NickTheQuick a écrit :Richie a écrit :braziou a écrit :c'est là que vous verrez que c'est des quiches physique , enfin des mecs de mon niveau quoi

...coaché sans doute par sa femme, ancienne bonne coureuse à pied.
Claire a été au moins une fois championne de France junior sur 400m Haies.
Nick
Sans son nom de jeune fille, pas pu trouver mieux :
http://www.lejdd.fr/cmc/sport/200819/cl ... 16348.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Dimanche 11 Mai 2008
Claire Bourdais, l'anti-bimbo
Par Gaëtane MORIN
Le Journal du Dimanche
Claire Bourdais, la femme du pilote français a raconté au JDD sa vision du petit monde de la Formule 1. Elle décrit les longues heures d'attente et les chambres d'hôtel. "Le bon bouquin fait partie de la panoplie des femmes de pilote", plaisante-t-elle. Un univers aux antipodes de son image glamour. Mais la femme du pilote s'est laissée peu à peu attirer par la vitesse.
Claire Bourdais n'a d'yeux que pour son pilote de mari. (Reuters)
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Petite brune pétillante, Claire détonne dans l'univers paillettes des femmes de pilotes. Celle qui partage la vie de Sébastien Bourdais depuis dix ans n'a pas le potentiel glamour de Jenny Räikkönen, l'épouse du champion du monde finlandais, élue miss Scandinavie 2001, ou de Raquel Alonso, mariée à Fernando et chanteuse à succès en Espagne. Mancelle comme Sébastien, avec qui elle s'est unie il y a deux ans, Claire goûte sa vie paisible au bord du lac Léman, à Lausanne, où elle monte à cheval et reprend l'athlétisme.
Ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du 400 m haies, elle a disputé les championnats du monde juniors en 2000, à Santiago du Chili, aux côtés de Leslie Djhone et de Ladji Doucouré. Avant de tout plaquer pour suivre Sébastien aux Etats-Unis, où sa carrière a décollé. Maman d'une petite Emma, née fin 2006, elle confie la petite à ses grand-parents le week-end pour accompagner le pilote Toro Rosso. "Seb apprécie que je sois à ses côtés, explique-t-elle. Ce n'est pas qu'il stresse car il est d'un naturel posé, mais il a besoin que je lui change les idées. Je l'aide aussi à voir le bon côté des choses, parce qu'il est souvent très dur avec lui-même."
Femme de pilote, ce n'est pas femme de footballeur. Impossible de passer son temps à dévaliser les magasins, les circuits sont trop éloignés du centre-ville. Habituée au confort du motor-home qu'ils trimbalaient en ChampCar, Claire arpente désormais les chambres d'hôtel et l'hospitalité que Toro Rosso partage avec Red Bull. Une structure métallique sur deux étages, animée par des hôtesses d'accueil pulpeuses. "Elles sont très sympas, sourit Claire. J'ai aussi sympathisé avec la femme de David Coulthard (Karen Minier, ancienne présentatrice de F1 à la Une). On m'avait décrit un univers froid et fermé mais je suis agréablement surprise. Ici, il n'est pas rare que les mécaniciens Renault viennent prendre un café."
Elle est devenue une fondue de vitesse
Un contact chaleureux qui n'exclut pas les longues heures d'ennui: "Le bon bouquin fait partie de la panoplie des femmes de pilote. Une fois passée la séance d'essais de l'après-midi, c'est parfois long. On a une voiture pour deux, donc je suis obligée d'attendre Seb. Il est tellement perfectionniste que, si je n'étais pas là, il passerait la nuit sur le circuit, avec les mécanos !" Avec le temps, elle a appris les rudiments de la mécanique. Jusqu'à devenir elle-même une fondue de vitesse. "Avant de le connaître, je m'endormais devant les Grands Prix. J'allais seulement aux 24 Heures du Mans. Maintenant, j'adore quand Seb m'emmène faire un tour de Bugatti, qu'il me fait un 360 et qu'il appuie à fond sur l'accélérateur."
Une montée d'adrénaline qui l'effraie un peu, pourtant. Comme ce jour de juin 2006, à Cleveland, lorsque la voiture de Paul Tracy s'est envolée au-dessus de la tête de Sébastien, roulant sur le casque du Français. "Seb ne répondait pas à la radio. Je me suis dit que c'était fini. J'étais enceinte de cinq mois et demi... Mais il n'a rien eu. On en a beaucoup parlé et ça m'a aidée. J'ai appris à accepter ce risque et à lui faire confiance. Je sais que Seb n'est pas un fou, il ne prend jamais de risques inconsidérés."
Pour se rassurer, elle scrute ses chronos sur Internet ou dans le stand Toro Rosso. Chaque partiel est décortiqué. Et son coeur tressaute quand le nom de Sébastien brille en violet. "ça veut dire qu'il est le pilote le plus rapide sur ce secteur!" Un sentiment de fierté qui l'a gonflée lors de la première course de son mari en F1, en Australie. Quatrième à un tour de l'arrivée, septième au drapeau à damiers, il avait su profiter de l'hécatombe. "Je vis beaucoup pour et à travers lui, confie Claire, mais ce genre d'émotions me conforte dans mon choix. Pour l'instant, ce sont ses années. Je m'oublie un peu mais j'espère pouvoir un jour réaliser un rêve: travailler à l'organisation des Jeux olympiques, faire enfin partie de cette grande aventure."