Boulegan a écrit :Voilà, le reportage diffusé vendredi soir dans Thalassa était plus que sans ambigüité sur Goro Nickel.
Mercure, plomb, dioxines, chrome, métaux lourds, acides divers sont bien rejetées dans le long tuyau à 5 km des côtes calédoniennes, dont le lagon est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les risques pour la biodiversité sont réels et ce n'est juste qu'une question de temps (5, 10 ou 20 ans) pour que les effets des déchets toxiques apparaissent.
Mouais...
Il ne faut peut-être pas prendre pour argent comptant tout ce que raconte la télévision, non plus.
Voir au moins le point de vue de Vale Inco (ex-Goro Nickel).
Boulegan a écrit :Voilà, le reportage diffusé vendredi soir dans Thalassa était plus que sans ambigüité sur Goro Nickel.
Mercure, plomb, dioxines, chrome, métaux lourds, acides divers sont bien rejetées dans le long tuyau à 5 km des côtes calédoniennes, dont le lagon est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les risques pour la biodiversité sont réels et ce n'est juste qu'une question de temps (5, 10 ou 20 ans) pour que les effets des déchets toxiques apparaissent.
Mouais...
Il ne faut peut-être pas prendre pour argent comptant tout ce que raconte la télévision, non plus.
Voir au moins le point de vue de Vale Inco (ex-Goro Nickel).
Il ne faut peut-être pas prendre pour argent comptant tout ce que raconte le principal bénéficiaire de l'affaire.
Je n'ai pas dit qu'il fallait le prendre pour argent comptant, j'ai dit qu'il fallait aussi voir le point de vue de Vale Inco.
Pour se forger soi-même une opinion objective, il faut connaître les différents points de vue, et ne pas écouter un seul son de cloche. Même si ce son de cloche vient de la télévision, à laquelle le bon peuple accorde une fois béate et exempte de toute dimension critique - simplement parce que c'est "vu à la télé" et donc vrai...
Sauf caca dans les yeux et/ou lecture trop rapide, il n'y a plus de mention à l'industriel en question dans la rubrique Partenaires du site de Patrick Vernay. Le post peut être clos tel qu'il a été ouvert, mais si vous avez des nouvelles sur l'évolution du désastre...
Patrich Vernay est un sportif, son aura est très populaire pour nos enfants calédoniens...
Pour la question GORO NICKEL : il y aura certainement pollution ainsi , la question est que font les élus ?
Pour la question du Référendum :je ne pense pas que c'est la bonne solution- "Le caillou" doit rester Français.
BON VENT
Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna : des niches au rendement record
[ 10/02/10 ] 1 commentaire(s)
La Cour fustige deux dispositifs de défiscalisation dans l'immobilier et l'industrie qui garantissent un rendement très élevé aux investisseurs. Au détriment de l'Etat.
Les niches fiscales en outre-mer constituent une source inépuisable de cas de dérives du système des allégements d'impôts. Cette fois-ci, les magistrats financiers se sont penchés sur deux dossiers liés aux dispositifs de défiscalisation réglementés par les lois Pons, Paul et Girardin. La réduction d'impôt sur le revenu au titre des investissements immobiliers locatifs a par exemple permis aux investisseurs dans la Société immobilière de Nouvelle-Calédonie de bénéficier d'un confortable allégement d'impôt (égal à 50 % du montant agréé par l'administration). « Pour l'Etat, tout se passe comme si les investisseurs lui avaient fait une avance qu'il rembourse en cinq ans », juge la Cour. Mais à quel prix pour les finances publiques ! Pour un millier de logements (intermédiaires) portés par cette SCI calédonienne en 2007, l'allégement a coûté à l'Etat 8,3 millions d'euros, pour un rendement annuel net de plus de 11 % au profit des investisseurs. « Il serait moins coûteux pour l'Etat de subventionner directement ce type d'opérations », estime le rapport.
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Autre cas de figure : la réduction d'impôt (sur le revenu ou les sociétés) en contrepartie d'investissements dans le domaine industriel à Wallis et Futuna.
« Extraordinairement coûteux »
En examinant les dossiers agréés par l'administration fiscale entre 2004 et 2008 pour ce petit territoire, la Cour fait un rapprochement éloquent : pour un total de 12 millions d'euros investis sur 14 projets, l'allégement du montant d'impôt (60 % du total investi) est légèrement supérieur à 7 millions. « Ce montage apparaît à la fois très avantageux pour les investisseurs et extraordinairement coûteux pour l'Etat », pointe le rapport. Les magistrats dénoncent en outre « le manque de sérieux de l'examen » des dossiers par l'administration. Ainsi de ces agréments accordés à des projets d'hôtels sur des dossiers ne contenant ni bilan, ni compte d'exploitation, ni estimation des retombées économiques. Qui plus est, les investissements n'ont pas été menés à bien, les travaux ayant été arrêtés. Les investisseurs, eux, ont été défrayés. La Cour prône une révision complète de ces dispositifs - ils l'ont été partiellement par la loi de 2009 sur l'outre-mer -et des contrôles plus stricts.