je visais plutot 3h45, et au départ j'ai un peu regretté ce départ un peu trop rapide sur le 1er 10 km ( effectué sur les bases de 3h25 environ)
car je pensais qu'en partant à l'allure cible (donc plutot 52'/53' au 10 km) j'aurais davantage tenu et moins explosé sur la fin...
finalement je n'en suis plus si sur : je pense qu' en partant 5 ' moins vite au 1er 10 km, j'aurais peut etre fini 5' + vite le dernier, ce qui au final revient au même

de toute façon, pour nous coureur amateurs, je pense qu'on perd toujours un bon quart d'heure sur le 2è semi par-rapport au 1er, ce paramètre me semble difficilement pouvoir être évité ...

, après 8/9 heures d'effort ...
bon certes, l'entrainement et la prépa suivie à pied influe aussi beaucoup : mais je me base sur mon expérience et le profil du coureur IM moyen, qui roule beaucoup mais court finalement assez peu, fait je pense trop peu de sorties longues en càp (2h00 et +) et trop peu d'enchainements longs...
Hum.. voilà des hypothèses qui me correspondent plus...
1/ en posant le vélo on se dit "ouha super... si j'améliore mon temps de marathon sur IM habituel de 30'

je vais être sub[super fort]
et comme les 10 premiers kil déroulent bien.. et ben la plupart se font cramer...
2/ l'entraînement tri classique privilégie le vélo à la cap : moins de risque de blessure (sport porté), acquisition [partielle] de l'endurance, déjà gourmand en temps et donc à choisir entre 80kil vélo + 20 kil Cap et ben on préfère se faire un 140kil vélo en se disant "ouha j'ai bien roulé aujourd'hui".
Ouaich... je croit qu'il va falloir que je me mette à programmer des sorties longues et que je ne regarde le chrono que pour vérifier mon 11,5 à l'heure...
J'ai remarqué aussi que faire sa VMA en vélo, sensibilisant la lipolyse, et faire son (E) en CAP offre plus d'opportunité de faire des NS en CAP seche !
En effet, le corps apprenant, avec les VMA en vélo, à utiliser un petit peu de lipide dès le début d'une course, la vitesse instinctive sera plus basse et donc la consommation et les traumatismes bien moins important permattant l'opportunité (à niveau égal) de faire un NS performant !
Alors celle là LoPaPy va falloir que tu me la développe...
Moi j'veux bien mais :
en quoi la lipolyse est-elle favorisée par l'intensité en vélo vs la Cap ?
en quoi un lipolyse influe sur la vitesse de départ cap aprés vélo ?
Il y a aussi une autre réponse pour faire un correct NS... S'hydrater correctement avec une osmolarité juste en dessous les 280/300 Mmol/l.
Car la grande majorité des IM se terminent déshydraté et lorsque l'on connait les pertes de performances avec juste 2% d'eau en moins, alors beaucoup plus...
Sur le vélo il nous arrive de bien boire beaucoup plus qu'en CAP, car le dosage est moins important (plus de sang dans l'estomac pour activer les passages "comme il faut" !)
En ce qui concerne l'hydratation et pour continuer notre précédent échange avec LoPaPy (
viewtopic.php?f=8&t=33798) je pense que l'hydratation en cap doit pouvoir apporter le minima de sucre
S requis. Je pense qu'il est difficile de rester aux alentours de 100g/l en restant iso, cela revient à boire environ 750ml/heure donc pour un coureur moyen sur un IM moyen (ravito tous les 5 kil et 10/11 km/h) cela revient à boire au moins 250ml de boisson iso par ravito.
Sur IM luxe avec ravito tous les 2,5kil cela divise la quantité par deux ce qui reste plus acceptable.
Aprés il y a bien sûr les solutions type camel ou ceinture porte gourde (et non fioles de 10ml à mélanger à l'eau, c'est une autre problématique [i.e. l'adaptabilité aux diverses boissons proposées en course]).
Je pense qu'il est possible de monter à 120 voir 140g/h en vélo, par contre à pied tenir 750ml/h est déjà pas mal (et donc 100g/h), je pense par contre que c'est plus le confort de la prise de liquide qui est plus élevé en vélo et que c'est pour ça qu'on boit plus (disponibilité de la boisson, possibilité d'arrêter de pédaler pour boire...).
La problématique de l'hydratation est complémentaire et à moins de 500ml/h et selon les conditions de course c'est la double peine : hypo+déshydratation.
Tout ça bien sûr c'est dans un monde idéal où les boisons aux ravitos sont dosés aux petits oignons et selon ses capacités d'"ingurgitation" (ça m'étonnerai qu'on soit >100g/l, amha elles doivent rester iso avec des compléments non nécessaires (arômes, proteines...).
V_ki_

_son_mélange_malto/saccharose/St-Yorre_à_140g/l