Silver0l a écrit :
Détermner la puissance optimale à appliquer sur un trajet donné en fonction de ses capacités physiques est un problème intéressant et loin d'être trivial.
Dans la théorie, beaucoup disent qu'il faut une puissance constante. Dans la pratique, tout le monde produit plus de puissance dans les montées que sur le plat ou en descente.
Je serai très curieux de connaître la vraie réponse... Instinctivement, je me dis qu'il faut sans doute plus forcer dans les montées, mais de combien? Et est-ce vraiment certain?
Et oui, la vitesse ascensionnelle est un très bon indicateur, à peu près proportionnelle à la puissance produite (au delà d'une certaine pente).
C'est un sujet pas simple du tout qui m'intéresse depuis longtemps mais je n'ai pas de réponse précise ...
Ma certitude c'est que pour rouler vite sur du plat, le % de puissance supplémentaire est bien plus faible que le % de gain de temps puisque la résistance augmente avec le carré de la vitesse.
Donc, sur un parcours vallonné, il est plus intéressant de gérer son effort de façon irrégulière: tu appuies plus dans les bosses, un peu - dans les plats et encore - dans les descentes, c'est juste plus rentable!
Sur un parcours roulant avec du vent comme Hawaï, AMHA la meilleure stratégie est la puissance constante tout le temps, vent de cul ou vent de face: quelque soit ta vitesse par rapport au sol, ta "vitesse air" est en réalité constante, avec ou sans vent de face.
Et puis tout ceci n'est valable que pour 99% d'entre nous, athlètes lamb(a)das. Pour celles et ceux qui jouent la gagne, ce n'est pas forcément la même stratégie
Et aussi: la question a déjà été posé:
viewtopic.php?f=6&t=45234
D'après NTQ: +10% dans les montées, -10% dans les descentes
Mais bon existe t-il une règle précise? ça change aussi d'une personne à l'autre, je suis pas du tout rouleur, plutôt grimpeur. Je roule avec un capteur de puissance et perso au natureman ça m'a donné plutôt +15% dans les montées par rapport aux plats! et les descentes ... quasiment en roue libre
