FanchM a écrit :tu n'as pas lu tout mon msg apparemment...
l'article en question parlait d'O2 transient au niveau cellulaire...
tu peux avoir ton HCT eleve, il n'empeche que bcp d'athletes montrent un probleme d'oxygenation (en particulier avec un Vo2 eleve)...en gros, l'O2 passe trop vite.
Donc meme si l'HCT est eleve, ca n'est pas compense. Par ailleurs, a 1500m l'adaptation varie enormement...perte de 9% en moyenne...certains perdent jusqu'a 15%.
"The effects of altitude on VO2 uptake (and hence aerobic power) are highly individual, so it is difficult to predict to what extent any one person will be affected, although as a general rule it has been shown that elite athletes, as compared to normal individuals, have a greater decline in VO2max under conditions of reduced ambient pO2 (partial oxygen pressure). This is caused by their higher cardiac output, which results in a decreased mean transit time for the erythrocytes (red blood cells) within the pulmonary capillary, and thus less time for equilibration between alveolar air and blood in the pulmonary capillary.
"
1Bassett, D.R. Jr., C.R. Kyle, L. Passfield, J.P. Broker, and E.R. Burke. Comparing cycling world hour records, 1967-1996: modeling with empirical data. Medicine and Science in Sports and Exercise 31:1665-76, 1999.
2Peronnet, F., P. Bouissou, H. Perrault, and J Ricci. A comparison of cyclists’ time records according to altitude and materials used. Canadian Journal of Sport Science 14(2):93-8, June 1989
sylvain a écrit :FanchM a écrit :[...] apres 3.5 ans je devrais etre acclimate!

)
[...]
ce qui est marrant c'est que mon HCT est maintenant a 51% en general [..]
Je pense que t'es acclimaté, si tu te balade à 51%. Sachant que la moyenne est plus près de 40% que de 50% chez l'homme, et que tu t'entraines de manière sérieuse.
Le fait que tu perte 15'' sur 1000m à pied, ne viennent surement pas de l'altitude (surtout 1500m), mais d'autre chose.
Si ON POUSSE A L'EXTREME, la pression atmosphérique légèrement plus faible à cette altitude, devrait compenser et même dépasser (positivement) la lègère diminution d'o2 dans l'air que l'on peut trouver à cette altitude et qui fait que malgrès ton hématocrite de 51, tu n'oxygènes pas mieux tes muscles...
...CF les reccords des pistards sur le km qui se font sur le vélodrome de Mexico, en altitude : meilleurs pénétration dans l'air.
Il y a d'autres raisons...

effectivement, c'est aussi un paramètre que l'on pourrait prendre en compte. Mais, si l'on essaie de comprendre, les résultats de ces études que tu cites ici sont discutables. Je m'explique.
Tu es en altitude. Considérons que tu sois suffisament haut pour augmenter significativement ton hématocrite. Tu vas présenter une augmentation de la viscosité de ton volume sanguin. Parrallélement à ça, l'altitude entraine une augmentation de ton rythme cardiaque (et d'autant plus si tu fais un effort physique). Imaginons, que le débit sanguin augmente dans les capillaires aux niveau des alvéloles pulmonaires : lieu d"échange gazeux. Bien sur que "physiquement" l'affinité de l'Hb est diminuée du fait de la "vitesse" de contact. Mais tu as un taux d'Hb qui est augmenté dans le sang, ce qui fait que tu vas avoir par exemple pour un volume de 100 ml : 51 GR alors que tu en avais 41 GR avant.
Autre chose, le fait que le rythme cardiaque augmente ne va pas ralentir les echanges gazeux (en les rendant "imcomplets"), mais va les accélérer. Et il ne faut pas oublié que le relarguage du CO2 produit par le métabolisme aérobie, s'effectuer aussi au niveau des alvéloles pulmonaires, donc, le sang, transite plus vite, les échanges gazeux sont plus rapides, et les muscles ainsi plus souvent oxygénés.
DEUX CHOSES jouent vraiement là dessus,
c'est (1) la baisse du volume sanguin qui est observé à haute altitude. (la encore, c'est > 2000 voir 3000 m). Et c'ets cette baisse du volume sanguin qui conduit surement à une diminution des perf a haute altitude. Je ne sais pas si les deux études que tu cites s'y sont intéréssées, je n'ai pas eu le temps d'approfondir, mais ça serait intéressant de savoir.
et c'ets (2) fatalement, la diminution de la pO2 dans l'air. qui finit par ne plus être compensée par le taux de GR qui augmente.
A très haute altitude (8000m), ce qui entre également en jeu, est les faibles Dif de Pression entre présion alvéolaires, psanguine et patmosphérique, qui vont jouer un rôle dans la relarguage de CO2 et l'absorption d'O2.
Quoiqu'il en soit, je suis entièrement d'accord sur les variabilité inter et intra individuel qui sont observés dans l'adaptation à l'altitude.
Mais 1500m, est pas une altitude encore insuffisante pour que les paramètres atmosphériques jouent un rôle primordial dans la réduction de la performance. D'ailleurs lorsque des stages en altitudes sont réalisés, les athlètes montent pieuter à 3000m et redescendent s'entrainer à 1100-1500m. Je pense qu'a partir de 1800-2000m, on commence à "souffrir' de l'altitude. Après ça dépent effectivement de l'individu et de son métabolisme.
