vma et temps de soutien

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
NickTheQuick
Messages : 9411
Inscription : 06 déc. 2003 17:09
Contact :

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par NickTheQuick »

Philip a écrit :Il ne faut pas confondre VMA, Vitesse VO2max et Vitesse au seuil...
Max
- VMA: 19km/h
- FC max: 194
V02max
- Vitesse VO2max: 17km/h
- VO2max: 61
Seuil

Philip
:shock: :shock: :shock:

Nick
Avatar de l’utilisateur
tridan
Messages : 1167
Inscription : 23 déc. 2007 19:28
Localisation : Garches (92)

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par tridan »

matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie". Pour moi la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle on atteint le VO2max (là dessus on est d'accord), et à cette vitesse la filière anaérobie est largement sollicitée. Si tu veux un processus 100% aérobie alors tu es en dessous du seuil aérobie (qui n'existe pas vraiment, mais bon), c'est à dire à des vitesses très faibles (bien en dessous du seuil anaérobie).
On est bien d'accord, le processus purement aérobie n'existe qu'à des intensités faibles … mais la VMA est par définition la vitesse qui serait atteinte à VO2max grâce à la seule filière aérobie (par combustion d'oxygène). Si il n'y avait pas la filière anaérobie (sans conso d'oxygène), déterminer VMA serait très simple, ce serait la vitesse max à laquelle on peut courir, point barre. Malheureusement (ou heureusement :wink: ), l'anaérobie complique tout et nous permet de courir bien au-delà de cette vitesse, à 25 km/h sur un 400m ou à 30 km/h sur un 100m par exemple … d'où la difficulté à la déterminer sur le terrain, mais il s'agit de toute façon d'une vitesse virtuelle, le seul truc bien réel, c'est ton VO2max, çà c'est mesurable en labo. La VMA c'est juste la traduction du VO2max dans une unité un peu plus parlante ... mais qui fait beaucoup parler :wink:
Un jour avec tous les pirates, tu reviendras crier vengeance, le bandana sous les étoiles, pour réduire Rimini en cendres (les Wampas)
Don't wish it. Don't wait for it. Work for it (Faris Al-Sultan)
misterbaroude
Messages : 12
Inscription : 19 juin 2009 18:26

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par misterbaroude »

[quote="tridan"][quote="matafan"]Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie".


Tout simplement car le processus aérobie englobe de nobmreuses filières que certains ignorants (comme toi sans doute ne le prends pas mal)
n'ont surement pas étudiés.
J'ai un master de sport donc suis mes conseils: tu as quelques sites internet (américains notamment) qui t'expliquent tout en détail donc
comme tu as l'air d'avoir la curiosité du crocodile, je te souhaite d'y aller.
Amicalement,
La baroude.
NickTheQuick
Messages : 9411
Inscription : 06 déc. 2003 17:09
Contact :

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par NickTheQuick »

tridan a écrit :
matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie". Pour moi la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle on atteint le VO2max (là dessus on est d'accord), et à cette vitesse la filière anaérobie est largement sollicitée. Si tu veux un processus 100% aérobie alors tu es en dessous du seuil aérobie (qui n'existe pas vraiment, mais bon), c'est à dire à des vitesses très faibles (bien en dessous du seuil anaérobie).
On est bien d'accord, le processus purement aérobie n'existe qu'à des intensités faibles … mais la VMA est par définition la vitesse qui serait atteinte à VO2max grâce à la seule filière aérobie (par combustion d'oxygène). Si il n'y avait pas la filière anaérobie (sans conso d'oxygène), déterminer VMA serait très simple, ce serait la vitesse max à laquelle on peut courir, point barre. Malheureusement (ou heureusement :wink: ), l'anaérobie complique tout et nous permet de courir bien au-delà de cette vitesse, à 25 km/h sur un 400m ou à 30 km/h sur un 100m par exemple … d'où la difficulté à la déterminer sur le terrain, mais il s'agit de toute façon d'une vitesse virtuelle, le seul truc bien réel, c'est ton VO2max, çà c'est mesurable en labo. La VMA c'est juste la traduction du VO2max dans une unité un peu plus parlante ... mais qui fait beaucoup parler :wink:
Je mets les termes en gras importants (notamment le conditionnel) pour que notre champion universitaire ne s'excite pas trop vite :roll:
Néanmoins, la formulation "processus 100% aérobie" prête à confusion et il me paraît plus explicite et moins prêtant à confusion de dire "processus où la filière aérobie est à 100%" ce qui implique qu'on est au taquet de la filière aérobie mais qu'elle n'est pas la seule à intervenir. Tu es d'accord, Tridan ?

Nick
Avatar de l’utilisateur
DJJJJJ
Messages : 3016
Inscription : 24 mai 2006 22:16

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par DJJJJJ »

misterbaroude a écrit :
tridan a écrit :
matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie".


Tout simplement car le processus aérobie englobe de nobmreuses filières que certains ignorants (comme toi sans doute ne le prends pas mal)
n'ont surement pas étudiés.
J'ai un master de sport donc suis mes conseils: tu as quelques sites internet (américains notamment) qui t'expliquent tout en détail donc
comme tu as l'air d'avoir la curiosité du crocodile, je te souhaite d'y aller.
Amicalement,
La baroude.
Et moi j'ai enseigné à des STAPS (je suppose que ton master c'est cette filière ?) et certains ne savaient même pas lire (comme toi sans doute ne le prends pas mal). Donc suis mes conseil et relis les posts précédant avant de nous sortir des arguments d'autorité déplacés.

Amicalement :mrgreen:
matafan
Messages : 3717
Inscription : 19 janv. 2007 11:29
Localisation : Echirolles

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par matafan »

tridan a écrit :
matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie". Pour moi la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle on atteint le VO2max (là dessus on est d'accord), et à cette vitesse la filière anaérobie est largement sollicitée. Si tu veux un processus 100% aérobie alors tu es en dessous du seuil aérobie (qui n'existe pas vraiment, mais bon), c'est à dire à des vitesses très faibles (bien en dessous du seuil anaérobie).
On est bien d'accord, le processus purement aérobie n'existe qu'à des intensités faibles … mais la VMA est par définition la vitesse qui serait atteinte à VO2max grâce à la seule filière aérobie (par combustion d'oxygène). Si il n'y avait pas la filière anaérobie (sans conso d'oxygène), déterminer VMA serait très simple, ce serait la vitesse max à laquelle on peut courir, point barre. Malheureusement (ou heureusement :wink: ), l'anaérobie complique tout et nous permet de courir bien au-delà de cette vitesse, à 25 km/h sur un 400m ou à 30 km/h sur un 100m par exemple … d'où la difficulté à la déterminer sur le terrain, mais il s'agit de toute façon d'une vitesse virtuelle, le seul truc bien réel, c'est ton VO2max, çà c'est mesurable en labo. La VMA c'est juste la traduction du VO2max dans une unité un peu plus parlante ... mais qui fait beaucoup parler :wink:
Je crois que je comprend ce que tu veux dire, mais du coup il me semble qu'il y a une contradiction entre la définition que tu donnes, et l'affirmation VMA = vVO2max. Si je suis à mon VO2max, ça veut dire que j'ai maximisé ma production d'énergie aérobie, non ? Et qu'en plus je produit aussi pas mal d'énergie de manière anérobie. Donc je vais forcément plus vite que si on me coupait ma filière anérobie, ce qui du coût, veut dire que vVO2max > VMA par ta définition.

Ou alors en disant VMA = vV02max, tu veux simplement dire que ce qu'on appelle VMA dans le langage courant est en fait la vVO2max, et pas la VMA au sens propre ?
Avatar de l’utilisateur
tridan
Messages : 1167
Inscription : 23 déc. 2007 19:28
Localisation : Garches (92)

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par tridan »

NickTheQuick a écrit :
tridan a écrit :
matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie". Pour moi la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle on atteint le VO2max (là dessus on est d'accord), et à cette vitesse la filière anaérobie est largement sollicitée. Si tu veux un processus 100% aérobie alors tu es en dessous du seuil aérobie (qui n'existe pas vraiment, mais bon), c'est à dire à des vitesses très faibles (bien en dessous du seuil anaérobie).
On est bien d'accord, le processus purement aérobie n'existe qu'à des intensités faibles … mais la VMA est par définition la vitesse qui serait atteinte à VO2max grâce à la seule filière aérobie (par combustion d'oxygène). Si il n'y avait pas la filière anaérobie (sans conso d'oxygène), déterminer VMA serait très simple, ce serait la vitesse max à laquelle on peut courir, point barre. Malheureusement (ou heureusement :wink: ), l'anaérobie complique tout et nous permet de courir bien au-delà de cette vitesse, à 25 km/h sur un 400m ou à 30 km/h sur un 100m par exemple … d'où la difficulté à la déterminer sur le terrain, mais il s'agit de toute façon d'une vitesse virtuelle, le seul truc bien réel, c'est ton VO2max, çà c'est mesurable en labo. La VMA c'est juste la traduction du VO2max dans une unité un peu plus parlante ... mais qui fait beaucoup parler :wink:
Je mets les termes en gras importants (notamment le conditionnel) pour que notre champion universitaire ne s'excite pas trop vite :roll:
Néanmoins, la formulation "processus 100% aérobie" prête à confusion et il me paraît plus explicite et moins prêtant à confusion de dire "processus où la filière aérobie est à 100%" ce qui implique qu'on est au taquet de la filière aérobie mais qu'elle n'est pas la seule à intervenir. Tu es d'accord, Tridan ?

Nick
On est 100% en phase, Nick :wink: on peut aussi parler de processus ou filière purement aérobie.
Et le conditionnel est effectivement très important, ce qui donne à la VMA une dimension un peu abstraite et virtuelle ...
Un jour avec tous les pirates, tu reviendras crier vengeance, le bandana sous les étoiles, pour réduire Rimini en cendres (les Wampas)
Don't wish it. Don't wait for it. Work for it (Faris Al-Sultan)
Avatar de l’utilisateur
tridan
Messages : 1167
Inscription : 23 déc. 2007 19:28
Localisation : Garches (92)

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par tridan »

matafan a écrit :
tridan a écrit :
matafan a écrit :Je comprend pas pourquoi tu précises "dans un processus 100% aérobie". Pour moi la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle on atteint le VO2max (là dessus on est d'accord), et à cette vitesse la filière anaérobie est largement sollicitée. Si tu veux un processus 100% aérobie alors tu es en dessous du seuil aérobie (qui n'existe pas vraiment, mais bon), c'est à dire à des vitesses très faibles (bien en dessous du seuil anaérobie).
On est bien d'accord, le processus purement aérobie n'existe qu'à des intensités faibles … mais la VMA est par définition la vitesse qui serait atteinte à VO2max grâce à la seule filière aérobie (par combustion d'oxygène). Si il n'y avait pas la filière anaérobie (sans conso d'oxygène), déterminer VMA serait très simple, ce serait la vitesse max à laquelle on peut courir, point barre. Malheureusement (ou heureusement :wink: ), l'anaérobie complique tout et nous permet de courir bien au-delà de cette vitesse, à 25 km/h sur un 400m ou à 30 km/h sur un 100m par exemple … d'où la difficulté à la déterminer sur le terrain, mais il s'agit de toute façon d'une vitesse virtuelle, le seul truc bien réel, c'est ton VO2max, çà c'est mesurable en labo. La VMA c'est juste la traduction du VO2max dans une unité un peu plus parlante ... mais qui fait beaucoup parler :wink:
Je crois que je comprend ce que tu veux dire, mais du coup il me semble qu'il y a une contradiction entre la définition que tu donnes, et l'affirmation VMA = vVO2max. Si je suis à mon VO2max, ça veut dire que j'ai maximisé ma production d'énergie aérobie, non ? Et qu'en plus je produit aussi pas mal d'énergie de manière anérobie. Donc je vais forcément plus vite que si on me coupait ma filière anérobie, ce qui du coût, veut dire que vVO2max > VMA par ta définition.

Ou alors en disant VMA = vV02max, tu veux simplement dire que ce qu'on appelle VMA dans le langage courant est en fait la vVO2max, et pas la VMA au sens propre ?
les 2 termes sont vraiment synonymes. tu as raison quand tu dis que quand la conso d'O2 est au max, le processus anaérobie est très largement actif, et même proche de son max lui aussi, mais vVO2max est vraiment cette vitesse virtuelle (j'insiste :wink: ) qui serait atteinte dans un processus où seule la filière aérobie serait enclenchée (et çà aussi bien sûr, c'est de la science fiction, on ne sait pas encore dire à notre filière anaérobie, "couchée, je fais un test aérobie" :wink:). La VMA en résumé, c'est une estimation de la capacité aérobie dans une unité un peu plus sympa et pratique que des ml/min/kg.
Un jour avec tous les pirates, tu reviendras crier vengeance, le bandana sous les étoiles, pour réduire Rimini en cendres (les Wampas)
Don't wish it. Don't wait for it. Work for it (Faris Al-Sultan)
matafan
Messages : 3717
Inscription : 19 janv. 2007 11:29
Localisation : Echirolles

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par matafan »

Hmm... Donc j'ai une chaudière et deux gars A et B qui triment pour mettre du charbon dedans. A est au taquet et B pas tout à fait. Tu es en train de me dire que ca chauffera autant sans B ? Pour moi ça n'a pas de sens. S'il était possible de supprimer totalement la filière anaérobie, il me semble évident que la vitesse maximale qu'on pourrait atteindre, filière anérobie "désactivée", serait inférieure à la vVO2max qu'on peux observer filière anaérobie active.

Tu dis être 100% d'accord avec NickTheQuick, mais vos définitions semblent contradictoires. Les assimiler revient soit à dire que la contibution de la filière anaérobie est négligeable à vVO2max, ce qui n'est évidemment pas le cas, soit qu'il serait possible à la filière aerobie de fournir seule l'énergie qui est produite à vVO2max pas les filières aérobies et anaérobies réunies, ce qui est douteux, soit que "bloquer" la filière anaérobie augmenterait l'économie de course, de sorte qu'il serait possible de courir aussi vite (à la même vitesse exactement ? drôle de coïncidence) pour une consommation énergétique moindre.

D'où vient cette vitesse "gratuite" qui nous permettrait virtuellement de courir à vV02max si on coupait la filière anaérobie ?
NickTheQuick
Messages : 9411
Inscription : 06 déc. 2003 17:09
Contact :

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par NickTheQuick »

matafan a écrit :
Tu dis être 100% d'accord avec NickTheQuick, mais vos définitions semblent contradictoires.
Oui, c'est bizarre :shock: Nous sommes vraiment 100% d'accord par contre, matafan, non ?
Pour moi, si je lis d'une certaine manière la définition de Tridan, c'est bien en dessous de vV02max, là où il y a 0mmol de lactates en tant que déchet que le processus est 100% aérobie. Alors que vV02max ou VMA c'est quand le processus aérobie est à 100%.


Nick
Avatar de l’utilisateur
tridan
Messages : 1167
Inscription : 23 déc. 2007 19:28
Localisation : Garches (92)

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par tridan »

NickTheQuick a écrit :
matafan a écrit :
Tu dis être 100% d'accord avec NickTheQuick, mais vos définitions semblent contradictoires.
Oui, c'est bizarre :shock: Nous sommes vraiment 100% d'accord par contre, matafan, non ?
Pour moi, si je lis d'une certaine manière la définition de Tridan, c'est bien en dessous de vV02max, là où il y a 0mmol de lactates en tant que déchet que le processus est 100% aérobie. Alors que vV02max ou VMA c'est quand le processus aérobie est à 100%.


Nick
Oui, effectivement, on n'est peut-être pas complètement en phase sur tout ...
le processus est complètement aérobie jusqu'au seuil anaérobie, qui correspond environ à 4mmol de lactates. C'est seulement là que le processus anaérobie vient "au secours" du processus aérobie, pour produire encore plus d'énergie pour aller plus vite. Sur les tests par paliers, on voit bien le processus anaérobie s'enclencher au Seuil. Avant ce point d'inflexion, la relation vitesse=f(VO2) est une belle droite, ensuite la consommation d'O2 (ou les puls) augmente bcp moins vite puis plafonne, bien que la vitesse continue à augmenter grâce à l'anaérobie (d'ailleurs pour déterminer VMA, il suffit en gros d'extrapoler la droite "sub anaérobie").

Pour apporter un peu d'eau au moulin de la réflexion, j'ai repris une de mes bibles préférées, LE MARATHON de Péronnet édition 1991, qui établit (entre autres) un bilan énergétique des meilleures performances réalisées par Emil Zatopek du 100m au marathon. Zatopek avait un VO2max estimé (ou mesuré ?) à 76,5 ml/min/kg et une VMA d'environ 21,5 km/h. Sa capacité aérobie et anaérobie n'avait rien d'exceptionnel, mais son endurance était légendaire (haut % VO2max pendant très longtemps).

Dans le tableau, l'auteur a calculé (je sais pas comment, c'est pas expliqué) la contribution des 2 filières anaérobie et aérobie pour chacune de ses performances (puissance moyenne exprimée en cal/min/kg). On voit que le maximum de la filière aérobie est atteint pour ses records 3000m et 5000m, et correspond en gros à sa VMA. Au delà, d'une heure de course, la filière anaérobie devient négligeable, voire inexistante pour le marathon, couru quand même à 82% de sa VMA (et à cette époque là, les marathoniens ne buvaient pas, çà "coupait les jambes" :x )

| Distance | Temps | Vitesse | P Anaérobie | P Aérobie | % Aérobie | % VMA
| 100 m | 0:00:12 | 30,0 km/h | 648 cal/min/kg | 81 cal/min/kg | 11,1 % | 139,5%
| 400 m | 0:00:56 | 25,6 km/h | 297 cal/min/kg | 212 cal/min/kg | 41,7 % | 119,2%
| 800 m | 0:01:58 | 24,3 km/h | 143 cal/min/kg | 291 cal/min/kg | 67,1 % | 112,9%
| 1 500 m | 0:03:55 | 23,0 km/h | 74 cal/min/kg | 334 cal/min/kg | 81,9 % | 106,8%
| 2 000 m | 0:05:20 | 22,5 km/h | 54 cal/min/kg | 346 cal/min/kg | 86,5 % | 104,5%
| 3 000 m | 0:08:07 | 22,2 km/h | 34 cal/min/kg | 356 cal/min/kg | 91,3 % | 103,1%
| 5 000 m | 0:13:57 | 21,5 km/h | 17 cal/min/kg | 356 cal/min/kg | 95,4 % | 100,0%
| 10 000 m | 0:28:54 | 20,8 km/h | 7 cal/min/kg | 351 cal/min/kg | 98,0 % | 96,6%
| 20 000 m | 0:59:51 | 20,0 km/h | 2 cal/min/kg | 342 cal/min/kg | 99,4 % | 93,2%
| 25 000 m | 1:16:36 | 19,6 km/h | 1,5 cal/min/kg | 338 cal/min/kg | 99,6 % | 91,1%
| 42 195 m | 2:23:03 | 17,7 km/h | 0,5 cal/min/kg | 330 cal/min/kg | 99,8 % | 82,3%

On peut donc définir la VMA de Zatopek, comme la vitesse qu'il aurait pu atteindre en mobilisant sa seule puissance aérobie max de 356 cal/min/kg.
Un jour avec tous les pirates, tu reviendras crier vengeance, le bandana sous les étoiles, pour réduire Rimini en cendres (les Wampas)
Don't wish it. Don't wait for it. Work for it (Faris Al-Sultan)
NickTheQuick
Messages : 9411
Inscription : 06 déc. 2003 17:09
Contact :

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par NickTheQuick »

tridan a écrit :
NickTheQuick a écrit :
matafan a écrit :
Tu dis être 100% d'accord avec NickTheQuick, mais vos définitions semblent contradictoires.
Oui, c'est bizarre :shock: Nous sommes vraiment 100% d'accord par contre, matafan, non ?
Pour moi, si je lis d'une certaine manière la définition de Tridan, c'est bien en dessous de vV02max, là où il y a 0mmol de lactates en tant que déchet que le processus est 100% aérobie. Alors que vV02max ou VMA c'est quand le processus aérobie est à 100%.


Nick
Oui, effectivement, on n'est peut-être pas complètement en phase sur tout ...

| Distance | Temps | Vitesse | P Anaérobie | P Aérobie | % Aérobie | % VMA
| 100 m | 0:00:12 | 30,0 km/h | 648 cal/min/kg | 81 cal/min/kg | 11,1 % | 139,5%
| 400 m | 0:00:56 | 25,6 km/h | 297 cal/min/kg | 212 cal/min/kg | 41,7 % | 119,2%
| 800 m | 0:01:58 | 24,3 km/h | 143 cal/min/kg | 291 cal/min/kg | 67,1 % | 112,9%
| 1 500 m | 0:03:55 | 23,0 km/h | 74 cal/min/kg | 334 cal/min/kg | 81,9 % | 106,8%
| 2 000 m | 0:05:20 | 22,5 km/h | 54 cal/min/kg | 346 cal/min/kg | 86,5 % | 104,5%
| 3 000 m | 0:08:07 | 22,2 km/h | 34 cal/min/kg | 356 cal/min/kg | 91,3 % | 103,1%
| 5 000 m | 0:13:57 | 21,5 km/h | 17 cal/min/kg | 356 cal/min/kg | 95,4 % | 100,0%
| 10 000 m | 0:28:54 | 20,8 km/h | 7 cal/min/kg | 351 cal/min/kg | 98,0 % | 96,6%
| 20 000 m | 0:59:51 | 20,0 km/h | 2 cal/min/kg | 342 cal/min/kg | 99,4 % | 93,2%
| 25 000 m | 1:16:36 | 19,6 km/h | 1,5 cal/min/kg | 338 cal/min/kg | 99,6 % | 91,1%
| 42 195 m | 2:23:03 | 17,7 km/h | 0,5 cal/min/kg | 330 cal/min/kg | 99,8 % | 82,3%

On peut donc définir la VMA de Zatopek, comme la vitesse qu'il aurait pu atteindre en mobilisant sa seule puissance aérobie max de 356 cal/min/kg.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu parles au conditionnel ?
Dans la réalité et on le voit bien le processus n'est pas 100% aérobie même au marathon puisque quelques calories sont apportés par la filière anaérobie. Et d'ailleurs l'avant-dernière colonne de droite qui traite de la part du processus aérobie n'est pas à 100% (95%) quand il est à 100% de VMA.
Je ne comprends donc pas pourquoi tu continues d'associer VMA et processus 100% aérobie :shock:
A la lecture du tableau, chez Zatopek, le processus 100% aérobie devait se situer sur le 50km. Sur cette allure le processus aérobie n'est pas à son max mais représente 100% de le fourniture énergétique.
Si pour toi c'est clair après, ce que je sais être le cas ;-) pour déterminer des entraînements et tout, je pense que ta formulation est dangereuse pour la compréhension de nombre de lecteurs.

Nick
Avatar de l’utilisateur
- Djé - Jérôme -
Messages : 481
Inscription : 13 nov. 2005 20:04
Localisation : Pau&Québec

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par - Djé - Jérôme - »

Sans avoir tout lu...

21.5Km/h me parait faible, sinon Zatopek tient sa VAM pendant 14Minutes... entre 22 et 22.5Km/h serait sans doute plus juste (entre 6 et 8min)

L'utilisation aérobie vient du fait que c'est le glycogène musculaire qui est utilisé principalement pour fournir l'énergie dont tous le monde se sert, l'ATP. Besoin du glycogène et de l'oxygène pour que les réactions chimiques se fassent.
Ce processus est lent (si on compare au processus anaérobie).

Le processus anaérobie est comme un réservoir au coeur du muscle capable de fournir cette fameuse ATP plus rapidement qu'avec le glycogène. Ce réservoir se vide malheureusement très rapidement. Mais on peut l'entraîner bien sur pour l'augmenter (pas nous les triathlètes, ça sert pas trop à part pour sprinter pour la 175ème place).

Ces deux processus sont liés, sauf qu'à partir d'un certain seuil, la filière aérobie ne fournie pas assez vite d'ATP pour faire avancer plus vite, donc la filière anaérobie prends le "dessus".

L'énergie fourni en anaérobie est tous le temps utilisé (à très faible quantité quand le temps de travail est long). Autrement dit, Nick (même si tu as raison pour tout le reste), tu n'arrivera jamais à un processus 100% aérobie, même en faisant un 50Km (il y aura toujours un .1%).


En somme une séance ou tu travail à 100% de ta VAM va entraîner ta VAM mais aussi ton réservoir anaérobie et ainsi que ton endurance (mais un peu moins bien sur)...


D'ailleurs, Tridan, je ne trouve pas sur le marathon ce tableau (j'ai la 2ème édition)...

J.
Avatar de l’utilisateur
- Djé - Jérôme -
Messages : 481
Inscription : 13 nov. 2005 20:04
Localisation : Pau&Québec

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par - Djé - Jérôme - »

Capacité anaérobie selon F. Péronnet provient de deux sources :
1) la dégradation (en fait c'est une hydrolyse) des composés phosphorés à haute énergie ou phosphagènes (l'atp et la créatine phosphate).
2) de la dégradation du glycogène musculaire en acide lactique, à travers la glycolyse anaérobie.

La formation de 180g d'acide lactique (180g de glucose ou 162g de glycogène) fournit 47Kcal.

Cette capacité dépends des individus...
Pour une capacité faible 250cal/kg ou pour une capacité forte 350cal/kg on parle d'un gain sur marathon de... 5 secondes pour 3H08 d'effort. mais de 2 secondes et quelque pour une 10ène de seconde d'effort max.
(en parlant bien sur d'une personne aillant la même VAM et le même indice d'endurance).

désolé, j'avais juste ça à faire :wink:
Avatar de l’utilisateur
tridan
Messages : 1167
Inscription : 23 déc. 2007 19:28
Localisation : Garches (92)

Re: vma et temps de soutien

Message non lu par tridan »

NickTheQuick a écrit :[
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu parles au conditionnel ?
Dans la réalité et on le voit bien le processus n'est pas 100% aérobie même au marathon puisque quelques calories sont apportés par la filière anaérobie. Et d'ailleurs l'avant-dernière colonne de droite qui traite de la part du processus aérobie n'est pas à 100% (95%) quand il est à 100% de VMA.
Je ne comprends donc pas pourquoi tu continues d'associer VMA et processus 100% aérobie :shock:
A la lecture du tableau, chez Zatopek, le processus 100% aérobie devait se situer sur le 50km. Sur cette allure le processus aérobie n'est pas à son max mais représente 100% de le fourniture énergétique.
Si pour toi c'est clair après, ce que je sais être le cas ;-) pour déterminer des entraînements et tout, je pense que ta formulation est dangereuse pour la compréhension de nombre de lecteurs.

Nick
Globalement, d'accord avec toi Nick. On voit bien que sur ses courses record, Zatopek mobilise, même sur marathon, un peu de la filière anaérobie, sans doute parce qu'il passe de temps en temps au dessus du seuil.
le problème, c'est bien que cette notion de VMA est plus difficile qu'il n'y parait à définir de manière simple et concrète, et notre débat le montre bien. c'est une vitesse quand même virtuelle (même si une formule à partir de VO2max, lui bien réel, permet de l'estimer). personne ne peut courir à VMA sans solliciter l'anaérobie. inversement quand tu cours à VMA, tu peux encore aller plus vite (pas très longtemps certes :wink: ), elle n'est pas maximale en absolu, et çà porte à confusion.

je te rejoins sur le fait que ma formulation est approximative voire fausse quand je dis "processus 100% aérobie" (puisque çà n'existe pas à haute intensité). ce n'est pas la meilleure formulation, il vaut mieux dire comme tu le suggérais "processus où seule la filière aérobie serait active" (et là c'est bien le conditionnel, car c'est du domaine de l'impossible à haute intensité).
Si on prend le 3000m de Zatopek, couru à 22,2 km/h, on pourrait ainsi dire que 21,5 km/h sont apportés par sa VMA, sa filière aérobie, et les 0,7 km/h restants par l'anaérobie. C'est une façon peut-être pour être plus concret ?
Un jour avec tous les pirates, tu reviendras crier vengeance, le bandana sous les étoiles, pour réduire Rimini en cendres (les Wampas)
Don't wish it. Don't wait for it. Work for it (Faris Al-Sultan)
Répondre