mon sortie foncière...
De toute manière, à moins d'un niveau <12h sur Embrun, l'Altriman sera en mode "foncier" appelé mode "survie"

Etre déjà en croix dans Port Pailhères ou Chioula, signifie souvent un arrêt au stand suivant...
Alors oui, mode "survie" ou mode "j'en prends plein les yeux avec les paysages sans lacher les barrières horaires"...
Après que tu mettes 15h ou 18h, cela ne fera pas de différence.
Attention, quand même, d'être à l'écoute de son corps et d'avoir l'abandon raisonné dans ses outils d'entrainement.
L'objectif étant Embrun, si jamais tu ne fais qu'un 1/2 Altriman avant abandon, cela ne sera pas génant autrement que pour ton égo, si jamais cet abandon prévient d'une grave blessure. (P.e. on peut se faire très mal si on a un gros coup de mou au milieu d'une course difficile et que l'on insiste. En CAP on n'aura pas une position stable et le corps compensera, jusqu'à la blessure !!!)
2/ Il me manquerait, dans la prépa, une ch'tite sortie montagne, ou alors par chez toi (c'est ou ?) tu trouves une sortie bosse virevoltante à 3000D+ pour 190kms voire moins...
Le 8 juin, 1 semaine avant Sapin, tu as les 3 ballons, la cyclo la plus dure après la Marmotte... Excellente prépa et surtout aucun risque de séquelles pour le Sapin.
(Au début des années 90 on faisait une cyclosportive le dimanche avant un marathon sec, c'était tip top, surtout pour nous pov' CAP sans cuisses)
3/ Les bosses par chez toi, tu prendras l'habitude de les monter cool, en vélocité et surtout de ne pas être explosé en haut. Avec ce type de bosse c'est souvent la castagne en peloton car elles passent en force. Or, autant à Embrun tu montes certaines bosses en force (Sauf Réallon et Izoard), autant à l'Altriman c'est suicidaire. Il faut donc s'habituer à la patience, à tourner les jambes (surtout aujourd'hui) quand tu montes et même si tu prends quelques retards par rapport à tes potes, en haut pendant qu'ils récupèrent, tu pourras les rattrapper puis les mettre dans ta roue.
Dans les descentes économies permanentes aussi, tout à droite, bien en position de recherche de vitesse et tu tournes les jambes sans forcer, entretenant le mouvement. Cela permet de conserver la vitesse trop sans se refroidir et 'activer la circulation. Les secondes perdues (en course no drafting) se rattrappent rapidement dans les montées avec des jambes fraiches. Ne pas rester trop longtemps (>1') sans tourner les jambes !
Ceci ne s'applique pas à une cyclosportive, ou la recherche de l'abri est plus importante !
Voilà...
A Dopu

L'Papy