NDM a écrit :rodio a écrit :Thierry *OnlineTri* a écrit :
Tu n'avais pas 140 tout à l'heure? tu te bridais?
T.
Ben en fait j'ai jamais su. Quand tu fais un test Binet (je crois que c'est le nom du gus qui a mis au point le machin), on calcule forcément tes points, mais on ne te les donne pas forcément (ou alors il faut les demander, et je ne demande pas). Ainsi j'avais fait un premier test à l'armée et on m'avait attribué une note : 20/20, mais pas de mesure.
Après j'ai retrouvé ce test pour un concours d'entrée à la Société Générale. Pareil, on ne m'a pas donné la valeur QI, mais je suis sorti premier d'un lot de 200 personnes dont des diplômés jusqu'aux oreilles (j'ai qu'un bac).
Evidemment quand on se sent bon à ce truc-là, on se pique au jeu et j'ai pris contact avec le "nec plus ultra" des tests de QI, l'association Mensa. J'ai obtenu la carte des plus de 130, mais toujours pas de score...
Avec le temps, l'alcool et le foie gras (je ne parle pas de triathlon, je n'en ai jamais fait), j'ai l'impression d'avoir le neurone moins vif, mais lors de l'émission-télé sur M6 que tout un chacun aura essayée, j'ai fait 147 (une de mes filles qui est universitaire a fait 104).
Evidemment, il y a les tests internet, mais la plupart du temps, ils sont payants. Comme je suis radin, j'ai jamais essayé de confirmer ce score mirobolant
En résumé, c'est comme en sport. Selon le lieu, les circonstances, ton état de forme, tu fais un score ou pas.
Une autre question serait : "qu'est-ce que je pense de ces tests?". Mais il ne s'agissait que de répondre à ta question.
Après BHV et BHL, je vous présente BHR.... "Big Headed Rodio"

La difficulté, c'est de définir "l'intelligence". Le dictionnaire Larousse en donne cette définition qui me paraît appropriée : Aptitude à s'adapter à une situation, à choisir en fonction des circonstances.
Ce qui me conduit à penser qu'on ne peut pas parler d'intelligence, mais plutôt d'intelligences.
Tu seras en mesure de t'adapter facilement à certaines situations (le test psychotechnique n'est qu'une situation parmi d'autres) et pas à d'autres.
Donc tu seras "intelligent" dans certaines situations et pas dans d'autres.
Un de mes oncles est agrégé de physique. Donc, selon les critères généralement utilisés, on pourra considérer qu'il est intelligent, toutefois, confronté aux situations du quotidien (relations avec son garagiste, l'administration, etc...) il est plutôt complètement "à côté de la plaque". Je suis persuadé que ses élèves doivent le trouver "grave".
Ce que les tests psychotechniques définissent, c'est "seulement" une aptitude à l'analyse "logique" pour ne pas dire "mathématique" (y compris pour les tests basés sur des situations logiques faisant appel au langage, ces derniers étant, de plus, biaisés par le niveau culturel du testé).
Ainsi, certains psy vont te parler "d'intelligence émotionnelle", celle-ci peut très rapidement prendre une importance capitale dans le monde professionnel, notamment pour les fonctions d'encadrement.
Les choses se compliquent lorsque l'expérience vient s'en mêler, tout le monde connaît des élèves besogneux qui ont réussi (à force de répétition) là où des talentueux ont échoué. Même moyennement cablé, tu peux faire exploser, avec un peu de drill, les scores des tests psychotechniques.
Et les choses se compliquent encore plus, lorsque la déontologie ou l'amour propre viennent s'en mêler : l'intelligence te conseille de faire le dos rond devant ton boss, tes hormones de lui retourner son bureau sur la gueule...C'est pas intelligent, mais qu'est ce que ça fait du bien...
