Vive le sport ?

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
Avatar de l’utilisateur
IronPion
Messages : 3347
Inscription : 07 sept. 2006, 20:45
Localisation : Tourainie Centrale
Contact :

Re: Vive le sport ?

Message non lu par IronPion »

Comme la guerre juridique "Réal-Barca"... Là aussi, vive le sport !!!
So good... Always smiling before... And now (10 janvier 2009) : Show must go on... !
    http://www.fabricepion.com
      NOUÂTRE : www.nouatre-triathlon.com
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      Richie a écrit :Le foot se distingue encore : la discrimination positive à l'envers :idea:

      http://www.sofoot.com/la-bombe-de-media ... -news.html

      La bombe de Mediapart La bombe de Mediapart

      28 avril 2011

      Le site Mediapart vient de sortir une information qui pourrait faire du bruit dans le monde du ballon rond hexagonal.

      Selon le pure-player, la FFF aurait validé le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays. Dans une enquête à charge contre la Fédé intitulée « Foot français : les dirigeants veulent moins de noirs et d’arabes », les journalistes de Mediapart mettent en cause le sélectionneur national, Laurent Blanc, qui aurait donné son aval pour une telle mesure.

      Affaire à suivre...

      RD
      Blanc a la mémoire courte ou une mémoire :D "sélective" :D :idea:
      Thuram va lui foutre un coup de boule :!: Sans lui, contre la Croatie... :idea:

      http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... clone.html

      Blanc dans l'oeil du cyclone
      Au lendemain des différents démentis, Médiapart a diffusé le verbatim de la réunion du 8 novembre, au cours de laquelle a été évoquée la mise en place de quotas discriminatoires.

      Mediapart a sorti samedi le verbatim de la réunion de novembre dernier. L'honnêteté de Laurent Blanc est mise à mal.(EQ)
      Au lendemain du démenti de Laurent Blanc concernant le projet de quotas discriminatoires, Mediapart a décidé de passer à la deuxième phase de ses révélations, comme ce fut le cas lors de l'affaire Bettancourt. Le site d'information diffuse ce samedi le verbatim d'une réunion officielle qui s'est tenue le 8 novembre 2010, à laquelle ont participé une vingtaine de cadres, responsables de la DTN et entraîneurs nationaux, dont Laurent Blanc, François Blaquart, le DTN, Erick Mombaerts, le sélectionneur des Espoirs, et Francis Smerecki, en charge des moins de 20 ans. Le sujet de la discussion, qui pose un gros problème au sélectionneur, concerne les jeunes à la double nationalité, qui sont formés en France et choisissent ensuite de défendre les couleurs de leur pays d'origine.

      «ON PEUT BALISER, EN NON-DIT, SUR UNE ESPÈCE DE QUOTA. MAIS IL NE FAUT PAS QUE CE SOIT DIT». FRANÇOIS BLAQUART.

      A la question d'Erick Mombaerts, «est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité?», Laurent Blanc se lance : «Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup [...] A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. Et ça n'a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l'équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu'après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément.» «Donc il faut 30% ? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, ndrl)?», enchaîne Mombaerts. La réponse de Blaquart est sans concession : «Même pas». «On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit», poursuit-il.

      Vif échange entre Smerecki et Blanc

      S'ensuivra un vif échange entre Laurent Blanc et Francis Smerecki, qui dénonce une politique discriminatoire. «Si le mec a envie d'être international, c'est quand même normal qu'il aille vers un pays où il va pouvoir jouer. Je pense que c'est humain quand même», avance Smerecki, qui poursuit, un peu plus tard dans la conversation : «Première chose, c'est discriminatoire [...] Ce qui me gêne sur le fond, c'est (qu'il y a) celui qui a la possibilité d'être français-français et d'aller avec Laurent, et celui, parce qu'il n'a pas assez d'aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c'est celui-là que vous voudriez éliminer. C'est impossible.» «C'est pas forcément l'éliminer», reprend Blaquart. «Le limiter ? Ça veut dire que vous allez garder lesquels? Les blancs ? Les moins bons ?», s'insurge Smerecki.

      QU'EST-CE QU'IL Y A ACTUELLEMENT COMME GRANDS, COSTAUDS, PUISSANTS ? LES BLACKS. DIEU SAIT QUE DANS LES CENTRES DE FORMATION, DANS LES ÉCOLES DE FOOTBALL, BEN Y EN A BEAUCOUP.» LAURENT BLANC

      Laurent Blanc intervient de nouveau : «On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d'autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes (...) Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: "Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas".» Et Mombaerts de conclure : «Est-ce qu'on peut essayer de proposer avant la fin de l'année un projet (...), s'attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, au détriment peut-être de l'individu. Mais le jeu, forcément, ça va être d'intégrer d'autres types de joueurs. Parce que le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs.» Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, est venu clore les débats, mais il n'a pas participé pas à la réunion. - Rédaction
      braziou
      Messages : 12521
      Inscription : 16 avr. 2005, 02:04
      Localisation : La Réunion

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par braziou »

      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      braziou a écrit :le DTN Blaquart au placard
      http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... pendu.html
      La place va être libre pour Domenech :arrow:
      Avatar de l’utilisateur
      jmboma
      Messages : 7824
      Inscription : 11 août 2007, 10:58
      Localisation : Villeurbanne
      Contact :

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par jmboma »

      Les déclarations de Mombaerts sont hallucinantes. Lui aussi il doit dégager.
      «Est-ce qu'on peut essayer de proposer avant la fin de l'année un projet (...), s'attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, au détriment peut-être de l'individu. Mais le jeu, forcément, ça va être d'intégrer d'autres types de joueurs. Parce que le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs.»
      Récits de courses :
      http://jmbomablog.unblog.fr/
      Avatar de l’utilisateur
      jmboma
      Messages : 7824
      Inscription : 11 août 2007, 10:58
      Localisation : Villeurbanne
      Contact :

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par jmboma »

      Récits de courses :
      http://jmbomablog.unblog.fr/
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      André MERELLE, ancien responsable du centre de formation de Clairefontaine, "viré" par le DTN, lui même suspendu ce jour, vient de déclarer sur Europe 1 que l'histoire de la double nationalité était un faux argument et qu'à plusieurs reprises "l'ancien" DTN s'était plein de la trop grande prépondérance de joueurs noirs ou arabes. Il ne s'intéressait pas de savoir s'ils avaient potentiellement la double nationalité...

      André MERELLE lui répondait qu'il prenait les meilleurs, point.

      Autant dire que le suspendu à titre provisoire va sûrement l'être à titre définitif, vus les propos rapportés qui confirment / confortent sur le fond l'article de Mediapart...

      Juste comme cela en passant, il doit y avoir des élections à la FFF dans pas longtemps... :D
      Des infos qui sortent au bon moment... :idea:

      Quel bordel le foot :!:
      braziou
      Messages : 12521
      Inscription : 16 avr. 2005, 02:04
      Localisation : La Réunion

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par braziou »

      on est en plein dans l'actu ( v avec les tunisiens qui cherchent à entrer en France), sujet sensible , avec en toile de fond la montée du FN et 2012...
      Jouanno en tout cas, n'aime pas le Foot , c'est clair :
      - elle n'aurait pas repris Evra et Ribery à la place de Blanc
      - elle n'a pas assisté à la finale de la coupe de la Ligue
      - elle ne connait pas l'affiche de la coupe de France
      http://www.youtube.com/watch?v=ukviY6SPj48 à 2min25
      -elle sanctionne le DTN avant la fin de l'enquete
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      braziou a écrit :on est en plein dans l'actu ( v avec les tunisiens qui cherchent à entrer en France), sujet sensible , avec en toile de fond la montée du FN et 2012...
      Jouanno en tout cas, n'aime pas le Foot , c'est clair :
      - elle n'aurait pas repris Evra et Ribery à la place de Blanc
      - elle n'a pas assisté à la finale de la coupe de la Ligue
      - elle ne connait pas l'affiche de la coupe de France
      http://www.youtube.com/watch?v=ukviY6SPj48 à 2min25
      -elle sanctionne le DTN avant la fin de l'enquete
      Elle le sanctionne car il a "menti" : avant que Mediapart ne publie les extraits diffusés hier, il y avait eu des démentis où étaient dits que cela n'avait jamais été évoqué, ce qui est manifestement faux.
      Donc, le mensonge est établi avant même la fin de l'enquête.
      C'est un fonctionnaire payé par l'Etat, il a menti à sa ministre, il est susceptible de poursuites pénales, normal qu'il soit suspendu :idea:

      En plus, il y aurait des enregistrements de la réunion :D

      Blanc aussi avait démenti... :D mais lui, il dépend de la FFF.
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      1ère sortie de Thuram :

      http://www.boursorama.com/lifestyle/det ... be81bf2173


      Thuram : «Au coeur d'un scandale»

      Lilian Thuram a réagi dimanche aux révélations de Médiapart. «Nous n'avons pas encore des preuves, mais il est clair que nous sommes au coeur d'un scandale», a-t-il déclaré.

      «J'ai bien peur que ce soit vrai et que l'on soit au coeur de quelque chose de très grave.»
      Lilian Thuram a réagi dimanche dans Téléfoot aux révélations de Médiapart, concernant la mise en place de quotas discriminatoires au sein des structures fédérales. Révélations qu'il trouve «incroyables». «J'ai été déstabilisé. Je me suis dit que c'était faux, a déclaré le recordman des sélections en Bleu (142 capes). J'ai passé des coups de fil, à Noël Le Graët, aux membres de la DTN. Nous n'avons pas encore des preuves, mais il est clair que nous sommes au coeur d'un scandale.»

      Concernant le coeur du problème et les joueurs binationaux, Thuram a estimé qu'il s'agissait «d'un faux problème». «Il y en a certains qui vont jouer avec d'autres pays, c'est ceux dont l'équipe de France n'a pas voulu. Ils jouent pour quel pays Karim Benzema, Samir Nasri et Yann Mvila ? Quand vous partez avec la mauvaise analyse, à la fin vous avez forcément les mauvaises propositions».
      Quand aux différents préjugés que Médiapart révèle dans le verbatim de la réunion du 8 novembre, Thuram s'énerve. «Quand est-ce qu'on va sortir de ces préjugés sur les couleurs de peau ? Quand est-ce qu'on va arrêter de dire que lorsque vous êtes noirs, vous courrez plus vite ? Que lorsque vous êtes noir, vous êtes moins intelligent ?» - Rédaction

      Richie a écrit :
      Richie a écrit :Le foot se distingue encore : la discrimination positive à l'envers :idea:

      http://www.sofoot.com/la-bombe-de-media ... -news.html

      La bombe de Mediapart La bombe de Mediapart

      28 avril 2011

      Le site Mediapart vient de sortir une information qui pourrait faire du bruit dans le monde du ballon rond hexagonal.

      Selon le pure-player, la FFF aurait validé le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays. Dans une enquête à charge contre la Fédé intitulée « Foot français : les dirigeants veulent moins de noirs et d’arabes », les journalistes de Mediapart mettent en cause le sélectionneur national, Laurent Blanc, qui aurait donné son aval pour une telle mesure.

      Affaire à suivre...

      RD
      Blanc a la mémoire courte ou une mémoire :D "sélective" :D :idea:
      Thuram va lui foutre un coup de boule :!: Sans lui, contre la Croatie... :idea:

      http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... clone.html

      Blanc dans l'oeil du cyclone
      Au lendemain des différents démentis, Médiapart a diffusé le verbatim de la réunion du 8 novembre, au cours de laquelle a été évoquée la mise en place de quotas discriminatoires.

      Mediapart a sorti samedi le verbatim de la réunion de novembre dernier. L'honnêteté de Laurent Blanc est mise à mal.(EQ)
      Au lendemain du démenti de Laurent Blanc concernant le projet de quotas discriminatoires, Mediapart a décidé de passer à la deuxième phase de ses révélations, comme ce fut le cas lors de l'affaire Bettancourt. Le site d'information diffuse ce samedi le verbatim d'une réunion officielle qui s'est tenue le 8 novembre 2010, à laquelle ont participé une vingtaine de cadres, responsables de la DTN et entraîneurs nationaux, dont Laurent Blanc, François Blaquart, le DTN, Erick Mombaerts, le sélectionneur des Espoirs, et Francis Smerecki, en charge des moins de 20 ans. Le sujet de la discussion, qui pose un gros problème au sélectionneur, concerne les jeunes à la double nationalité, qui sont formés en France et choisissent ensuite de défendre les couleurs de leur pays d'origine.

      «ON PEUT BALISER, EN NON-DIT, SUR UNE ESPÈCE DE QUOTA. MAIS IL NE FAUT PAS QUE CE SOIT DIT». FRANÇOIS BLAQUART.

      A la question d'Erick Mombaerts, «est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité?», Laurent Blanc se lance : «Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup [...] A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. Et ça n'a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l'équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu'après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément.» «Donc il faut 30% ? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, ndrl)?», enchaîne Mombaerts. La réponse de Blaquart est sans concession : «Même pas». «On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit», poursuit-il.

      Vif échange entre Smerecki et Blanc

      S'ensuivra un vif échange entre Laurent Blanc et Francis Smerecki, qui dénonce une politique discriminatoire. «Si le mec a envie d'être international, c'est quand même normal qu'il aille vers un pays où il va pouvoir jouer. Je pense que c'est humain quand même», avance Smerecki, qui poursuit, un peu plus tard dans la conversation : «Première chose, c'est discriminatoire [...] Ce qui me gêne sur le fond, c'est (qu'il y a) celui qui a la possibilité d'être français-français et d'aller avec Laurent, et celui, parce qu'il n'a pas assez d'aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c'est celui-là que vous voudriez éliminer. C'est impossible.» «C'est pas forcément l'éliminer», reprend Blaquart. «Le limiter ? Ça veut dire que vous allez garder lesquels? Les blancs ? Les moins bons ?», s'insurge Smerecki.

      QU'EST-CE QU'IL Y A ACTUELLEMENT COMME GRANDS, COSTAUDS, PUISSANTS ? LES BLACKS. DIEU SAIT QUE DANS LES CENTRES DE FORMATION, DANS LES ÉCOLES DE FOOTBALL, BEN Y EN A BEAUCOUP.» LAURENT BLANC

      Laurent Blanc intervient de nouveau : «On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d'autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes (...) Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: "Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas".» Et Mombaerts de conclure : «Est-ce qu'on peut essayer de proposer avant la fin de l'année un projet (...), s'attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, au détriment peut-être de l'individu. Mais le jeu, forcément, ça va être d'intégrer d'autres types de joueurs. Parce que le jeu, c'est l'intelligence, donc c'est d'autres types de joueurs.» Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, est venu clore les débats, mais il n'a pas participé pas à la réunion. - Rédaction
      braziou
      Messages : 12521
      Inscription : 16 avr. 2005, 02:04
      Localisation : La Réunion

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par braziou »

      Thuram devrait regarder la finale du 100m aux JO l'an prochain et il verra que oui , les noirs courrent plus vite
      bcp d'explications , ça changera peut-ete un jour , mais pour l'instant , c'est un fait
      FAYARD
      Messages : 28259
      Inscription : 18 juin 2007, 08:53

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par FAYARD »

      braziou a écrit :Thuram devrait regarder la finale du 100m aux JO l'an prochain et il verra que oui , les noirs courrent plus vite
      bcp d'explications , ça changera peut-ete un jour , mais pour l'instant , c'est un fait
      Cet abruti serait capable de te dire que c'est une illusion a cause de la télé en noir et blanc....franchement en ce moment avec l'actualité pourrie qu'on se tape, faire de cette info la Une, c'est juste déplace .....
      “Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... quart.html

      Merelle enfonce Blaquart
      André Merelle, l'ancien directeur de l'INF, a révélé sur Europe 1 des discussions qu'il avait eues avec François Blaquart. «A chaque fois qu'on parlait de nos joueurs, il disait toujours : "Tous vos Blacks".»
      André Merelle estime plausible les accusations de Médiapart à l'encontre de François Blaquart.(EQ)
      André Merelle estime plausible les accusations de Médiapart à l'encontre de François Blaquart.(EQ)

      André Merelle, l'ancien directeur de l' Institut national du Football (INF), a estimé, samedi soir sur l'antenne d'Europe 1, que François Blaquart «a ce qu'il mérite». Le DTN a été suspendu samedi de ses fonctions par le ministère des Sports et la FFF après les révélations de Médiapart concernant la mise en place de quotas discriminatoires au sein des instances fédérales et notamment de l'INF Clairefontaine. «Je pense que Médiapart ne dit pas de bêtise en ce qui concerne ce sujet là. Ca va tout à fait dans ce que je ressentais lorsque j'étais directeur», a déclaré Merelle, qui a quitté son poste en septembre 2010.

      «II a semble-t-il dans son projet pour le football français essayé de limiter leur nombre, chose que je ne comprends absolument pas, a-t-il poursuivi. Il ne parlait pas de quota explicitement. A chaque fois qu'on faisait un concours et qu'on parlait de nos joueurs, il disait toujours : "Tous vos Blacks". Comme si on faisait exprès de ne prendre que des Blacks et des Beurs au détriment des petits Blancs. Nous, à l'INF, on a toujours pris les meilleurs joueurs qu'on a pu. On ne regardait pas la couleur ni l'origine des gens. Il se trouve qu'à l'arrivée, on avait quand même beaucoup de gens de couleur.» - Rédaction

      http://latta.blog.lemonde.fr/2011/05/02 ... -probleme/

      02 mai 2011
      Pas de Blacks, “pas de problème” ?

      S’il a été vendu avec un sensationnalisme qui a pu nuire à la crédibilité de la démarche, le verbatim de la réunion du 8 novembre au siège de la Fédération, publié par Mediapart samedi, n’est plus contesté à l’issue du week-end. Le débat sur la légitimité de la publication de propos tenus dans un cadre privé peut quant à lui être écarté en ne les jugeant justement pas comme des propos publics. La question est surtout de savoir, maintenant, si leur contenu légitimait ou non leur révélation. La retranscription ne comporte pas de propos explicitement racistes, et elle n’apporte pas la preuve que le système de quotas envisagé a été mis en chantier. Mais le dialogue révèle des conceptions et des modes de pensée consternants à ce niveau de responsabilité au sein du football français et, de glissement en glissement, il témoigne d’une racialisation de la question initiale - celle de la binationalité - au travers d’une inquiétante vision de la formation des joueurs.

      quotas-1-ubdp.1304296295.jpg


      BINATIONALITÉ : UN FAUX PROBLÈME

      Il est légitime que la DTN se pose la question des conséquences de la double nationalité sportive, qui permet à des joueurs ayant effectué toute leur formation en France et évolué dans les sélections nationales de jeunes, d’opter pour une autre sélection à laquelle leur origine leur donne droit. Cette mesure adoptée par la FIFA en deux temps (2005 et 2009) a créé un effet d’aubaine à la fois pour les joueurs et les sélections concernés. Ces “défections” peuvent être amèrement vécues par des formateurs qui, au sein de la FFF, ont pour mission de renforcer l’équipe de France. Pourtant, le problème n’en est pas véritablement un: pour un Moussa Sow, la plupart des joueurs optant pour un autre maillot national évoluent à un niveau moyen et ne manqueront pas réellement à l’équipe de France (même si le phénomène tend aujourd’hui à prendre de l’ampleur – lire “Les ‘binationaux’, enquête sur ces footballeurs français qui ne jouent pas en bleu“).

      Les protagonistes de la réunion ne l’ignorent pas, mais ils en font une question de principe, au travers notamment de “l’attachement au maillot” conçu sous un angle étroitement patriotique. Étroitement, car ces joueurs, quelle que soit leur nationalité sportive, profitent aux clubs français sur le terrain et dans leurs bilans comptables, l’exportation de joueurs étant une ressource majeure pour eux. Ce rétrécissement implique aussi de négliger totalement la satisfaction professionnelle et personnelle de voir un joueur que l’on a formé accéder au haut niveau et devenir international. Parallèlement, n’entre pas en ligne de compte, aux yeux des débatteurs (en dehors de Francis Smerecki, entraîneur des moins de 20 ans), le fait que les joueurs exercent là un droit légitime, et que la France contribue ainsi à renforcer sportivement des pays dont les enfants ont fait et font encore le bonheur du football français [1]. Inconcevable, aussi, semble l’idée que cela puisse être profitable à l’image de la France, pays formateur…


      UNE VOLONTÉ DE DISCRIMINATION

      Malheureusement, la discussion ne s’arrête pas là. D’abord, la mesure proposée est explicitement d’imposer des quotas de joueurs binationaux aux portes des pôles de formation (”même pas” 30%): “Les clubs pros, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent! (…) Nous on travaille pour le football français, on ne travaille pas pour les sélections étrangères”, dit ainsi Erick Mombaerts. Or, cela revient mécaniquement à barrer l’accès des structures fédérales aux jeunes ayant des origines africaines, ceux-ci étant très majoritaires dans le vivier français
      La démarche est clairement discriminatoire, comme le fait remarquer un Francis Smerecki manifestement perturbé par la tournure du débat, et évidemment contraire au droit. Les protagonistes ne s’y trompent pas, qui insistent sur la confidentialité à respecter: “L’idéal effectivement, c’est de dire, mais pas officiellement: de toute façon on ne prend pas plus de tant de gamins qui sont susceptibles de changer (de nationalité, NDLR) à terme” ; “il ne faut pas que ce soit dit” (François Blaquart) ; “On est obligé de le faire sous le coude” (Erick Mombaerts). Difficile, ensuite, de plaider la candeur.

      Plus inquiétant: il apparaît au fil des échanges qu’on n’en était pas seulement au stade des intentions en novembre dernier. Selon Mediapart, le DTN François Blaquart “se dit non seulement favorable à l’instauration d’un quota, mais lâche qu’il a d’ores et déjà passé la consigne à Gérard Prêcheur”, directeur de l’INF Clairefontaine. Cette politique des quotas, loin d’être une simple idée en l’air, est décrite par Mombaerts comme déjà à l’œuvre au sein des clubs: “Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation. Ils le font systématiquement. J’étais à Marseille là. Et Henri Stambouli (directeur du centre de formation de l’OM, NDLR) le met en place sur Marseille. Pareil, ils vont limiter le nombre.”


      “PROTOTYPES DE JOUEURS”

      Déjà accablant, ce projet de discrimination sur le critère de la (bi-)nationalité s’accompagne de fortes ambiguïtés dans le discours, dans la mesure où la conversation finit par rapporter à l’origine la question des critères de sélection qu’il s’agit de transformer: il est bien question de mieux “sensibiliser” les jeunes, de les “aider à (s’)identifier”, mais les intervenants en arrivent à amalgamer le physique des joueurs, leurs qualités techniques et leur mentalité en les liant à leur origine – et donc à leur couleur de peau (lire l’article du sociologue Éric Fassin, qui analyse ces glissements).

      Démarrée sur la question de la binationalité, la question dérive franchement. Laurent Blanc, qui évoquait pourtant le souci de mieux sensibiliser les jeunes à l’appartenance nationale, désigne “les Blacks” et verse tout particulièrement dans cette confusion. Dans ses interventions, il boucle le raisonnement en assimilant profils athlétiques, style de jeu et origine africaine. “Je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. (…) Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les blacks”.

      On entend aussi le sélectionneur recommander de “recentrer” la sélection “surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans” sur des “critères, modifiés avec notre propre culture (…) avec notre culture, notre histoire”. Son invocation de l’exemple espagnol aggrave l’impression: “Je vais vous citer les Espagnols: ils n’ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans. Les Espagnols, ils m’ont dit: «Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas»”. Erick Mombaerts leur oppose les “petits gabarits blancs” et sa conclusion, même si le lien direct est incertain, parachève le malaise: “Le jeu, c’est l’intelligence, donc c’est d’autres types de joueurs. Donc tout est lié, tout est lié!”

      quotas-2-blanc-ubdp.1304297053.jpg


      INDIGENCE DU RAISONNEMENT

      Si Laurent Blanc ne parle que de culture footballistique, cela signifie d’abord qu’il pense que “les Blacks” – déjà réduits au sempiternel stéréotype du Noir “grand, costaud, puissant” (lire l’article de Michel Wieworka) et présumés peu enclins à s’identifier au maillot national – sont également en peine d’assimiler “notre culture” du jeu. Dans l’hypothèse où le sélectionneur évoquerait dans le même temps leur mentalité sous l’angle de leur caractère inassimilable, le cas serait désespérant de la part d’une telle personnalité, investie d’une telle fonction [2]. On se raccrochera à l’hypothèse d’une grande maladresse.

      Tout en laissant au DTN et au sélectionneur national le bénéfice du doute, il faut clamer l’indigence du raisonnement suivi par les plus hauts responsables de la formation française. Leur métier est de repérer et de former les meilleurs jeunes et d’en faire les meilleurs footballeurs possibles. Si leur projet est de redonner une dimension plus technique et moins physique aux joueurs formés, de renouer avec des principes de jeu plus ouverts, il leur incombe de changer les critères (physiques, techniques, voire liés à la motivation) de sélection sans aucune autre considération que l’impératif de recruter les meilleurs à cette aune [3].
      Là, au prétexte (largement fallacieux, répétons-le), de la “fuite” des binationaux, non seulement ils prônent en amont de la démarche une méthode de discrimination par la nationalité, mais de surcroît ils l’accompagnent par des préjugés à la fois physiques, techniques et moraux sur les joueurs concernés. Craignent-ils que “les Blacks” puissent tout aussi bien fournir des petits gabarits techniques et intelligents, ou pensent-ils vraiment qu’ils ne le pourraient pas? [4].


      DISCRIMINATION NÉGATIVE

      Le but de l’enquête commanditée par le ministère au sein de la Fédération est notamment de déterminer si ce programme de discrimination s’est concrétisé, mais la controverse ne saurait s’arrêter là en cas de quitus sur ce point. Si, une fois qu’ils sont révélés, on tolère de tels propos tenus dans le secret des réunions, il n’y aura aucune surprise à les voir devenir, dans quelques années, une politique officielle parfaitement assumée.

      Le choc né des révélations de Mediapart procède moins du constat, hélas maintes fois attesté, de la banalisation des préjugés simplistes qui font le lit du racisme ordinaire, que de l’évidence que des programmes discriminatoires peuvent être évoqués, voire mis en œuvre, en toute bonne conscience par des personnes pour lesquelles on trouve déjà des flopées de témoins prêts à jurer de leur impeccable moralité [5]. S’il faut le condamner, comment s’en étonner? Depuis une dizaine d’années, le football a été instrumentalisé par une cause xénophobe qui s’est nourrie des psychodrames nationaux survenus depuis France-Algérie 2001 jusqu’au fiasco de la Coupe du monde 2010. L’interprétation de ce dernier comme une conséquence de la mentalité de joueurs issus des banlieues a contribué à rendre possible les raisonnements tenus au siège de la Fédération. Raisonnements dont la gravité apparaît d’une tout autre ampleur que celle du vaudeville de Knysna, et bien plus “honteux” pour notre pays…

      L’obsession raciale s’est elle-même enracinée dans la société française tout entière [6]. À ce titre, les conversations de la DTN ne sont que le symptôme, non pas de “dérapages” mais bien du déplacement de ce qui est devenu tolérable ou imaginable. Avec ces projets de discrimination négative, le message envoyé aux jeunes “issus de l’immigration” (puisqu’on les renvoie toujours à cette identité) est absolument désastreux: il s’agit de refermer la porte de cet ascenseur social – aussi illusoires et réservées à une extrême minorité soient les possibilités d’ascension qu’il offre –, en contradiction complète avec les “valeurs” incessamment proclamées du sport, censé incarner une forme pure d’égalité des chances.


      On n’aura pas fait le tour de la question dans cet article, et d’autres interprétations peuvent être faites du débat ainsi révélé (lire par exemple les articles d’Olivier Villepreux ou Daniel Schneidermann). Il reste difficile de se voiler suffisamment la face pour ne pas éprouver une immense tristesse en découvrant la façon dont, fût-ce entre eux, les responsables de la Direction technique nationale conçoivent leur mission et élaborent des politiques de formation.
      [Cet article a également été mis en ligne sur les Cahiers du football]
      [1] D’autant que préempter précocement des joueurs en les sélectionnant dans les équipes nationales de jeunes ne constituait pas une pratique très équitable.
      [2] D’autres citations l’exonèrent d’un racisme ouvert, notamment quand il s’en tient à la question du choix de la nationalité sportive: “Moi c’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C’est pas les gens de couleur, c’est pas les gens nord-africains. Moi j’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c’est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu’on les aide à se déterminer. S’il n’y a que des – et je parle crûment – que des blacks dans les pôles (de préformation, NDLR) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien.”
      [3] Sans occulter non plus que leur institution est à l’origine d’un recrutement orienté vers des morphotypes athlétiques et vers l’enseignement d’une culture tactique défensive. Par ailleurs, ont-ils renoncé à former les joueurs comme des citoyens responsables, susceptibles d’être attachés au maillot et de manifester leur bon esprit collectif?
      [4] Plus accessoirement, ils semblent ne pas avoir conscience de l’impasse dans laquelle leur politique mènerait, notamment pour les sélections de jeunes et les clubs. Francis Smerecki rappelle pourtant: “Si on enlève la totalité des gens qui peuvent choisir, pour une autre sélection éventuellement, je ne sais pas si on a une division. Parce que quelque part, même s’ils vont jouer dans un autre pays, il y a des clubs de Ligue 2 qui vivent avec ces joueurs-là.”
      [5] Notons la charge d’André Mérelle, ancien directeur de l’INF Clairefontaine qui a estimé que François Blaquart avait “ce qu’il mérite”.
      [6] On peut impunément tenir des propos racistes au plus haut niveau de l’État, la xénophobie est devenue un levier électoral comme un autre, les pouvoirs publics ont légitimé la stigmatisation de populations particulières et tenté d’inscrire dans la loi des mesures discriminatoires, la (re)montée du Front national est médiatisée comme un excitant phénomène de marketing politique, etc.
      Avatar de l’utilisateur
      Richie
      Messages : 4669
      Inscription : 30 janv. 2005, 08:34
      Localisation : Sur mes cannes anglaises...

      Re: Vive le sport ?

      Message non lu par Richie »

      http://www.lemonde.fr/imprimer/article/ ... 30778.html

      Un nouveau scandale de matches truqués ébranle le foot italien
      LEMONDE.FR avec AFP | 02.06.11 | 09h17 • Mis à jour le 02.06.11 | 09h40

      Beppe Signori, ici en 2003 sous le maillot de Bologne.REUTERS/© Giampiero Sposito / Reuters
      A peine remis du scandale du "Calciopoli", qui avait provoqué il y a cinq ans le retrait de deux titres à la Juventus ainsi que sa relégation, et des retraits de points à l'AC Milan, la Lazio, la Fiorentina et la Reggina, le football italien se trouve de nouveau secoué par une affaire de matches truqués.

      Tête de gondole du coup de filet des forces de l'ordre, l'ex-attaquant italien Giuseppe Signori a été arrêté mercredi par la police italienne qui a procédé à quinze autres interpellations dans le cadre d'une vaste enquête sur des matches de football présumés truqués, a annoncé l'agende de presse Ansa. Parmi les personnes arrêtées figurent des anciens joueurs de Serie A (1re division), des joueurs en activité de Série B et C ainsi que des dirigeants de clubs de divisions inférieures.

      L'enquête est dirigée par la police de Crémone en collaboration avec des unités de Rome, Naples et Turin, notamment. Les magistrats ont émis sept mandats d'arrêt tandis que les neuf autres suspects ont été assignés à résidence. C'est le cas de Signori. Des employés d'officines de paris sont aussi suspectés : au total, l'enquête porte sur une trentaine de personnes. Les suspects arrêtés appartiendraient, selon les enquêteurs, à une organisation criminelle où chacune avait un rôle bien défini pour influer sur le résultat de matches, notamment en versant des sommes d'argent.

      UNE ACTIVITÉ À CONSÉQUENCE

      Les investigations ont débuté il y a six mois à partir d'un match à Crémone et les enquêteurs tentent de remonter toute la filière. Elles portent sur 18 matches dont une rencontre de première division cette saison entre l'Inter Milan et Lecce. D'autres matches impliquant Sienne et Atalanta, tous deux promus en série A, sont également dans le collimateur. Les prévenus se seraient mis d'accord verbalement et moyennant finances sur les résultats de certaines parties, a expliqué un magistrat de Crémone, Guido Salvini. "Les activités de ce groupe continuent et affectent la fin de saison dans plusieurs divisions avec des conséquences importantes pour les clubs, les parieurs et l'équité de la compétition sportive", a-t-il ajouté. :D
      "Il y a un risque que certains résultats dans différentes compétitions aient déjà été truqués. Songez seulement que Atalante et Sienne ont récemment été promus en première division et ils sont deux des clubs concernés", :D a-t-il noté.

      Signori, aujourd'hui âgé de 43 ans, a été trois fois meilleur buteur du Championnat d'Italie dans les années 1990 quand il évoluait à la Lazio Rome, club avec lequel il a gagné une fois la Coupe d'Italie. Il a aussi joué à Foggia sous la direction de Zdenek Zeman. Avec 188 buts, il est le huitième meilleur buteur de première division. Signori s'est refusé à tout commentaire sur l'enquête.

      et :

      posting.php?mode=reply&f=12&t=34983

      Football : 5 ans de prison requis contre Moggi pour le scandale des matches truqués en Italie
      LEMONDE.FR avec AFP | 01.06.11 | 14h48

      Luciano Moggi, ex-directeur général de la Juventus de Turin, le 31 mars 2008.REUTERS/© Alessandro Bianchi / Reuters
      Le procureur chargé du "Calciopoli", le scandale de matches truqués ayant éclaboussé le football italien en 2006, a requis mercredi cinq ans de prison à l'encontre de l'ex-directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi, pour son rôle dans cette affaire.

      Luciano Moggi était sur le banc des accusés du tribunal de Naples en compagnie de plusieurs autres inculpés, propriétaires de clubs, officiels et arbitres, impliqués dans cette affaire qui, sur le plan sportif, avait entraîné la relégation de la Juventus en série B avec 9 points de pénalité et la privation de son titre de champion d'Italie 2005 et 2006. M. Moggi est considéré comme le personnage central de ce scandale.

      22 À 24 MOIS DE PRISON CONTRE LES PROPRIÉTAIRES DE LA FIORENTINA

      Le procureur a requis des peines de prison de 22 à 24 mois contre les propriétaires de la Fiorentina, Andrea et Diego Della Valle ainsi que le président de la Lazio Rome, Claudio Lotito, cinq ans de prison contre l'ancien arbitre Paolo Bergamo et quatre ans et demi pour un autre ex-arbitre Pierluigi Pairetto. Il a également demandé trois ans et huit mois de prison pour l'ancien directeur sportif de Messine, Mariano Fabiani, et deux ans à l'encontre du président de le Reggina, Pasquale Foti.

      Le directeur de l'AC Milan, Leonardo Meani, encourt lui une peine d'un an et demi de prison tandis que quatre ans ont été requis contre le directeur de la Fédération italienne de football, Innocenzo Mazzini. En Italie, les peines allant jusqu'à deux ans prison ne sont pas effectuées.
      Répondre