Silver0l a écrit :lhibou a écrit :Silver0l a écrit :
Malgré les manœuvres dilatoires de l'AMA pour retarder sans cesse le verdict, la vérité devrait enfin éclater la semaine prochaine, et Contador définitivement innocenté.
Bien innocenté le Contador

Quant on sait pas le mieux c'est encore de fermer sa gueule mon cher silver

Pour éviter le HS total, voir le fil sur Contador...
C'est toi qui est "HS" et ridicule à la ramener en interprétant à ta convenance les derniers évènements.
Quant à Armstrong :
http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... -la-guerre
Cyclisme: Armstrong a gagné une grande bataille, pas encore la guerre
La justice fédérale américaine a classé l'affaire Lance Armstrong car ses chances de succès étaient minces dans un procès mais le septuple vainqueur du Tour de France n'est pas encore complètement tranquille car l'agence antidopage américaine (Usada) poursuit sa propre enquête. ( © AFP Neilson Barnard)
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LOS ANGELES (Etats-Unis) (AFP) - La justice fédérale américaine a classé l'affaire Lance Armstrong car ses chances de succès étaient minces dans un procès mais le septuple vainqueur du Tour de France n'est pas encore complètement tranquille car l'agence antidopage américaine (Usada) poursuit sa propre enquête.
Pourquoi l'enquête fédérale a-t-elle été abandonnée ?
L'explication la plus plausible est
que le ministère public a fait une analyse coût/avantage 
de son action et en a déduit que les chances de succès d'un procès contre Armstrong étaient trop maigres par rapport aux ressources nécessaires pour mener à bien son enquête.

Le Texan bénéficie d'une excellente image de marque aux Etats-Unis, au moins autant pour ses sept victoires au Tour de France que pour les centaines de millions de dollars qu'il a levés via sa fondation Livestrong au profit de la lutte contre le cancer, une maladie qu'il a lui-même vaincue en 1997. Comme le résume Chris Manderson, un avocat de l'ex-cycliste Tyler Hamilton, dans le quotidien Daily News:
"Vu ce que l'on sait du dossier, (...) le gouvernement avait une affaire délicate à plaider au plan juridique et à expliquer à l'opinion publique."
Où en était l'enquête avant son abandon ?
Officiellement, c'est impossible à savoir. Le grand jury se réunit à huis clos et les témoignages sont classés confidentiels. Les
presque deux ans d'enquête ont toutefois été marqués par des fuites dans la presse, au point que les avocats d'Armstrong avaient en juillet demandé à la justice de forcer les enquêteurs à dévoiler leurs présumés contacts avec des journalistes. On sait que les ex-équipiers Hamilton et Yaroslav Popovich, le préparateur physique Allen Lim et une ancienne aide, Stephanie McIlvain, ont témoigné devant le grand jury. O
n sait aussi que Floyd Landis et Hamilton ont porté de lourdes accusations contre Armstrong mais, vu des Etats-Unis,
leur crédibilité est très douteuse car ils ont menti pendant des années sur leur passé de dopé.

On sait encore que l'agent Jeff Novitzky est allé jusqu'en Europe pour demander la coopération d'autorités policières et antidopage. Au final, Armstrong n'a jamais été entendu par le grand jury

, aucune inculpation n'a été prononcée et il n'y aura pas de procès.
Le verdict clément à l'encontre de Barry Bonds, une personnalité du dossier BALCO, ou la longueur du processus judiciaire contre Roger Clemens, une autre immense star du base-ball soupçonnée de dopage, ont prouvé aux enquêteurs fédéraux qu'un travail acharné de plusieurs années pouvait souvent déboucher sur des résultats décevants de leur point de vue.
Que risquait Lance Armstrong ?
C'est difficile à dire dans le sens où les enquêteurs n'ont jamais révélé quels chefs d'accusation ils poursuivaient. S'il avait été prouvé que l'argent du gouvernement avait indirectement servi à des activités de dopage via le financement de l'équipe US Postal, avec laquelle Armstrong a gagné six de ses Tours de France, alors le délit de fraude aurait été constitué et aurait entraîné une peine de prison pour les fautifs. Selon Me Manderson, un trafic de produits dopants non lié à des fonds public n'aurait entraîné que des sanctions symboliques: "Le fait qu'il y a eu dopage ne signifie pas pour autant qu'un crime fédéral a été commis".
Armstrong est-il débarrassé de toute menace ?
L'Américain a gagné une bataille, et quelle bataille, mais pas encore la guerre. Ce volet judiciaire, que le Texan a qualifié de "distraction",
est refermé mais il reste l'Usada, qui a immédiatement prévenu que sa propre investigation continuait et qu'elle comptait bien se procurer "les éléments recueillis lors de l'enquête fédérale". Reste qu'Armstrong a gagné son dernier Tour de France en 2005 et que le délai de prescription pour l'action disciplinaire en matière de dopage est de huit ans.
© 2012 AFP