Silver0l a écrit :NickTheQuick a écrit :
sur les 20' d'autorisation à s'éclipser pendant un contrôle inopiné
Qu'est ce qu'on peut faire en 20' pour masquer un dopage?
Je précise: ce n'est pas une question rhétorique, je suis vraiment curieux de connaître la réponse, et je n'ai pas d'idée préconçue sur le sujet
Tout ce que je sais c'est que la discussion sur Contador a montré qu'on pouvait détecter des substances en quantité infinitésimale, et je vois mal comment on peut devenir clean en 20 minutes dans ces conditions... si on a de l'EPO ou une autre substance interdite, je vois pas trop comment on pourrait l"éliminer totalement de son corps en si peu de temps (à moins de faire une transfusion totale?). Il y a peut-être des "trucs" - mais dans ce cas, pourquoi ne seraient-ils pas appliqués systématiquement après dopage, sans attendre le contrôle?
Pour rappel, les divers contrôles antidopages effectués avant l'information selon laquelle il était atteint d'un cancer, auraient du permettre de détecter son cancer
plusieurs mois avant qu'il ne souffre des symptômes associés.
Conclusion, son urine était "vierge", nettoyée...
Il n'a jamais été clean comme l'ont dit ses camarades juniors.
Inversement, dans d'autres cas, des sportifs ont pu se rendre compte
grâce aux contrôles antidopages "non truqués", qu'ils souffraient de diverses maladies et ainsi détecter beaucoup plus tôt qu'un citoyen lambda les maladies en question. Un gain de temps précieux pour les traiter, par rapport à l'apparition des symptômes associés.
Quant aux "20 minutes", elles permettent beaucoup de choses :
http://membres.multimania.fr/cyclingwor ... e/sang.htm
Selon Libération, l'UCI a envoyé une lettre aux groupes sportifs et aux fédérations nationales à la fin du mois de mai barrée de la mention " a distribuer aux coureurs ". Léon Schattenberg, le président de la commission médicale, y explique que " les diurétiques ont été ajoutés à la liste des produits dopants ". " Le temps imparti entre la notification aux coureurs et la présentation de ces derniers à la salle des contrôles est de 20 minutes,
toutefois nous savons que 20 minutes suffisent à un coureur ou un soigneur mal intentionné pour manipuler le sang et faire diminuer la valeur hématocrite. Une perfusion de solution d'albumine et/ou une solution physiologique permettent de diluer le sang avant les tests. Après la prise de sang, il est possible d'éliminer le liquide superflu par l'usage de diurétiques. " Maintenant, l'UCI explique comment tricher. Ou va-t-on ?
Voet à propos des contrôles sanguins : " De la rigolade ! Quand les médecins chargés d'effectuer les prélèvements sanguins débarquaient à 6h30, les coureurs avaient jusqu'à 8h15 pour faire baisser leur taux hématocrite,
alors qu'il suffit d'un gros ¼ d'heure pour le faire. En gros, on " chasse " un litre d'eau dans le sang avec une perfusion comprenant 0,08% de sodium qu'on injecte à gros débit, car c'est sans risque, et le tour est joué. 2
0 minutes plus tard le taux descend de trois barres environ. On avait avec nous une petite machine dotée d'une centrifugeuse pas plus grosse que deux paquets de cigarettes pour contrôler la vielle le taux hématocrite. Ça vient d'Allemagne, je crois. Au début, on avait qu'une machine de ce genre, parce que ça coûte quand même 4000 balles, mais les gars faisaient la queue. Maintenant, presque tous les coureurs concernés ont la leur. Six des neuf coureurs de Festina qui ont fait le Tour 98 en ont une.