ah, cher Marco, nous qui étions déjà voisins bigourdans et nous retrouvons désormais une vraie sensibilité artistique commune, et tseusitchu, toi que je n'au pas l'heur de connaître mais qui sans doute vibre des mêmes cordes que moi devant l'Art élevé au rang de quête mystique, je vous remercie de ces apports sans quoi mon 22 juillet n'aurait pas été exactement ce qu'il est.
mais une fois posées les bases mélodiques, une fois synthétisées les influences diverses de générations de compositeurs dont le génie confine à l'irrationalité, une fois digérées par chaque artiste qui se respecte ces éléments exogènes, et mélangées à ce qu'il est au plus profond de lui-même, alors, alors seulement jaillit l'impulsion créatrice, sourd le ferment nourrissant, en un mot commençant, n'y allons pas par quatre demain, naît le miracle.
d'abord la pureté d'une mélodie qu'on pourrait juger simpliste de prime abord, mais qui conjuguée à un texte d'une puissance à faire passer Primo Levi pour une pâle copie de la Comtesse de Ségur, livre tous ses méandres évocateurs de voyage, de lointain, d'espace, de bonheur, quoi :
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... i-edouardo
puis, rien que pour vous, la plus récente synthèse ultime entre la magnificence de la voix sur des mots qui résonnent en chacun, sur une musique ayant totalement sublimé les apports conjoints de Mozart, Miles Davis et les Beatles, et j'en passe :
http://www.youtube.com/watch?v=ZgTk0xc9 ... re=related