Tu oublies juste un détail qui devrait te revenir puisque tu te faisais le défenseur du petit locataire/propriétairejoe65 a écrit :Et puis vu que tu amorces ce sujet, je trouve moins malsain la spéculation boursière que l'immobilière. Pour la simple et bonne raison que nul n'est tenu de "jouer" en bourse. Chacun est conscient des risques et la spéculation est reine sur ce marché, si l'on ne l'accepte pas, faut pas s'y frotter!!
Alors que se loger, c'est V I T A L

... la spéculation boursière a un impact potentiellement fort sur certains secteurs d'activité, sur des entreprises et donc sur des emplois



Pour en revenir au sujet initial et à tes remarques : la volatilité des marchés financiers et autres marchés à terme est sans commune mesure avec le marché immobilier


Le risque immobilier, pour les particuliers, est surtout lié au fait que l'investissement représente une part très importante de leurs revenus, et de leur épargne ... mais il n'est pas lié à la volatilité du marché

... par ailleurs, si le marché baisse, tu peux perdre sur ta vente, mais tu achèteras moins cher également


... en bref, je crois que beaucoup de gens ont des surprises, tant dans l'immobilier que sur les marchés financiers, car ils ont une façon de gérer leur argent qui n'est pas suffisamment froide et comptable

Maintenant, oui, le marché immobilier peut baisser, rien n'est impossible ... aujourd'hui, j'aurai tendance à miser sur une stabilisation mais je ne suis pas un expert non plus, alors je peux me tromper


Et pour revenir sur le marché de l'immobilier aux US, je crois qu'il faut rester un peu raisonnable et regarder les choses en face : le marché US est complètement dérégulé, les citoyens US ont des taux d'endettement largement supérieurs à ceux des Européens, et les revenus ne sont pas garantis par des systèmes d'assurance chômage et autres ...
... moyennant quoi, lorsque le marché est favorable à l'achat (taux d'intérêts bas), l'acheteur se rue sur les maisons et une fois de plus, en oubliant tous ses autres crédits, se rajoute une couche d'emprunts, de surcroît à taux variable



En Europe, le taux d'endettement étant moindre, l'acheteur aurait probablement eu une certaine latitude pour rattraper la hausse du loyer de l'argent ... pas tous bien sûr, mais il n'y aurait pas eu de plantage massif comme aux US


Et puis pour finir sur le prix de la baguette, elle est peut-être moins chère en France, et pour cause, il n'y a quasiment que là qu'elle est produite

