Je mets un petit article intéressant
Les smicards du tennis mondial
Derrière Nadal, Federer ou Djokovic, des dizaines de joueurs professionnels galèrent dans des tournois de seconde zone. Nous les avons rencontrés.
Mardi 17 mai, sur l’un des courts annexes de Roland-Garros. Depuis ce jour, les seconds, voire les troisièmes couteaux du circuit s’étripent sur la terre battue pour gagner le droit d’intégrer le tableau final du « French » qui accueillent les cent vingt-huit meilleurs joueurs de la planète. Et gagner ainsi le droit de participer au même tournoi que Nadal, Djokovic, Federer et consorts. Grégoire Burquier, 228e mondial, sort du court. Il vient de perdre contre un Brésilien (6/7, 6/7) après deux heures de bataille acharnée, mais il a le sourire. « Roland, c’est un événement important. J’étais un peu tendu lors de mon entrée sur le court. Mais je suis quand même satisfait de ma prestation. » Malgré sa défaite, il vient d’empocher 2 500 euros. Une belle somme pour lui. Car sa vie n’a rien à voir avec les fantasmes générés par la vie des joueurs du top 10, entre hôtels de luxe, jets privés et bimbos enamourées dans les tribunes. Son quotidien de 228e mondial, ce ne sont pas les tournois du grand chelem ni les masters 1 000. Lui, ce sont les « Futures », ces épreuves de troisième catégorie où l’heureux gagnant repart avec un chèque d’à peine plus de 1 000 euros. Une somme dérisoire par rapport aux centaines de milliers d’euros de dotation des grandes compétitions mais précieuse pour ces joueurs qui ont des frais élevés (voyage, hébergement, nourriture…). Les Futures, ou la vraie vie des smicards du tennis professionnel.
Poitiers, début mars, Burquier, grand blond originaire d’Annecy-le-Vieux (74), vient d’arriver. L’avant-veille il a perdu en finale à Trento, en Italie. Et il ne-cache pas son plaisir d’être en France. « L’organisation y est bien meilleure qu’ailleurs, assure-t-il. À l’étranger, j’ai joué sur des courts qui ressemblaient à des champs de patates. À plusieurs reprises aussi, je me suis retrouvé dans des clubs où il n’y avait strictement rien pour se restaurer. On devait se débrouiller tout seul. Même chose pour partir de l’hôtel, car aucune navette n’était prévue. »
Pour son premier match sur les courts couverts en dur de Poitiers, Burquier est observé par quelques curieux, osant à peine applaudir les points les plus spectaculaires de la partie. Sur le terrain, aucun ramasseur de balles. Perché sur sa chaise haute, l’arbitre annonce les scores sans micro. On est bien loin du dispositif déployé à Roland-Garros. Défait en quarts de finale, Burquier quittera Poitiers avec 300 euros. « Pour les tournois en dehors de la France, si on ne se hisse pas loin dans le tableau, on perd de l’argent », glisse-t-il, assurant gagner aujourd’hui « correctement » sa vie. En plus des aides annuelles versées par la Ligue, de l’ordre de 3 000 euros, il perçoit environ 10 000 euros des matchs interclubs qu’il dispute tout au long de la saison. « Ce sont des rentrées d’argent importantes, car la vie sur le circuit Futures n’est vraiment pas facile. Les frais sont importants. Si l’on n’est pas dans une bonne dynamique de résultats, on doute vite. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on se trouve dans un pays étranger. D’ailleurs, l’été dernier, je m’étais posé des questions sur la suite à donner à ma carrière. Je souffrais du dos, j’avais perdu au fin fond de la Roumanie... Mais grâce à mon coach et à mon entourage, j’ai réussi ensuite à me relancer. »
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!
par contre sur playstation je suis très fort à Everybody's Golf 
!
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) par Ferrer... mais parfois la Monf' prend tout le monde à contre pied et se surpasse alors qu'on ne l'attend pas. Gasquet va pouvoir tester l'écart avec le top niveau mondial. Simon a sa chance contre Soderling mais les stats ne jouent pas en sa faveur : http://www.tennistalk.com/en/headtohead ... lles_Simon.
