Boulegan a écrit :davidvallet a écrit :Ce que j'ai pu lire ici et là me fait penser que le mieux est de continuer à rouler tel quel: me faire les jambes avant de
penser à mon aéro-dynamisme, me trompes-je ?
Non. Toujours penser à travailler les allures de course... en situation de crise, surtout en course à pied, c'est-à-dire travailler la "casse" musculaire. C'est ça qui détermine la performance. Etre capable de courir correctement (techniquement) quand les réserves sont entamées et les muscles raidis par des heures d'efforts, c'est l'assurance de ne pas sombrer et de tenir ses temps de passage.
Tout comme il me paraît important d'avoir la "distance" à vélo pour bien appréhender et bien gérer les 180 km, ça signifie rouler davantage à l'entraînement, à des allures parfois supérieures à celle de la compétition, et sur des parcours où la "détresse" musculaire en fin de parcours est ressentie.
Si on ne répète pas ce genre de gammes à l'entraînement (sans trop en faire non plus), les mauvaises surprises ne sont jamais bien longues à sortir du bois, déjà sur les 30 derniers km à vélo et souvent sur le marathon.
Hum...
Bon je suis po d'accord...
AMHA (= no fight)
1/ pour le prolongateur : s'il est bien réglé c'est bien plus confortable que les mains en bas du cintre. Les portions départ => condamine / gattières Pont du loup / plateau de caussol / AR Col de vence / carros arrivée sont des portions où ton investissement (en poids) sera vite rentabilisé. Quelqu'un avait fait le calcul sur Embrun : le prolongateur était rentable au bout de 35km posé dessus, à Nice tu es à + de 2 fois plus.
6h = 29 de moyenne => portions roulantes > 34 km/h => prolongateur. CQFD
2/ Allure de course en cap = jogging du dimanche. Même les sorties longues sont plus rapides...
Allure de course en vélo : à l'entraînement alternance d'allure IM et + rapide (MD voir CD).
Tenir une allure MD sur une distance plus longue... Boaff... quelle utilité ? se cramer ? La semaine après on enchaîne par un marathon sec ?
La distance max d'une sortie a bien moins d'importance que le kilométrage global, le travail de qualité et les enchaînements d'entraînements (par exple : vélo long J1, vélo long J2 ou vélo long J1, CAP long J2 ou ...).
3/ les 30 derniers kil vélo sont roulants, après une heure de descente, et même avec parfois le vent dans le nez c'est rarement là où l'on souffre le plus... Pour le deuxième semi c'est autre chose, l'entraînement CAP et surtout la tolérance et la gestion de l'hydratation seront les juges de paix...
