Séance de Vma sans pistes

[Mathdok]

Perso ça fait 2 ans que j'ai pas mis les pieds sur une piste et je ne me prends pas autant la tête. Mon coach (perso, pas celui de mon club) me donne du fractionné court (30/30 ; 45/45 ; 40/20 ; 1/1 en côte ou sur le plat), long (avec des pyramides) mais bien sur aussi les séances de temps de soutiens et les footing.
Je dis pas que c'est ce qu'il faut faire, je parle juste de ce qu'on a mis en place lui et moi par rapport à mes contraintes et envies.
Côté développement de VMA, on bosse, après est ce que ça la développe j'en sais rien car faire des tests ça me saoule. Tout ce que je sais c'est que j'améliore mes chronos ts les ans sur semi et marathon et qu'en tri j'étais ds les 5 à 20 meilleurs coureurs des épreuves auquelles j'ai modestement participé ces 2 dernières saisons (je parle pas des championnats bien sur), dc comme méthode ça me va très bien.
J'ai pas un passif de coureur, j'avais horreur de ça.

Dc oui au final, un timer pour le fractionné (allure aux sensations, c ce que disent les gars plus haut) et un GPS (pour bosser le temps de soutiens).

[Frank]

Franck le mieux c'est de lire les excellents pouvrages de V Billat qui devraient eclairer les notions que tu cites mais en mélangeant un peu tout à mon avis; le temps de soutien est effectivement un objectif à travailler mais en sus ou en complément d'un travail de developpement de VMA. Ce ne sont ni les memes durées d'efforts ni les memes intensitées. Ensuite et selon mes sources je voulais juste préciser que des seances de 8 à 10 fois 30-30 0 vma ne servent pas a grand chose à part peut être pour un grand débutant qui découvre le travail fractionné. A moins que en période de compétition tu ne cherches à faire un rappel pour dynamiser ta séance sans avoir une charge de fatigue importante. Ce qu'il faut savoir c'est que sur 25x30 -30 tu ne travailles réellement à VMA que sur les deux tiers des répetitions le premier tier servant(sic) à mettre la machine en route si j'ose dire, mais là encore tout ceci est bien mieux expliquée par l'auteur cité plus haut.

Ca marche, jhr, je vais élargir mes sources! Mais lorsque tu dis que "le temps de soutien est effectivement un objectif à travailler mais en sus ou en complément d'un travail de developpement de VMA. Ce ne sont ni les memes durées d'efforts ni les memes intensitées", je suis tout à fait de ton avis, et c'est ce que je précise dans mon 2e message.
Je suis aussi d'accord avec les principes de travail que suit Mathdok: tout est bon, et il faut savoir faire simple. Mais j'ajouterais aussi qu'il faut savoir ne point trop en faire, car on travaille aussi ces intensités dans deux autres disciplines!
A+!

[falco62]

+ 1 avec Mathdok !
Quand je peux pas m'entrainer sur piste, je le fait aux sensations avec un chrono !!!
Je pense que c'est aussi la meilleur facon de se connaitre, plutot que d'avoir toujours son nez collé a la garmin !

[petrus]

Le gros avantage de faire ton fractionné en nature (méthode Mathdock) sera un risque de blessure moindre. En effet sur piste la moindre seconde de retard sur un 400 m par exemple va t inciter à en remettre une couche et c est souvent la que la blessure arrive. En nature comme tu n'as pas conscience de cette seconde de retard tu vas légèrement ralentir sans même t en rendre compte et ainsi préserver tes muscles et tendons. En ce qui me concerne je ne fais du fractionné sur pistes que si je n'ai pas la moindre douleur à mes tendons d' Achille qui sont mon point faible.
On pourra toujours objecter qu en acceptant de ralentir un peu, on n est plus exactement à VMA. C est vrai mais amon avis et à mon niveau, mieux vaut faire une séance à 95% de l intensité prévue sans blessure que rentrer en boitant en ayant"tout fait àVMA"

[jhr]

Ben je suis pas trop d'ac avec les expériences citées au dessus. En effet s'il semble évident que de toute façon quelque soit ce que tu fasses cela te fera progresser du moins au début,nous sommes ici pour optimiser le travail fait et cibler de la façon la plus précise possible. Le travail a VMA quelqu'il soit se doit d'être assez précis car on a vite fait de sortir du champ visé. 6a8fois 200m plus vite que la vitesse cible te met dans un travail de capacité lactique. Tu progresse aussi mais pas de la meme façon et c'est cela qui cause les blessures et pas la piste! Toujours dans le but d'etayer ce que je dis j'ai eu l'occasion de lire un article de Éric Lacroix a défaut d'avoir encore lu son bouquin ( article dans "esprit trail" n°46).je cite: " ...le travail de fractionné est le gage d'une vraie progression, sous réserve de rester en deçà d'un phénomène que l'on nomme oxydation. En clair il faut savoir s'eprouver sans s'épuiser! En allant trop vite on se blesse car on se grille littéralement en oxydant son corps. Le travail intermittent de 30-30 par exemple , si célèbre par sa simplicité , effectué a trop haute intensité craigniez durablement le corps en l'oxydant...."
Si on reprends l'exemple du 15-15 dont je parlais precedament si on adapte les distances sur du 30-30 , cela passe de 140 a 146 mètres selon le % travaillé. Je pense que sur 23 répétitions deux foulées répétées a chaque rep ont a mon avis leur importance dans le sur entrainement tel que le décrit E Lacroix! Surtout si l'on inclus cette séance dans un plan d'entrainement ou les sébacés s'enchainent les unes aux autres. Bon dimanche.

[jhr]

Euh a la place de craigniez il faut lire fragilise...sacré IPad.

[sguigui]

Euh a la place de craigniez il faut lire fragilise...sacré IPad.

Bourgeois

[legendaire8]

6a8fois 200m plus vite que la vitesse cible te met dans un travail de capacité lactique. Tu progresse aussi mais pas de la meme façon et c'est cela qui cause les blessures et pas la piste! Toujours dans le but d'etayer ce que je dis j'ai eu l'occasion de lire un article de Éric Lacroix a défaut d'avoir encore lu son bouquin ( article dans "esprit trail" n°46).je cite: " ...le travail de fractionné est le gage d'une vraie progression, sous réserve de rester en deçà d'un phénomène que l'on nomme oxydation. En clair il faut savoir s'eprouver sans s'épuiser! En allant trop vite on se blesse car on se grille littéralement en oxydant son corps. Le travail intermittent de 30-30 par exemple , si célèbre par sa simplicité , effectué a trop haute intensité craigniez durablement le corps en l'oxydant...."

Moi je ne suis pas totalement d'accord avec ceci (qu'on lit souvent au demeurant: trop d'entrainement = blessure)
Autant je suis d'accord avec le fait que la charge, l'oxydation vont générer une fatigue et potentiellement un surentrainement, autant je pense que la blessure a des causes mécaniques: la vitesse, le type de terrain (mou, ou trop vallonné) mais indépendamment de la charge: tu peux te blesser en faisant des sprints de 30 m avec récup complète. Je ne crois pas qu'on se blesse par excès d'oxydation. On se fatigue.