Compléments alimentaires...qu'en penser?
Compléments alimentaires...qu'en penser?
J'aimerais connaître vos réactions vis-à-vis de cet article de "l'Equipe"
http://www.lequipe.fr/Quotidien/e716697 ... 4/une.html (page 14)
Je trouve que c'est une question intéressante qui nous concerne particulièrement (nombreux sont ceux qui ont recours à ces produits).
A vos claviers!
http://www.lequipe.fr/Quotidien/e716697 ... 4/une.html (page 14)
Je trouve que c'est une question intéressante qui nous concerne particulièrement (nombreux sont ceux qui ont recours à ces produits).
A vos claviers!
non mais attends laaa!! Tu peux pas!!!!!
Oui ça laisse perplexe quand même...surtout quand on lit les propos du médecin de l'équipe de France!!
Ce que je trouve intéressant et un brin provocateur c'est lorsque qu'un médecin fait le lien "complément-conduite dopante"...
Et que pensez lorsqu'on lit que de plus en plus de compléments sont pollués par des substances interdites

Ce que je trouve intéressant et un brin provocateur c'est lorsque qu'un médecin fait le lien "complément-conduite dopante"...
Et que pensez lorsqu'on lit que de plus en plus de compléments sont pollués par des substances interdites


non mais attends laaa!! Tu peux pas!!!!!
Très bon article, effectivement.zbeul a écrit :Oui ça laisse perplexe quand même...surtout quand on lit les propos du médecin de l'équipe de France!!
Ce que je trouve intéressant et un brin provocateur c'est lorsque qu'un médecin fait le lien "complément-conduite dopante"...
Et que pensez lorsqu'on lit que de plus en plus de compléments sont pollués par des substances interdites![]()
Il nous pousse à redéfinir les limites du " dopage " . On nous rabache trop qu'un produit dopant n'est autre que des subances, stimulant hormonaux, stéroïdes, dangeureux à long terme voire à court terme sur la santé de celui qui en consomme. Mais ce n'est pas parce qu'un produit est inscrit dans des listes après que des lois les interdisent que d'autres produits n'entrant pas dans ces familles ne le soient pas. A preuve du contraire, un produit dopant par définition permet d'augmenter " artificiellement " nos capacités physiques voire même mentales. De ce fait, des compléments alimentaires qui régulent les déficiences en sels minéraux ou vitamines au cours de nos séances d'entraînement ou qui rechargent nos réserves ou notre apport glucidique sur les quelques heures qui suivent leur ingestion, sont pour moi des produits dopants. Du moment qu'il s'agit de substances concentrées donc purifiées, dépourvu des autres aliments dont ils sont composés habituellement dans tel ou tel végétaux, animaux, etc...car ces derniers n'apportent rien en terme énergétique ou rendement, cà doit être considérer comme DOPANT.
L'article le dit bien : Du moment où l'on pense que telles substances même tolérées juridiquement va accentuer ou accélérer nos perf', c'est une forme de dopage.
Pour des " substances interdites " retrouvées dans des produits d'usage courant, il ne s'agit pas directement d'une forme de pollution, mais d'un problème d'ordre technique.
Elle peut l'être si ces substances sont synthétisées chimiquement, la pureté devant être importante si le matériel utilisé est propre et les produits de synthèse avec la plus grande pureté. Par contre, la plupart du temps, ces susbtances sont des extraits naturels de végétaux, de poissons. Les techniques d'extraction, de filtration, ou autres moyens pour les concentrer, ne sont pas fiables à 100%. En effet, d'autres substances qu'elles soient lipidiques, protéiques, ou des vitamines peuvent avoir des " interrations " ou des " affinités " pour reprendre un terme de chimistes avec l'élément que l'on souhaite séparer. D'où le fait que l'on trouve des traces. Ces traces peuvent être " chiffrées " avec les techniques analytiques actuelles en fonction du seuil de dtection bien sûr et surtout de la volonté de la société qui commercialise d'avoir une traçabilité de leur savoir-faire (çà c'est autre chose

Temet Nosce...
Hum... la frontière entre "alimentation" et "complémentation" à tendance dopante est floue... Boudhix prend l'exemple de la recharge en sels minéraux : la première source est quand même l'eau, et personne ne va considérer que boire de l'eau s'apparente à du dopage. Pourtant certaines eaux sont réputées plus concentrées en sels minéraux, et souvent préférées par les triathlètes après course pour "recharger". De même évidemment pour tout ce qu'on ingurgite pendant ou après une course vis-à-vis de "notre apport glucidique". On peut manger des bananes ou du pain d'épices, ou bien des barres de céréales riches en protéïnes.Boudhix a écrit :Il nous pousse à redéfinir les limites du " dopage ". [...] De ce fait, des compléments alimentaires qui régulent les déficiences en sels minéraux ou vitamines au cours de nos séances d'entraînement ou qui rechargent nos réserves ou notre apport glucidique sur les quelques heures qui suivent leur ingestion, sont pour moi des produits dopants.
J'en conclus, Boudhix, que ce que tu considères comme dopant est tout ce qui ne se trouve pas sous la forme d'un produit "naturel" ? Je bois de la St Yorre, ça va, je bois de l'Isostar, ça ne va plus ? Oui à la banane sur le vélo (si faisable...), non au gel énergétique ?
Disons que DOPANT n'est pas le bon terme. Devrait-on plutôt dire stimulant.Cyclopède a écrit :
Hum... la frontière entre "alimentation" et "complémentation" à tendance dopante est floue... Boudhix prend l'exemple de la recharge en sels minéraux : la première source est quand même l'eau, et personne ne va considérer que boire de l'eau s'apparente à du dopage. Pourtant certaines eaux sont réputées plus concentrées en sels minéraux, et souvent préférées par les triathlètes après course pour "recharger". De même évidemment pour tout ce qu'on ingurgite pendant ou après une course vis-à-vis de "notre apport glucidique". On peut manger des bananes ou du pain d'épices, ou bien des barres de céréales riches en protéïnes.
J'en conclus, Boudhix, que ce que tu considères comme dopant est tout ce qui ne se trouve pas sous la forme d'un produit "naturel" ? Je bois de la St Yorre, ça va, je bois de l'Isostar, ça ne va plus ? Oui à la banane sur le vélo (si faisable...), non au gel énergétique ?
La différence entre alimentation et complément?
L'aliment contient une succession de susbtances plus ou moins complexes (glucides, lipides, protéines...) utiles ou pas pour ton organisme. Un aliment va necéssiter un certain quota d'énergie pour le transformer en molécule plus restreinte et assimilable par tes cellules. La notion de temps pour ces changements sera plus importante qu'un complément, ainsi que l'énergie pour " séparer ", " transformer " toutes ces substances. Et bien entendu, tout ce qui n'est pas utilisable par ton organisme (génération de déchets) te demandera de l'énergie aussi.
Pour ce qui est d'un complément, l'objectif est une assimilation rapide pour compenser au plus vite les carences ou les besoins de l'organisme dans l'effort ou pas avec une utilisation minimale d'énergie. Les produits présentés sont sous une forme simple (c'est à dire qui généralement ne passe pas par des intermédiaires nécessitant un système enzymatique complexe). On te " préchie " donc le travail : on te fait consommer moins d'énergie pour la biotransformation et on t'apporte de l'énergie abondamment : Rendement plus que bénéfique par rapport à l'alimentation (même si celle-ci est judicieusement choisie et élaborée en fonction de ton objectif).
Maintenant, du moment qu'un aliment ou un produit de synthèse accroient un potentiel physique, du moment que l'on change nos habitudes alimentaires ou que l'on se pose la question de faire un repas riche pour préparer telle échéance, on se met dans la tête que çà va jouer sur nos perf', psychologiquement, c'est du " dopage ". Si l'alimentation n'était pas considérée comme telle, si elle n'avait pas des vertus, nous ne mangerions pas de pâte, de riz, de fruits riche comme des agrumes, Kiwis, etc... succeptible de nous mettre dans de bonnes conditions pré-compétition. Je suis le premier à le faire et à boire de l'eau pétillante après des entraînements pour reprendre ton excellente.
Oui, l'alimentation peut être considérer comme une forme de dopage naturel mais pas avec l'étiquette que l'on donne à ce mot à l'heure actuelle, à savoir DOPAGE = COUPABLE = TRICHE.
Les compléments archis dosés, dont la mixture pourrait avoir des effets non contrôlés sur nos organes (après tout rien n'est démontré), et où des pourcentages en apport journalier pour un bon équilibre de notre organisme nous sont donnés SANS RAISON, ils sont bel et bien utilisés pour " accentuer " un fonctionnement musculaire que pour compenser un effet de carence.
Maintenant, je n'ai pas dit que je n'utilisais pas Isostar, Overtim's ou autre

Temet Nosce...
En tout cas, cette dernière phrase révèle toute l'ambiguité du débat ! Une très bonne alimentation est souvent nécessaire et suffisante pour pouvoir être performant. C'est rassurant, mais ça prouve aussi que les donneurs de leçons sur les "comportements dopants" (il y en a un dans l'article en question) devraient y réfléchir à deux fois : entre un type qui achète un complément foireux sur Internet et celui qui se fait son régime alimentaire pile poil avec les bons apports en tous les nutriments, la démarche au départ est la même : "compenser les carences ou les besoins" et s'aider soi-même à être plus performant. Cette démarche est commune à tous les sportifs, c'est même pour ça qu'ils s'entraînent ! Je ne vois pas de raison d'en faire une caractéristique d'un comportement de dopé. Certes sur les deux, il y en a un qui s'est planté sur la méthode.Boudhix a écrit :Pour ce qui est d'un complément, l'objectif est une assimilation rapide pour compenser au plus vite les carences ou les besoins de l'organisme dans l'effort ou pas avec une utilisation minimale d'énergie. [...]
Oui, l'alimentation peut être considérer comme une forme de dopage naturel [...].
Pourtant, je fais une différence entre le mec qui mange des pâtes, des fibres et des kiwis de manière raisonnée, et celui qui s'abonne chez EA FIT ou Scientec Nutrition et qui avale tout ce qui se produit en gélules... Bien que je viens d'écrire que les deux démarches relèvent de la même logique, il y en a une qui me semble plus... limite que l'autre.
C'est peut-être là la différence : celui qui est en "cure" toute l'année ou plusieurs semaines, ce qui lui permet de pousser son corps plus loin dans ses retranchements, et donc de supporter des charges de travail qu'il ne supporterait pas sans complément. Et celui qui absorbe une boisson ou un gel énergétique pendant l'épreuve, sur la base du constat que nous faisons tous qu'un triathlon, ça use énormément, et que pour continuer d'avancer il faut parfois recharger en sels minéraux et en glucides.Boudhix a écrit :Maintenant, je n'ai pas dit que je n'utilisais pas Isostar, Overtim's ou autre. J'évite également d'utiliser ces compléments constamment, juste pour les compèt'
Je suis dans ce dernier cas, un bidon d'Isostar et un gel énergétique dans la poche, mais j'en connais qui ne marchent qu'à l'eau claire !! Sont-ils les seuls vrais athlètes propres ?
Cyclopède a écrit :
Pourtant, je fais une différence entre le mec qui mange des pâtes, des fibres et des kiwis de manière raisonnée, et celui qui s'abonne chez EA FIT ou Scientec Nutrition et qui avale tout ce qui se produit en gélules... Bien que je viens d'écrire que les deux démarches relèvent de la même logique, il y en a une qui me semble plus... limite que l'autre.
Entièrement d'accord avec toi : Même logique al fine, mais démarche litteralement opposée. D'autant plus qu'un type qui gère au mieux son alimentation en recherchant ce que peut apporter tel aliment par rapport à un autre aura une connaissance de soi plus accrue et pointue que celui qui " gobe " gelules, poudres ou autre tel un môme qui ressoit un bonbon

Tout à fait, je ne suis même pas sûr que le bénéfice soit le même entre celui qui prend quotidiennement ces produits et celui qui les utilise qu'en course (hormis comme me diront certains la récupération qui sera facilitée dans le premier cas). D'ailleurs, à trop habitué le corps de la sorte, çà n'aboutirait pas à long terme à une absence totale d'efficacité, soit parce qu'il y a une part de psychologie (effet placebo), soit parce qu'il faut quelque chose de plus "puissant " (effet manque).Cyclopède a écrit : C'est peut-être là la différence : celui qui est en "cure" toute l'année ou plusieurs semaines, ce qui lui permet de pousser son corps plus loin dans ses retranchements, et donc de supporter des charges de travail qu'il ne supporterait pas sans complément. Et celui qui absorbe une boisson ou un gel énergétique pendant l'épreuve, sur la base du constat que nous faisons tous qu'un triathlon, ça use énormément, et que pour continuer d'avancer il faut parfois recharger en sels minéraux et en glucides.
Je suis dans ce dernier cas, un bidon d'Isostar et un gel énergétique dans la poche, mais j'en connais qui ne marchent qu'à l'eau claire !! Sont-ils les seuls vrais athlètes propres ?
Par contre, pour tes connaissances qui marchent qu'à l'eau claire, arrivent-ils à le faire sur un Tri Longue Distance ou sur des A ou B?
Temet Nosce...
Et oui, là est la question. En fait, le plus souvent il s'agit de CD... même moi sur cette distance, je finis par me dire que de l'eau claire pourrait suffire (mais un petit gel au cas où sera toujours à portée de mainBoudhix a écrit :Par contre, pour tes connaissances qui marchent qu'à l'eau claire, arrivent-ils à le faire sur un Tri Longue Distance ou sur des A ou B?

J'en connais un qui fait du B comme ça, nature, limite avec le saucisson dans le maillot (

PS : le type peut courrir 6h en montagne avec un bidon d'eau dans chaque main, il n'est quand même pas foutu comme le commun des mortels

Je trouve au contraire que cet article est mauvais. Il conduit à faire une confusion entre produits diététiques de l'effort, cockails vitaminés, poudres protéiques, médicaments,... alors que la notion de complément alimentaire ne repose sur aucun concept reconnu par quelque instance que ce soit.
L'auteur n'y connaît rien : il faut n'avoir jamais essayé ISOSTAR no lu sa composition pour tenter une quelconque comparaison avec l'EPO, c'est minable et indigne du métier de journaliste (du sport). C'est tout juste si on ne nous dit pas qu'ISOSTAR est un produit dopant, sans analyse aucune. Puis on enchaîne et on explique que les compléments les plus efficaces sont les anabolisants et stimulants : confusion entre produits dopants et compléments, pas joli-joli.
Pour entretenir la confusion, on n'hésite pas à annoncer que 15% de compléments alimentaires contiennent des produits dopants non cités dans la composition. Sans nous dire de quels types de compléments il s'agit, comment on se les est procurés, d'où ils proviennent... Pas très honnête non plus comme démarche.
Racollage, quand tu nous tiens...
L'auteur n'y connaît rien : il faut n'avoir jamais essayé ISOSTAR no lu sa composition pour tenter une quelconque comparaison avec l'EPO, c'est minable et indigne du métier de journaliste (du sport). C'est tout juste si on ne nous dit pas qu'ISOSTAR est un produit dopant, sans analyse aucune. Puis on enchaîne et on explique que les compléments les plus efficaces sont les anabolisants et stimulants : confusion entre produits dopants et compléments, pas joli-joli.
Pour entretenir la confusion, on n'hésite pas à annoncer que 15% de compléments alimentaires contiennent des produits dopants non cités dans la composition. Sans nous dire de quels types de compléments il s'agit, comment on se les est procurés, d'où ils proviennent... Pas très honnête non plus comme démarche.
Racollage, quand tu nous tiens...
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