Cyclisme | 11 septembre 2011
1 Commentaire Tweet Longo contre-attaque
"Excédée", la championne va contester l’un des avertissements infligés par l’Agence française antidopage.
Devant son chalet, sur les hauteurs de Grenoble, seules ses chèvres profitent du soleil. Jeannie Longo reste dans l’ombre et silencieuse, soutenue par son mari et entraîneur Patrice Ciprelli. La santé fragile de son père, à Saint-Gervais, la préoccupe au plus haut point. Mais la sportive préférée des Français, 52 ans, prépare sa réponse. Si elle ne nie pas la réalité des trois manquements à la procédure de localisation qui l’exposent à une suspension, comme l’a révélé L’Équipe, Longo veut faire entendre ses arguments. Lundi matin, son avocat Bruno Ravaz demandera formellement une audience devant le Conseil des experts de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), seul organe capable d’annuler un avertissement. Si elle est reçue, la contestation portera sur le troisième avertissement, infligé après le no show constaté en juin dernier aux États-Unis par les contrôleurs de l’Agence américaine antidopage qui l’avaient manquée à son hôtel. Un rendez-vous avait été proposé entre le 22 et le 29 août par l’AFLD pour que Longo vienne s’expliquer, mais elle n’avait pas reçu à temps ce courrier daté du 17 août. Seuls les deux premiers avertissements ont été déjà validés par l’AFLD.
Plainte contre Papp
Jeannie Longo, réputée irréprochable, refuse de se laisser faire. "Elle sait qu’elle est fautive par rapport aux contraintes du système de localisation (l’emploi du temps quotidien entre 6 et 23 heures et le lieu de résidence doivent être communiqués à l’avance pour permettre les contrôles inopinés hors compétition). Mais elle les trouve insupportables, explique son avocat. Elle se sent excédée,


Si son tweet a été effacé, Papp s’est dit prêt à témoigner devant la justice.
