entrainement fractionné

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
kinou
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Message non lu par kinou »

Je ne peux qu'applaudir POPOCH, précis, efficace, en voilà un qui parle avec justesse :lol:
le BAC vaincra
Beu
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Suite à toutes vos réponses, je suis un peu perdu!!! est ce quelqu'un pourrait me faire un cours sur otutes ces notions: VMA, seuil , endurance, VO2max, PMA et tout et tout afin d'optimiser mes entrainements pour qu'ils soient plus efficaces !!

Merci d'avance !!

Envoi moi un mail en MP ou autre !!
kuntee
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popoch a écrit :Dis donc igordozor, il faudrait vérifier tes sources parce que tu donnes des définitions fausses...
igordozgor a écrit :Pour répondre à BEU:

Le seuil = vitesse de compet. Mets un dossard sur un 10km à l'arrivée tu as ta vitesse de seuil.
C'est l'intensité "seuil" (d'où le nom) à partir de laquelle on ne peut plus subvenir à la demande énergétique seulement par le métabolisme aérobie (consomation d'O2 et rejet de CO2). Si l'on accélère,on produira l'énergie supplémentaire sans O2 (métabolisme anaérobie) et on accumulera un déchet, l'acide lactique, qui obligera à ralentir ou à s'arréter quand il est trop concentré dans les muscles.
On peut maintenir cette intensité entre 20' et 1h en fonction du niveau et de l'entraînement, donc à peu près entre 4km et 21km...


.

l'acide lactique est produit meme à faible allure preuve du recours au métabolisme anaérobie meme lors d'un footing.

Le seuil correspond à une zone de rupture dans la courbe de lactatémie en fonction de l'allure ou du % VO2 (passage d'une courbe linéaire à exponentielle)

en fait les 2 principaux processus de resynthèse de l'ATP collaborent quelque soit l'intensité de l'exercice (footing lent ou sprint)
kuntee
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Message non lu par kuntee »

Beu a écrit :Suite à toutes vos réponses, je suis un peu perdu!!! est ce quelqu'un pourrait me faire un cours sur otutes ces notions: VMA, seuil , endurance, VO2max, PMA et tout et tout afin d'optimiser mes entrainements pour qu'ils soient plus efficaces !!

Merci d'avance !!

Envoi moi un mail en MP ou autre !!
la resynthèse de l'ATP ( nécessaire à la production d'énergie ) se fait au moyen de deux métabolismes : aérobie et anaérobie.

Le premier se fait grace à l'apport d'oxygène (métabolisme aérobie), l'autre sans apport d'oxygène mais entraine une acidité musculaire ( accumulation d'ions H+, métabolisme anaérobie) qui pénalise l'effort.

VO2max== c'est le volume d'oxygène maximal que l'organisme peut consommer
VMA== c'est la vitesse minimale à laquelle on atteint VO2max
allure 1000m à 3000m selon le potentiel aérobie de l'individu
TRAVAIL: 10*400m ou 12*300m ou 20*200 Td'effort<récup<Td'effort/2
30-30 ; 30-20; 30-15 ; 45-45 ; 45-30; 1'-1' etc. en nature

SEUIL anaérobie== zone d'accumulation d'acide lactique==allure 10 à 20km selon le potentiel de l'athlète
Travail == séries de 5' à 20' pour un travail total de 15' à 45'(sauf en nat tu peu faire 20*100 recup=10'')
obtenir un optimum entre vitesse/régularité/placement

PMA = puissance (mesure de l'effort physique en Watts ) minimale à laquelle on atteint VO2 (utilisée en vélo)


Endurance= capacité à tenir longtemps un pourcentage de VO2max ou VMA
TRAVAIL== footing allure moyenne (supérieur à récup) de 45' à 90' vélo de 1h30 à 4h

Récupération=footing(20 à 45') ou vélo ( 45'à 2h) souple à faire quand t'es cramé ou alure post et préséance ( exemple des kenyans qui s'échauffent à 8kmh)

après il faut mixer tout ça

ATTENTION à ne pas se cramer, on conseille aux débutants une récupération de 48 à 72h entre deux séances d'intensité ( seuil ou VMA) meme dans 2 sports différents!!!

Exemple pdt 1mois : 1séance VMA à pied+ 1 séance seuil vélo + 1 séance VMA&seuil natation et entre ces entrainements séances souples (cool- hyper à l'aise ou endurance- 1 peu plus rapide et longue)
GYMSPORT
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Message non lu par GYMSPORT »

Tu as bien résumé les différentes filieres ,apres tu as les grandes lignes mais ce qui compte c'est le terrain:tenir compte des conditions climatiques ,de ton état de forme et surtout ca c'est mon opinion d'ex entraineur en demi fond ne pas s'enfermer dans des carcans et des allures car en course tu es seul et il faut oser avoir du panache quite a prendre une "raclette" ,ca dépend de ton tempérament .
c'est quand meme plus beau d'aller tout seul chercher une qualif ou un chrono que de rester derriere un groupe pour s'abriter du vent .
enfin pour progresser en vitesse pure s'astreindre a finir tout ses footing par des lignes droites en progressif .
J'arrete il y a trop de parametres on pourrait ecrire un bouquin ,eh puis il y a le role du coach avant une compet ,les anciens du forum j'attends que vous lanciez un post sur les "coach sans langue de bois et avec humour"
:D
Ancien athlete ,j'ai lancé ma gamme de nutrition sportive et soins GYMSPORT .
Passionné de nutrition je repondrais avec plaisir a vos questions .
Beu
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Message non lu par Beu »

GYMSPORT a écrit :J'arrete il y a trop de parametres on pourrait ecrire un bouquin "
:D
Je suis preneur!! De toute façon, je demande qu'à progresser et me faire plaisir donc si quelqu'un peut me transmettre un maximum de son savoir quelque soit la discipline, l'enchainement des 3, le matériel, les compétitions, les entrainements, la diététique, etc etc etc..... ca me rendrait un grand service....
popoch
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Message non lu par popoch »

kuntee a écrit : l'acide lactique est produit même à faible allure preuve du recours au métabolisme anaérobie meme lors d'un footing.
En dessous du seuil, la production d'acide lactique est principalement expliquée par l'inertie du métabolisme aérobie. Ce qui est important ce n'est pas la production mais le bilan entre la production et l'élimination de l'AL et en dessous du seuil l'élimination est plus importante que la production et inversement lorsqu'on est au dessus du seuil. Ce principe est même à l'origine du test de Chassin pour la détermination de la vitesse au seuil à partir de la vitesse maximale d'état stable de la lactatémie. C'est aussi le principe du footing de récupération qui est appliqué (normalement j'espère...) après chaque séance où l'intensité est supérieur au seuil pour accélérer l'élimination de H+
kuntee a écrit : la resynthèse de l'ATP ( nécessaire à la production d'énergie ) se fait au moyen de deux métabolismes : aérobie et anaérobie.

Le premier se fait grace à l'apport d'oxygène (métabolisme aérobie), l'autre sans apport d'oxygène mais entraine une acidité musculaire ( accumulation d'ions H+, métabolisme anaérobie) qui pénalise l'effort.
Il y a en fait 3 métabolismes : aérobie, anaérobie lactique et anaérobie alactique où l'ATP est resynthétisé par l'énergie produite lors de la rupture des liaisons entre la créatine et le phosphate des molécules de phosphocréatine. Ce métabolisme n'est limitant que par ses réserves en PC.
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kuntee
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popoch a écrit :[(Il y a en fait 3 métabolismes : aérobie, anaérobie lactique et anaérobie alactique où l'ATP est resynthétisé par l'énergie produite lors de la rupture des liaisons entre la créatine et le phosphate des molécules de phosphocréatine. Ce métabolisme n'est limitant que par ses réserves en PC.
nan 2 métabolismes aérobie et anaérobie
et anaérobie --> lactique et alactique (resynthèse grace à la CP)

mais le métabolisme anaérobie alactique n'est pas utilisé lors d'efforts en endurance donc pas la peine de le mentionner
kuntee
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Message non lu par kuntee »

popoch a écrit :[
En dessous du seuil, la production d'acide lactique est principalement expliquée par l'inertie du métabolisme aérobie.
IlPC.
non, elle est expliquée par le recours au métabolisme anaérobie, de meme les travaux récents de physio prouvent le recours au métabolisme aérobie meme lors d'efforts très courts ( sprints 60m , 100m)
de plus l'inertie du métabolisme aérobie n'a rien à voir avec la présence de lactates(c'est deux concepts différents en gros quoi, tu vois??)
acide lactique = déchet produit lors du métabo anaérobie mais JAMAIS lors du métabo aérobie

les 2 métabolismes collaborent en permanence, quelque soit l'allure mais en des proportions variables selon l'intensité(fouille sur internet , tu devrais trouver des belles courbes ou de beaux tableaux expliquant celà)
exemple lactatémie ''standard'' au seuil aérobie =2mmol ( contre 4 mmol au seuil anérobie), là encore le métabolisme anaérobie a une part non-négligeable(mais doit etre inférieur à 5% à cette alure) dans la resynthèse meme à une allure pourtant éloignée du seuil anaérobie ( classiquement assimilée à l'allure marathon voire inférieure)
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spin
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Message non lu par spin »

je pense qu'il voulait expliquer la dette d'O² , mais l'erreur est de croire qu'il n'y a pas de production d'acide lactique en dessous de OBLA ...

en effet , en dessous du seuil anaérobie , le métabolisme anaérobie et aérobie agissent ensemble et la part du métabolisme aérobie est suffisante pour réutiliser l'acide lactique produit par l'anaé ...

cas particulier : le début d'un effort au seuil sans echauffement ou en effet , le métabolisme aérobie met un certains temps à établir un maximum , le métabolisme anaérobie produit alors de l'acide lactique , sans que le métaboiime aérobie soit assez "puissant" pour l'utiliser completement comme substrat énergétique .
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Message non lu par NickTheQuick »

spin a écrit :je pense qu'il voulait expliquer la dette d'O² , mais l'erreur est de croire qu'il n'y a pas de production d'acide lactique en dessous de OBLA ...

en effet , en dessous du seuil anaérobie , le métabolisme anaérobie et aérobie agissent ensemble et la part du métabolisme aérobie est suffisante pour réutiliser l'acide lactique produit par l'anaé ...

cas particulier : le début d'un effort au seuil sans echauffement ou en effet , le métabolisme aérobie met un certains temps à établir un maximum , le métabolisme anaérobie produit alors de l'acide lactique , sans que le métaboiime aérobie soit assez "puissant" pour l'utiliser completement comme substrat énergétique .
D'accord avec Spin et Kuntee et en ce sens le :
Popoch a écrit : C'est l'intensité "seuil" (d'où le nom) à partir de laquelle on ne peut plus subvenir à la demande énergétique seulement par le métabolisme aérobie (consomation d'O2 et rejet de CO2). Si l'on accélère,on produira l'énergie supplémentaire sans O2 (métabolisme anaérobie) et on accumulera un déchet, l'acide lactique, qui obligera à ralentir ou à s'arréter quand il est trop concentré dans les muscles.
On peut maintenir cette intensité entre 20' et 1h en fonction du niveau et de l'entraînement, donc à peu près entre 4km et 21km...
me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.

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Message non lu par popoch »

Merci les gars pour vos explications physiologiques :wink: mais il ne me semble pas avoir dit qu'il n'y avait pas production d'AL et donc bien sur que métabolisme anaérobie lactique n'était pas sollicité en dessous du seuil. D'ailleur les 3 métabolismes sont sollicités à toutes les intensités.
Je parlais simplement du bilan entre sa production et son élimination qui est négatif au dessous et positif au dessus du seuil.
D'ailleur ce n'est pas en contradiction avec tout ce que vous avez dit.
C'est vrai que j'ai utlisé le terme inertie abusivement, il aurait été plus juste de parler de "lenteur" (relative bien sûr)... comme le dit spin "en effet , en dessous du seuil anaérobie , le métabolisme anaérobie et aérobie agissent ensemble et la part du métabolisme aérobie est suffisante pour réutiliser l'acide lactique produit par l'anaé ..." voilà c'est tout.
Si l'on fait un bilan énergétique global à une intensité en dessous du seuil, même si AnL et AnA sont solicités, Aé subvient à la demande énergétique (le plus gros % à la resythèse de l'ATP et le reste à l'élimination de l'acide l'actique et à la resythèse de CP).

De plus Kuntee, il y a 3 métabolismes parce que 3 voies de resynthèse de l'ATP.
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Ugo l'asticot
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Message non lu par Ugo l'asticot »

NickTheQuick a écrit :me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.
Nick ourbe
hello :wink:
oui sauf que là on dirait que tu lies directement le Qr avec l'accumulation lactique... alors que ce serait sans doute dans un sens un peu inverse et pour des raisons diverses, surtout que les capacités de recyclage (foie, coeur, avec des pincettes : muscles) du lactate produit sont dépassées.

Le Qr nous est utile en exercices sous-maximaux (pour déterminer avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs la part des lipides ou glucides dans les processus aérobies), avec une zone floue qui débute un peu avant LT dûe à l'hyperventilation, et qui est bien entendue plus importante à VO2max.
Alors que la relation FC/VO2 est plus franche jusqu'à VO2max (dans certaines conditions d'exercices s'entend).

Donc pour moi, je pense que lier Qr et LT me paraît audacieux :wink:
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Ugo l'asticot
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spin a écrit :cas particulier : le début d'un effort au seuil sans echauffement ou en effet , le métabolisme aérobie met un certains temps à établir un maximum , le métabolisme anaérobie produit alors de l'acide lactique , sans que le métaboiime aérobie soit assez "puissant" pour l'utiliser completement comme substrat énergétique .
dans tous les cas la glycolyse aérobie est plus lente à arriver à sa capacité optimale (=en relation avec l'effort requis) pour la production d'ATP que la glycolyse lactique (et bien entendu que les phosphagènes).
= seuil, footing, sciage de bois, VMA... :wink:
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Ugo l'asticot a écrit :
NickTheQuick a écrit :me paraît plus qu'ambigu et sujet à caution. En dessous du seuil anaérobie (AT ou SV2), le quotient respiratoire est inférieur à 1 mais, comme l'a dit Spin, il y a longtemps que la filière anaérobie est entrée en jeu et qu'il y a production conséquente d'acide lactique. Quand l'on franchit le seuil, le quotient respiratoire dépasse 1 mais la consommation d'O2 et la quantité de CO2 rejeté continuent d'augmenter toutes les deux mais sous un rapport désormais défavorable à l'O2 d'où accumulation lactique.
Nick ourbe
hello :wink:
oui sauf que là on dirait que tu lies directement le Qr avec l'accumulation lactique... alors que ce serait sans doute dans un sens un peu inverse et pour des raisons diverses, surtout que les capacités de recyclage (foie, coeur, avec des pincettes : muscles) du lactate produit sont dépassées.

Le Qr nous est utile en exercices sous-maximaux (pour déterminer avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs la part des lipides ou glucides dans les processus aérobies), avec une zone floue qui débute un peu avant LT dûe à l'hyperventilation, et qui est bien entendue plus importante à VO2max.
Alors que la relation FC/VO2 est plus franche jusqu'à VO2max (dans certaines conditions d'exercices s'entend).

Donc pour moi, je pense que lier Qr et LT me paraît audacieux :wink:
Comme tu dis, c'est aussi risqué que d'utiliser le QR pour déterminer les ratios des différents substrats mais dans un test d'effort avec masque bien étalonné, l'observation du QR est un indice fiable de détermination du seuil chez le sportif entraîné ;-)

Nick 4
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