Runner_Fou a écrit :Bonjour,
Je me demandais ce qu'un triathlète moyen, j'entends par là un triathlète qui termine à peu près en milieu de classement valait sur Sprint et sur CD?
J'aimerais devenir ce triathlète moyen

et ne pas avoir honte sur les premiers tris que je ferai en 2011...
A+
Faut voir par rapport au premier. Un mec moyen prend entre 15 et trente minutes par le premier:
exemple:
Rennes, 216 participants La Baule: 924 arrivants
premier: Xavier Le Floch! 1h51 premier: F. Belaubre: 1h55
95ème: (median) 2h16 277ème: [/color] 2h27
135éme: 2h23 450 ème ( median) : 2h34
216ème et dernier : 3h02 924 ème et dernier: 3h55
Le résultat en bleu, c'est moi
Constat: dans un triathlon confidentiel, où les mecs sont venus le couteau entre les dents, je suis 40 places derrière le median, je n'en laisse que 90 derrière moi, et je ramasse 32 minutes par le premier: grosse branlée donc
Dans un triathlon grand public, je suis à 170 places devant le médian, j'en laisse 647 derrière moi: Royal Canin, sauf que je ramasse toujours 32 minutes par le premier
Moralité:
1) Si t'es une chochotte qui veut se la péter le lundi matin au bureau, mieux vaut aller à La Baule qu'à Rennes: t'auras écrasé des tocards pires que moi, mais à tes yeux tu auras évité ce que tu crois être le ridicule
2) Si tu veux savoir où t'en es par rapport à la concurrence vraie, celle des triathlètes, tu vas à Rennes, Laval, ou équivalents dans ta région, triathlons peu courus ( 2/300 mecs), et soit tu te fais un clystère mortel à base d'Isostar en te collant ta gourde dans le fion, soit tu réagis en homme

et tu te dis: après tout, j'y étais, personne ne s'est foutu de ma gueule ouvertement, j'y ai pris plaisir, et il me reste à améliorer ceci et cela
3) Si tu avais encore quelques doutes quant à ta valeur vraie, regarde combien tu manges par rapport au premier: au lieu de te désespérer après Rennes, ou de pavoiser après La Baule, tu constateras que tu restes un ndm assez constant, et ainsi va la vie....
Que ça ne t'empêche pas de te préparer sérieusement, de ne rien lâcher en course, de ne pas te chercher d'excuse de merde ni de faux semblant:
Perso, si je pouvais repasser chaque mec ou nana qui me double, je le ferais volontiers, et ceux qui m'ont niqué peuvent se dire que j'ai fait le maxi pour qu'il n'en soit pas ainsi:
C'est ce que j'appelle de la saine adversité, à partir de laquelle se développe l'estime sportive réciproque.
Amen