lopapy a écrit :La il y a des arguties, cela vaut la peine d'échanger...
Lis bien tout, ne réagis pas à la ligne, prends bien l'ensemble du texte avant...
Valerian a écrit :Je réponds vite fait car je crois avoir des raisons de me sentir visé!! je remercie ceux qui me connaissent un peu d'avoir défendu ma philosophie!
"Je m'étonne que certains soient aller rechercher ma place à la course (qui n'est d'ailleurs pas celle que vous citez), ou des "performances" éventuelles dans d'autres disciplines... je n'ai cité mes temps ou place dans aucun post lié à embrun cette année, je ne vois pas de raison d'aller faire le beau, et ce n'est pas parce que je n'ai pas écrit de compte rendu de 5 pages à ma gloire que je n'ai pas connaissance des sacrifices qu'il faut consentir pour être au bout de cette épreuve, que j'ai par ailleurs couru cette année sans autre ambition que de donner le meilleur de moi même compte tenu des nombreux aléas qui ont jalonné ma vie cette année ( et oui on peut mettre moins de 17 heures même quand on travaille 45 heures par semaine, que l'on s'entraine moins de 8 heures par semaine, et que l'on a quelques kilos en trop...).
OK, rien a redire la dessus...
Valerian a écrit :
Pour info, je considère mes performances sur cette course très loins d'être celles d'un bon triathlète (à la différence de beaucoup qui à se pavannent dans les quotidiens régionaux après avoir bouclé en 12 heures le "triathlon le plus dur du monde"

) : dans quel sport est on bon lorsque le premier nous prend un tour (ce qui fut mon cas!)?
Etre un bon triathlète est une notion TRES subjective, cela dépend de ton échelle de valeur. Pour la majorité des quidams qui vivent dans ce pays, juste finir, même en 17h, le triathlon d'Embrun, est déjà une performance hors du commun !
Et donc, est jugé "bon triathlète"...
Ce n'est pas ton point de vue, mais il est minoritaire...
Valerian a écrit :
Le fond de ma pensée est purement basé sur un point de règlement : il faut finir en moins de 17 heures pour être finisher et donc pour pouvoir bénéficier légitimement des attributs afférents à ce statut... et si je n'ai jamais porté un t shirt de finisher (par goût vestimentaire plus que par dénigrement, où est la honte à vouloir afficher sa passion?), je pense qu'il faut lui garder sa valeur symbolique.
Pour tout jugement, il y a le fond et la forme de la loi. La forme est qu'il y a, peut être, écrit 17h pour boucler le tour ???
Le fond qui prévaut est que la barrière horaire limite est 17h15' (je crois ?) au vélo...
Après, les coureurs ont TOUJOURS eu, dans le format Ironman, jusqu'à minuit pour finir.
C'est même devenu une institution avec le feu d'artifice après...
Cette année, avec le temps, nul a été besoin d'attendre autant, et c'est vers 23h que le feu d'artifice a été tiré (du moins, c'est ce que mon neurone fripé me rappel)
Valerian a écrit :
Et quoi qu'en disent mes détracteurs, il n'est nul besoin d'être un champion pour finir en moins de 17 heures, loins s'en faut!! un minimum d'entrainement et l'intérêt d'un passionné pour les différents aspects du triathlon suffisent à s'affranchir de ce délai très large!
Cela se voit que tu vis dedans le triathlon à fond devant, avec l'élite...
La barrière horaire difficile est celle du vélo et c'est elle le juge de paix. Le nombre de triathlète "qui ne sont pas des champions", qui vont faire plus de 10 à 15h d'entrainement par semaine et qui malgré tout bacheront à cette limite sont très nombreux.
Souvent plus de 10 à 15% du peloton. Et je ne rajoute pas les centaines d'autres qui malgré ces 10h à 15h d'entrainement ont peur de se mettre au départ chaque année...
Et faire 10h à 15h d'entrainement par semaine n'est pas à la porté de tout le monde, champion ou pas... (je n'y arrive pas, je suis juste à 5h/semaine)
Valerian a écrit :
Après, je n'irai pas renier la performance physique de quelqu'un qui arrivent au bout de ces distances et ce, quel que soit le temps qu'il met : c'est toujours une aventure, comme le sont par exemple des grandes traversées vélos, des randonnées pédestres et que sais je encore... ce qui me surprend c'est que ceux qui arrivent au bout de cette aventure en acceptant le règlement et soit disent pour eux mêmes trouvent encore moyen de s'insurger sur le fait de ne pas être considéré comme finisher et donc ne pas posséder ce qui leur permettrai de revendiquer ce "titre de gloire" (

)devant leurs amis lors des soirées mondaines : le fameux polo!!
Je me répète, j'ai fini de jour et je n'ai pas eu, non plus, le t-shirt.
La encore nous avons le décalage entre l'élite ou proche de l'élite, et la masse...
La ou pour toi Embrun n'est qu'une course comme une autre, pour la majorité des concurrents, c'est le graal annuel.
Il est évident que tu n'auras rien à foutre d'une course ou, de ton aveu, tu ne t'es pas illustré. Le t-shirt ne te sera d'aucun plaisir.
Tu peux même revendiquer n'avoir rien à foutre des t-shirt en général, mais ne le dénie pas aux autres, surtout ceux qui ont consacré tout leur temps libre (même si ce n'est que 3h/semaine), et la majorité des arrivants d'Embrun sont venus chercher ce graal. PLus tu descends dans le classement et plus c'est vrai.
Valerian a écrit :
que vous accomplissiez votre embrunman en 18, 24, 72 heures... c'est votre vie, votre passion, mais faites le réellement pour vous même! si c'est le défi que vous recherchez, inutile de payer 210 euros d'inscription, un vélo, des lunettes de natation et vous faites votre embrunman sans vous soucier du statut de finisher... et en plus, comme dirait mon meilleur pote du forum que je ne citerai pas, "putain, si tout le monde finissait en moins de 15 heures, on pourrait de lever tranquille 2 heures plus tard!"
C'est bien là la différence entre ceux qui se prennent pour l'élite et la masse. La majorité des coureurs peuvent traduire ta phrase pas un "les mauvais, cassez vous de ma route, de mon horizon, allez jouer dans votre coin et laissez les seigneurs s'expliquer entre eux" (même si je caricature, le fond est là)
C'est vraiment cela que tu veux exprimer ???
ATTENTION, ne prends pas cela comme une agression, c'est juste un constat.
Sache que j'ai été et suis coach, aussi bien d'athlète qu'en entreprise... (pas entraineur, coach, ce n'est pas pareil...)
Lorsqu'un athlète de haut niveau défend les mêmes idées que les tiennes (qui sont honorables et que je comprend pour les connaitre) il se coupe de la masse. La résultante de cela est que pour la plupart des spectateurs, il devient un athlète a gros melon ! (même et surtout s'il ne l'a pas !!!)
Du coup, de moins en moins de contact avec le public et il y a un ressenti d'arrogance...
Pour exemple, même si cela fait peut être polémique chez les "vrais" triathlètes, il y a le cas Jaja.
Un gars comme Jalabert n'a jamais (ou alors sur le coup d'énervement) eu ce type de raisonnement. C'est justement son attention envers tous les coureurs, lors des différentes CAP faites "incognito" (et ou donc il n'avait aucun intérêt financier), qui lui ont permis de solidifier son aura et son charisme. (J'écris CAP car c'est sur ces courses que j'ai analysé son comportement)
Il faut l'avoir vu écouter et conseiller n'importe quel coureur, pourvu qu'il soit au départ ou à l'arrivée de la course.
J'insiste aussi la dessus, il est visible, chez lui, qu'en aucune manière il ne se contraint à faire cela. En effet, les athlètes de haut niveau qui veulent faire pareil, mais qui pense comme toi, ont leur corps qui trahisse leur soit disant attitude bienveillante...

C'est d'ailleurs un travail de tout les jours de faire sortir un athlète de haut niveau de son égoisme patent (même si, pour gagner, il faut l'être obligatoirement ! C'est une limite mentale à toujours tutoyer)
Voilà, j'espère avoir été clair dans ma réponse sur l'impact de tes écrits...
Sur ce bonne soirée
