-Antoine- a écrit :Taborniau a écrit :En terme d'entraînement, tout ce qui peut conduire à augmenter sa capacité à oxyder les lipides sera bon (entraînements à jeun et/ou basse intensité).
Cet élément est sujet à controverse depuis quelques temps... et il faut réfléchir à quelques petites choses... lorsque tu fais 1H de cap avec 15x30/30 combien de temps passes tu à "basse intensité"?
De plus, il ne faut pas forcément raisonner en capacité à plus oxyder les lipides, mais plutôt être capable d'utiliser les lipides à des allure élevées, ce qui n'est pas la même chose et ne se travaille pas forcément à des allures très faibles ou à jeun, sachant que de toute façon sur un IM tourné en moins de 11H, la filière glycogène est tout de même la grande grande grande grande gagnante de l'histoire...
De plus, l'entraînement à jeun présente des désavantages (utilisation des protéines... l'organisme fonctionne sur un principe simple : je consomme ce qu'il y a, je répare mes dettes après... ce qui veut dire qu'il faut prendre un exercice dans sa totalité : exercice+récupération et non pas exercice simplement pour savoir les filières travaillées, les lipides ou glucides consommés,....)
Bref...
Hop, hop, j'ai laissé passer cela mon cher Antoine et me permet de reprendre certains points.
(En plus je suis à fond dans l'oxydation des substrats à l'effort avec les écrits de Nathalie Boisseau dont je recommande la lecture, même si, par moment, c'est très ardu)
OK pour la basse intensité qui ne fait pas énormément progresser la lipolyse, pas tafdak du tout sur l'entrainement à jeun qui utilise les protéines et qui serait néfaste.
Je préciserais évidemment, comme écrit par ailleurs, que les entrainements "A JEUN" ne concerne qu'
exclusivement la CAP !!!
... Et que j'adresse des athlètes ne souffrant pas de carence alimentaire !
Il est absolument suicidaire de partir "A Jeun" faire une belle sortie vélo qui sera hyper poussée si l'on veut justement sensibiliser plus avant la lipolyse !
En natation "A Jeun" peut être anecdotique, sauf si l'on reste 4h dans l'eau... Il vaut mieux manger...
Le GROS intérêt des entrainements "A Jeun" en CAP c'est la TRANQUILITE stomacale... Tout le reste n'est que de l'ordre du marginal.
Savoir courir "à jeun" permet de ne plus se poser de question le matin d'une CAP jusqu'au Marathon. Au dessus, le rythme permet une collation légère pour les estomac hypotonique (pour les hyper la question ne se pose pas)
Et
pour sensibiliser la lipolyse rien ne vaut les sorties vélos avec des coursiers FFC qui vous mettront dans le rouge et qui vous permettront, diéseliste triathlète du CLM, d'aller chercher loin votre carburation.
Je précise que nos féminines ont beaucoup moins besoin de travailler ce point là car en terme de lipolyse elle on un temps d'avance.
Pour le même niveau d'effort, 63% de VO2max, elles consommeraient 2 fois plus de lipides et 2 fois moins de glucose qu'un homme !!!
(Toujours étude de Nathalie Boisseau, 2002)
Un copain nous avait même sorti de ses calculs 15gr pour un homme en 1h en endurance et plus de 30gr pour une femme.
En conclusion pour l'oxydation des lipides l'entrainement "A Jeun", si confortable en CAP, apportera marginalement par rapport à des sorties vélo style FFC (faites des courses FFC), qu'il ne faudra surtout pas faire "A Jeun" !
LoPapy_plus_A_jeun_à_cette_heure_hips...
