Cyriaque a écrit :Pour ma part, le rappel de mon R2.5 (pour échange par un R3), puisque celui-ci étant issue d'une série potentiellement défectueuse....me conforte de mon choix de choisir un cadre garantie à vie (mais uniqument pour moi

.
Je suis en effet persuadé que sans cette garantie, le fabricant aurait attendu que le défaut soit réel pour remplacer le cadre !
Pour les "rappels", on est en dehors de la garantie : il suffit de posséder la chose faisant partie du rappel quelque soit la date d'achat (c'est la récurrence du problème et le danger qui génèrent le rappel) : roues, pédales etc...
Très utilisé pour les voitures quelque soit le propriétaire et de mémoire, l'un des premiers cas en vélo que je connaisse : des Cosmic Mavic dont une des pièces du moyeu s'usait prématurément.
Comme le montre l'exemple ci-dessous, on est dans une considération de "sécurité" avec responsabilité possible de la marque.
C'est d'autant pris en compte, notamment aux USA qu'il y a les recours collectifs.
L'affaire des régulateurs de vitesse en France est toujours en cours je crois, car je crois qu'il y a eu un accident mortel à un péage.
Pour en revenir à la
"garantie à vie", la seule limite réside dans la pérennité de la marque elle même : si le repreneur de Cannondale décide de suspendre celle-ci et modifie l'entité, plus de garantie à vie.... Concernant cette marque, j'ai racheté des roues en 650 pas chères à un propriétaire de Cannondale qui de fait passait en 700. Cadre de 6/ 8 ans (de mémoire) cassé : version aéro multisports en alu remplacé en 2006 par le SLICE carbone alu. Cannondale lui a donc remplacé son vieux Multisports par un Slice (la marque remplace par l'équivalent) : donc un aéro de l'année de la casse en l'espèce.
Avec une garantie de 3 ou 5 ans, il fallait qu'il mette de sa poche.
Il faut juste rester "fidèle" et attendre....en l'espèce l'alu finit toujours par casser (mêmes des marques réputées pour leur solidité : Centurion pour moi et hors garantie) ....juste une question kilomètres parcourus dans l'année pour connaître la durée de survie du cadre.
Le 31/01/2008
Le constructeur suédois Volvo, poursuivi pour homicides et blessures involontaires, a été condamné jeudi à Saverne à 200.000 euros d'amende en raison de la défaillance des freins d'un véhicule, provoquant un accident qui avait coûté la vie à deux enfants en 1999.
Le constructeur va faire appel du jugement, a indiqué à l'AFP Marc Debord, directeur des relations publiques de Volvo Automobiles France, branche française du groupe.
"En fournissant un véhicule dont le système d'assistance au freinage pouvait présenter une défectuosité inopinée et en s'abstenant d'informer les conducteurs d'une défaillance possible", Volvo "a commis une faute de négligence qui est une des causes" du drame, ont estimé les juges du tribunal correctionnel alsacien dans les attendus du jugement.
La société Volvo "était parfaitement consciente que le système d'assistance au freinage de ce type de véhicule n'était pas parfait puisqu'elle l'a modifié de manière mineure à plusieurs reprises", ont-ils jugé.
La condamnation va au-delà des réquisitions du ministère public qui avait réclamé lors du procès en novembre une amende "dissuasive" de 150.000 EUR, en soulignant que la "cause indirecte" mais "certaine" du drame relevait d'une "défaillance du système de freinage" imputable au constructeur.
La conductrice Catherine Kohtz, une enseignante de 57 ans qui a toujours assuré que les freins de la voiture ne répondaient plus, a été condamnée à six mois de prison avec sursis, un an de suspension de permis de conduire et 300 EUR d'amende pour défaut de maîtrise de son véhicule.
Le tribunal a souligné qu'elle n'avait "pas effectué les diligences normales attendues d'un conducteur placé dans la même situation" et a conclu que "la faute commise" par Mme Kohtz était "la cause directe du dommage".
La défaillance mécanique du véhicule ne l'exonère pas "de toute responsabilité pénale puisque c'est un événement toujours prévisible", insistent les juges.
"Je suis un peu anesthésiée, mais l'essentiel c'est que Volvo ait été condamné", a déclaré Catherine Kohtz, très émue, après l'énoncé du jugement.
Au siège de Göteborg un porte-parole du constructeur, Olle Axelson, a maintenu que les freins n'étaient pas en cause. "Les freins n'avaient aucun problème", a-t-il déclaré. "C'est un accident tragique pour toutes les personnes impliquées", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas eu le temps d'étudier à fond le jugement et nous ne savons pas encore sur quelle base le tribunal nous a condamnés ainsi que cette femme", a dit le porte-parole.
Le 17 juin 1999 à Wasselonne (Bas-Rhin), une Volvo 850 TDI avait mortellement fauché sur le chemin de l'école deux enfants de neuf et dix ans. Un autre avait été grièvement blessé.
La légèreté de la condamnation de Catherine Kohtz a provoqué la colère de Cathy Antunes, qui a perdu son fils de 10 ans dans l'accident. "Ca fait huit ans qu'on attend ça: six mois avec sursis et 300 euros d'amende, c'est la honte!", a-t-elle lâché devant la presse, estimant qu'elle et sa famille avaient "tout perdu".
Conformément aux réquisitions du ministère public, le tribunal a mis hors de cause le concessionnaire et a constaté l'extinction de l'action publique envers Volvo France, absorbé par le groupe Ford et qui n'a juridiquement plus d'existence.