Faut-il s'inquiéter de grosses baisses de moral sur les longues sorties vélo solitaires ?
C'est plutôt le contraire qui se produit chez moi...il m'est déjà arrivé parfois de quitter mon chez-moi avec le moral en vrac (préoccupations sur tel délai, tel truc à faire, tel truc à écrire)...donc en faisant les premiers 20-30 km en ressassant divers trucs et en trouvant le temps long....puis subitement après quelques kilomètres tout s'évapore, je rentre à la maison toute gaie avec les idées plus claire (des solutions trouvées, etc.) !
Après 3h de sortie environ, si le contexte est un peu difficile (fatigue, pluie, temps gris,...), j'ai tendance à ressasser mes problèmes persos...Mais quand je rentre à la maison cela va déjà mieux...
Attennnds c'est normal ça

Quand il fait dégueu ou qu'on est naze, forcément que le temps passe plus lentement et que le moral en prend un coup (ennui = > envie que les kms défilent plus vite => terreau fertile pour les pensées négatives). Bon, y en a bien qui adorent la pluie et les nuages, mais..................franchement, ne t'inquiète pas ! As-tu eu l'occasion de rouler 4-5h par beau temps avec des jolis paysages ?
j'ai peur que sur ironman (projet de l' été prochain) cela me fasse craquer moralement.
Sur IM, le contexte est très différent....incomparable^^ Ne pars surtout pas avec une telle crainte !
Cela vous est-il déjà arrivé ? savez-vous pourquoi cela fait ça ? (la fatigue agit aussi rapidement sur le moral ? ).
Oui, ça m'est déjà arrivé. Temps merdique et pas de jambes = mental qui est en vrac (impatience, envie d'en finir) mais alors dans ces cas-là, j'me fais pô chier et je rentre chez moi... Pourquoi cela fait ça = parce que dans ces moments-là, on se pose des questions existentielles : "Pourquoi je roule alors qu'il fait moche et que j'ai d'autres choses à foutre ?" - "Pourquoi je repars m'entraîner alors que j'ai pas les jambes aujourd'hui ?"
Donc avant de sortir, demande-toi : "Est-ce que j'en ai envie ?"
Et...je peux te dire que....oui, la fatigue agit sur le moral... Me concernant, elle agit à mort sur le moral

Quand je suis naze, j'évite tout simplement de m'entraîner parce que je sais que ça va me casser le moral (pourquoi j'en chie autant, est-ce que ça va aller mieux, etc...)
Et puis si tu veux casser la routine de ta sortie, arrange-toi pour y caser une pause tourisme ou casse-croûte^^
Lorsque je m'étais tapé une sortie de 210 bornes cet été, j'avais programmé une halte pour mater des cascades et une traversée de village médiéval (dans lequel j'avais acheté un casse-dalle pour le lunch) donc la sortie avec des buts didactiques et culinaires

Tu peux te mettre en mode touriste (pour un vrai lâcher-prise, pour le plaisir intrinsèque d'avaler de la borne) ou en mode qualitatif (avec les haltes pour la récup afin de fractionner la sortie).
Aussi, rien ne t'empêche de te prendre un mp3 (si tu aimes écouter la musique en mode "nomade"). Même si je préfère rouler dans le silence pour rester concentrée, il m'est arrivé de finir des sorties longues bien entamée (les derniers cols.....

) et dans ces cas-là, je dégainais mon mp3 (un seul écouteur...oreille droite pour entendre les voitures à gauche....et encore, le son de la musique était réduit) et yaouuuuuhhhh le regain d'énergie en entendant mes ziques favorites^^
Et dernière astuce pour pimenter tes sorties : prépare-toi un parcours sur openrunner, puis lance-toi sur les routes avec une carte michelin...........en mode "course d'orientation"...... Objectif = choper la D924 puis gagner le village de truchose, 2 km plus tard faut prendre la D10 et partir vers le Nord jusqu'au vieux moulin, etc

A la cool ou à bloc, selon tes préférences !
Voili voilou, fais-toi plaisir, ne psychote pas trop sur ton futur IM parce que ça, c'est une tout autre histoire (ça ira tout seul pendant la course, tu verras)
