cognito ergo sum ( ou kkchose dans ce genre )

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
NickTheQuick
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Message non lu par NickTheQuick »

Boubou a écrit :
NickTheQuick a écrit :
jb de lunel 34 a écrit :....merci le 710! :D
:sm6: mais de rien, mon cher JB :lol: :wink:

Nick
Et ben dites donc mossieur Ze Quick, seriez pas devenu revendeur officiel de Polar ? :wink:
Que nenni 8) , par contre si je pouvais devenir revendeur officiel de fourche Easton, ça m'arrangerait :lol: :lol: :lol:
A bientôt et bonne course demain :wink:

Nick
jb de lunel 34
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Message non lu par jb de lunel 34 »

en 650 ta fourche??? :lol:
NickTheQuick
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Message non lu par NickTheQuick »

jb de lunel 34 a écrit :en 650??? :lol:
Hélas non :oops: les minorités ont pourtant toujours raison, je le sais bien, c'est Chamach et Rear Flat qui n'arrêtent pas de me le répéter :wink:

Nick
jb de lunel 34
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Message non lu par jb de lunel 34 »

on va former le clan des mini-vélos..... :lol:

désolé Spin de te pourrir ton post!
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Ben boost
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Message non lu par Ben boost »

jb de lunel 34 a écrit :on va former le clan des mini-vélos..... :lol:

désolé Spin de te pourrir ton post!
J'adhère au 650 Power Team Of the Death qui Déchire Tout en 650.

Désolé aussi Spin...
Stf
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Message non lu par Stf »

Ne serait-ce pas "Puto ergo sum": je pense donc je suis (qui au féminin donne je pense donc j'essuie :roll: ) :arrow:

Quant à la perception de l'état de grâce (ou flow) par l'athlète, j'ai pu observer (du temps de ma jeunesse ou l'on pouvait être athlète HN sans devoir mesurer tous les paramètres en long en large et en travers) que cet état se découvre sur le terrain et d'ailleurs pas forcément en début d'épreuve. Perso, mes indices étaient le FCR qui passait en dessous de 40 combiné avec un poids "sec" sans bobos aucun, ni rhume ou autre inflammation locale. De mémoire, j'avais noté que la semaine précedente se présentait souvent comme épouvantable d'un point de vue entrainement (fatigue, mal aux jambes, etc...). J'avais noté également que ma perception visuelle était décuplée (le mot n'est pas trop faible) et que le monde me paraissait "lent".
JE (c'est tout à fait perso) pense qu'il s'agit d'un état "maladif" instable et évanescent très semblable d'un point de vue "symptomes" au surentrainement. Il ne faut donc pas essayer de capter et prolonger cet état sous peine de coup de fatigue, inflammation, blessure etc...j'en passe.

Reste à le programmer: euh...?
Cet état, toujours basé sur mon expérience, dure 1 journée tout au plus (voire moins). Le planifier (si cela s'avère techniquement possible) implique donc probablement une rigueur et des qualités d'observation exceptionnelles.
Pour ma part, je n'ai pas réussi à "codifier" un schéma type systématique pour reproduire cet état (cad qu'en reproduisant un schéma identique à l'aide du carnet d'entrainement :wink: je n'ai pas obtenu le même résultat). Je n'ai pas non plus observé de périodicité remarquable. Par contre on peut en avoir plusieurs par an (jusqu'à 3 en ce qui me concerne) et deux états de grâces consécutifs sont éloignés de plusieurs mois.
Pour revenir à la rigeur, je notais mes séances d'entraînements mais pas mes séances de repos, ni mon alimentation. Je ne connais pas d'athlète qui note de façon rigoureuse ses "séances de repos", pas plus que son alimentation. Intuitivement, je pense qu'il faut chercher dans cette direction...
Je note, pour côtoyer qques coachs tri ces derniers temps, que les plannings sont des plannings d'entrainements sans planification [u]explicite[/u] des repos (type, durée, "intensité"). Or, chacun reconnaîtra avec moi que c'est l'association stimulation-repos qui fait la qualité d'une préparation.

En conclusion: les axes de recherche seraient, pour moi, la définition et la quantification "des" repos" (il existe probablement plusieurs qualités-intensités de repos comme il existe des qualités de charge) et couplé directement sur le couple repos-charge un suivi rigoureux de l'alimentation.
J'aimerais avoir du temps pour le faire :roll:
J'espère, pour une fois, avoir apporté une contribution au débat :?
Jeff
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Message non lu par Jeff »

J'avais noté également que ma perception visuelle était décuplée (le mot n'est pas trop faible) et que le monde me paraissait "lent".
Je confirme !!! J'ai déja été dans de telles états au judo et au water-polo, et c'était à chaque fois des grands jours...

P'tain c'était y a longtemps :?
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nounouilletrail
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Message non lu par nounouilletrail »

en 16 ans de tri, j'ai observé chaque année des périodes plus ou moins longues d'etat de grace. je le ressend surtout en course a pied ou alors j'ai un peu une sensation de legereté, ou tout passe, sans forcer,...
en vélo, c'est la moulinette, ...
par contre jamais d'etat de grace en natation, fesant parti du clan des enclumes :wink: :lol:
j'ai réussi a programmer certains pics de formes, mais jamais d'etat de grace
pourtant je note tout depuis 16 ans, je me plonge souvent dans mes carnets, mais je ne trouve rien de clair: volume intensité repos???
Personnellement, le seul lien entre etat de grace et etat de disgrace sont plus liées a certaines semaines de l'année. Avec des entrainements trés différents, je suis toujours trés bien ou trés mal ,chaque année, les meme semaines...sur les meme course???
Romu
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Re: cognito ergo sum ( ou kkchose dans ce genre )

Message non lu par Romu »

Sujet qui m'intéresse. La fatigue, d'accord, on connaît, on peut anticiper, mais la forme, peut-on la prévoir ?

Il faudrait dans un premier temps s'entendre sur ce qu'on appelle la forme. Comme nounouilletrail, j'appelerais plutôt cela l'état de grâce.

Mais laissez-moi vous proposer les réponses comme elles me viennent.

spin a écrit : 1) comment "mesurez" vous votre pic de forme ( sans parler de ses logiciel marketing ) ...?
D'après mes expériences, le seul moyen de mesurer la forme est de tester le bonhomme en compétition. Le peu de fois où j'ai été en forme, voilà à peu de choses près ce qu'il se passe. C'est en cyclisme surtout que cela s'avère : on ne comprend pas pourquoi les autres concurrents roulent si lentement, et que, à cette vitesse-là, "ça va rentrer derrière". On peut alors accélérer franchement en déposant le(s) type(s) avec qui on roulait habituellement sur des compètes, avec une facilité déconcertante. Par ailleurs, j'ai toujours la surprise de pouvoir faire ce que je veux (en général accélérer) quand je veux, avec succès, et sans ressentir de contre-coup immédiat (la sensation d'être infatigable, quoi...). En fin d'épreuves, on vient me voir pour me féliciter (ça n'arrive jamais... sauf par mes proches, et encore).

Conclusion : je n'ai vraiment jamais "senti" la forme, je n'ai fait que la constater. Difficile de la mesurer, malheureusement. Une chose qui apparaît de manière récurrente : il n'y a jamais de douleurs musculaires, pendant un pic de forme, ni de fatigue prolongé. Comme c'est agréable de pratiquer sans cette douleur qui nous poursuit à longueur d'année. J'appelle ça "ne pas sentir les pédales".
spin a écrit : 2) ou 1bis) avez vous les même reppert en nat , véo , course à pied ( par exemple est ce que vous vous jugez sur la capacité d'avoir une bonne technique en nat , beaucoup de force en bike , et un facteur respiratoire en cap ?)
En natation, ça serait : beaucoup d'aisance musculaire, avec de l'amplitude à ne plus savoir quoi en faire et de la souplesse, pas de douleurs musculaires.
En cyclisme : beaucoup de force, les bosses avalées assis comme dans un fauteuil.
A pied : beaucoup de rebond, de tonicité, pas de douleurs musculaires.

spin a écrit : 3) quelle attitude adoptez-vous face au pic de forme ?
( je tape dans la forme ou je gère la charge de manière très pointue ou c'est un pur hasard alors faut vite que je trouve une compet )
Malheureusement, je n'ai jamais pu prévoir les pics de forme avant un objectif majeur. C'est comme ça. Je me suis toujours retrouvé par hasard avec ce genre de sensations au départ d'une course, dont je n'ai jamais pu profiter pleinement (gâchis), sauf une fois, où j'ai pu déceler toute cette aisance pendant une semaine d'entraînement, qui m'a permis de gagner mon seul et unique triathlon (MD). La forme a toujours été fugace (jamais plus de deux semaines). De mémoire, j'ai toujours eu tendance à la disperser un peu trop aux entraînements. Quel con !!

En espérant avoir apporté quelque chose...
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nounouilletrail
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Message non lu par nounouilletrail »

certain jours, rarement en competition, j'ai vraiment la sensation que je pourrais continuer a fond, pendant des heures et des heures sans la moindre souffrance, je suis obliger de me frainner a pied surtout, ca fait peur, ca dure 1 jours ou un semaine, c'est arrivé une foie en mars, 1 h cap le matin ,10 min de 30 30, 2 h velo l'apres midi ou j'ai rien senti malgres la belle bosse, avec un enchainnement prevus de 20 min qui s'est transformer en 1h 30 de course de montagne avec600 D+, 20 Km environ tellement c'est un regal, ca a duree un jours et je comprend pas pourquoi .... :roll:
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Message non lu par sylvLB »

j'viens de taper une page et mon ordi viens de se planter avec l'orage :evil:

J'ai pas envie de recommencer pour l'instant mais j'aurai peut etre l'occasion de rencontrer Spin sur le terrain alors en discutera

Pour les autres j'essaierai de retaper quelquechose.... :lol:
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nounouilletrail
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Message non lu par nounouilletrail »

sans plaisanterie aucune, j'ai réaliser quelques une de mes meilleures courses 2 ou 3 jours aprés une bonne cuite, avec sortie en boite et consommation sans moderation de toutes sorte d'alcool... :oops: :oops: :oops: alors l'etat de forme j'y comprend vraiment rien :lol: :lol: :lol:
l'acool est t'il considerer comme produit dopant, j'ai honte :oops: :oops: :oops:
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nounouilletrail
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Message non lu par nounouilletrail »

je tien a preciser que la plus part du temp, ce type de preparation avant course a totalement tournee a la catastrophe et je deconseille vivement d'essayer...
:oops: :oops: :oops: :oops: honte sur moi :oops: :oops: :oops:
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

nounouilletrail a écrit :certain jours, rarement en competition, j'ai vraiment la sensation que je pourrais continuer a fond, pendant des heures et des heures sans la moindre souffrance, je suis obliger de me frainner a pied surtout, ca fait peur, ca dure 1 jours ou un semaine, c'est arrivé une foie en mars, 1 h cap le matin ,10 min de 30 30, 2 h velo l'apres midi ou j'ai rien senti malgres la belle bosse, avec un enchainnement prevus de 20 min qui s'est transformer en 1h 30 de course de montagne avec600 D+, 20 Km environ tellement c'est un regal, ca a duree un jours et je comprend pas pourquoi .... :roll:
Il y a eu une époque où je me tapais des sorties vélo de 240 bornes en montagne, sans fatigue, sans rien, y aurait pu avoir 50 bornes de plus... j'étais encore efficient en fin d'entraînement, genre rouler à 47 km/h de moyenne d'Annot à Nice dans la plaine du Var (ceux qui connaissent) et puis le dimanche, faire ce que voulais en course, combler 2 minutes d'échappée, tout seul, regarder les gars et les déposer où je voulais et repartir à la maison à vélo (70 km) pour le fun, pour le paysage...

Cet état de forme, je l'attribuais à mon volume d'entraînement, la diététique, mes étirements quotidiens... Mais ça, c'était toute l'année !
Alors, comment expliquer ? A la lecture de mes carnets d'entraînement sur plus de 10 ans de pratique, je me suis rendu compte que j'avais des périodes fastes comme le mois de mars, de juillet et septembre-octobre. Le reste de l'année, je végétais, j'étais pas manchot, mais je ne voltigeais pas. J'avais beau essayer les trucs et astuces pour se sentir plus léger (tisanes dépuratives, sirop diététique dépuratif du foie, arnica 7 ch, sarcolacticum acidum 7 ch, huiles de massage, etc), ça ne fonctionnait pas... alors qu'en juillet, par exemple, je mangeais et buvais un peu ce qui traine à cette époque de l'année (vin, bière, grillades + virées nocturnes + fille(s) :oops: ) et je me sentais au top.

Et puis, je me suis dit : et avant, avant que je fasse du sport, j'étais comment ? Là, :idea: , je me suis rendu compte qu'à l'école, au collège, au lycée et à la fac, mes périodes fastes étaient les mêmes, c'est-à-dire mars, septembre, octobre... le reste de l'année scolaire, ça me faisait chier, pire, je me suis fait régulièrement virer (p'tite semaine...) de mes établissements scolaires en février, toujours en février :!: .
Des années après, en sport, le mois de février a toujours le pire, moralement aussi, une période toujours pénible à passer...

J'en ai conclu, en fait, que j'avais des périodes "avec" et des périodes "sans" depuis mon enfance. Et que si j'avais des compétitions importantes à envisager, je devais plutôt me décider à les courir en mars, juillet, septembre et octobre, mais pas le reste de l'année et surtout pas en février. J'ai appris tout un tas de choses plus tard sur les biorythmes et notre horloge interne, intéressants, qui a conforté ce que je pensais de ces hauts et de ces bas.
Voilà, vous savez tout. :wink:
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nounouilletrail
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Message non lu par nounouilletrail »

meme remarque au niveau des periodes, avril, juillet jusqu'au 20 aout sont mes periodes +++++, fevrier, octobre novembre sont plutot les periodes negative a tous point de vue sport, etude, santé moral, cela apparait bien dans mes carnets d'entrainnement, 15 carnet et demi...
il est evident qu'il y a des biorytmes....
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