Tom Boonen (BEL/Quick Step), 2e: «Je suis déçu, bien sûr. Je n'étais pas mal aujourd'hui, je n'ai connu aucun mauvais moment. Mais, quand il (Cancellara) a accéléré, j'ai essayé de suivre et j'ai senti comme des crampes dans les jambes. Il a pris cent mètres et voilà. Je n'avais rien, aucun indice, pour prévoir ça.
Je roulais à 55 km/h et il termine avec une minute d'avance. Que dire ? 
Il était plus fort. Si on lui laisse quelques mètres, on ne le revoit plus. Je pouvais seulement espérer le battre au sprint. Paris-Roubaix ? J'ai déjà gagné trois fois et j'ai toujours été meilleur à Paris-Roubaix qu'au Tour des Flandres. Ma saison a été régulière. Je vais essayer de mettre la cerise sur le gâteau, ce qui me manque.»
Philippe Gilbert (BEL/Omega Pharma), 3e: «Quand Cancellara et Boonen sont partis dans le Molenberg, je n'ai pas pu répondre. Je n'étais pas bien placé. Après, il était trop tard pour revenir. Avec Leukemans et Millar, nous avons bien collaboré mais nous n'avons rien repris. Maintenant, je vais me consacrer aux classiques ardennaises. Je ne courrai pas Paris-Roubaix. Je rentre chez moi (à Monaco) pour m'entraîner.»
Bjarne Riis (directeur sportif de Cancellara): «Fabian est en grande forme. Il voulait gagner aujourd'hui, il était très fort. Le mur de Grammont ? Il démarre souvent assis. Il n'est pas un coureur qui se met beaucoup en danseuse, il a la force pour ça. Il a l'avantage de pouvoir partir de loin. Quand on lui donne quinze secondes c'est fini... Paris-Roubaix est le prochain objectif.»
Débarqué à Bruges avant l'envie de voir l'arrivée du Tour des Flandres comme principale ambition, Lance Armstrong a fait bonne figure dimanche lors du Ronde. Présent dans le premier peloton à l'attaque des monts, il n'a pas pu suivre l'attaque de Fabian Cancellara mais a passé la ligne en 27e position, dans le premier peloton pointé à 2'25'' du vainqueur. «Je me suis senti mieux que prévu, a commenté l'Américain à l'arrivée. Des fois, je me sentais comme un poisson hors de l'eau. Dans le Koppenberg, je suis resté coincé derrière des coureurs qui avaient mis pied à terre. J'ai perdu du temps (...) mais je n'ai jamais paniqué quand le peloton s'est montré nerveux et quand des chutes sont intervenues à l'arrivée. C'était sans aucun doute ma meilleure course de la saison. »
Vingt-huitième lors de sa dernière participation en 2005, Lance Armstrong s'est même félicité d'avoir amélioré son meilleur classement sur cette épreuve, une semaine après avoir traversé le Critérium international en toue discrétion : «J'étais encore à l'avant à 30 km de l'arrivée, ce qui m'a un peu surpris. Je me sentais fort et en meilleure forme que jamais cette saison. Une fois qu'on attaque les pavés, tout le monde est dans la même galère. La bagarre avant, le positionnement à l'entrée : tout cela est un bon entraînement. » Une façon pour le septuple vainqueur du Tour de faire un clin d'oeil à l'étape du prochain Tour de France qui empruntera des secteurs pavés de Paris - Roubaix. -
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!