préparateur mental

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
ironchris
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Message non lu par ironchris »

Comme le dit Benj, j'aime moi-aussi représenter des scénarios de compétition à l'entraînement.
Des sessions où je me place au plus prêt des conditions de compétition, d'un point de vue mental, concentration...
Un exemple, hier lors d'un entraînement en tir, après quelques séries "cool" je me suis fait une série avec des mecs du club France. Je suis monté à bloc au niveau concentration pour faire le meilleur score possible, m'accrocher pour ne pas coincer psychologiquement et m'effondrer (en ball-trap, c'est très important), les mecs jouent beaucoup avec des attitudes, des gestes pour essayer de déstabiliser les autres tireurs d'une même série, il faut donc essayer de rester dans sa bulle, contrôler ses emotions...rester fort dans la tête. Ensuite, techniquement, appliquer le meilleur de soi-même, ce qui a été appris à l'entraînement, ni plus, ni moins, rester sur ce que l'on sais faire! ....Après une 40taine de mn, durée d'une série dans cette discipline (Fosse Olympique) on est cuit! Mais c'est le meilleur entraînement, c'est là que l'on apprend le plus sur soi-même, sur ses points faibles qu'il faudra travailler. La compétition, ou sa simulation est le meilleur entraînement qu'il soit!!
Plus on la pratique, moins on stress (stress négatif, le bon stress, positif est intéressant, il permet de faire des exploits...), plus on se contrôle, meilleur on devient, c'est l'expérience, tout simplement!
Tout ce que je viens de dire en prenant cet exemple avec le tir, est idem avec le tri et tous les autres sports.
La sophro...et le reste, pourquoi pas. Je pratique beaucoup la visualisation, même pour l'enseignement de la natation!...
ironchris
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Message non lu par ironchris »

Je pense que l'on n'accorde pas assez de place au travail mental dans l'entraînement, aussi bien physique, que technique.
Le mental joue pour beaucoup dans la perf finale.
A niveau équivalent, le vainqueur sera le plus fort mentalement!
ironchris
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Message non lu par ironchris »

...Mieux vaut être moins bon physiquement et être fort dans sa tête qu'inversement!...
J'ai la dalle, je ne résiste pas, mentalement, je ne tiens plus, j'y vais! Physiquement pas de soucis, je pourrai tenir encore une semaine...mais j'ai un gros gateau au chocalat au frigo, mentalement, je le visualise depuis ce matin, alors, je vais me le bouffer, maintenant!! :wink:
Valerian
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Message non lu par Valerian »

ça ne nous dit pas si tu lui as mis une branlée au club france :wink:
Hard ain't enough
ironchris
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Message non lu par ironchris »

Non, effectivement, mais ce que je voulais dire par le fait, c'est qu'en s'entraînant de la sorte, tu ne peux que faire du bon boulot, en t'accrochant au maximum. S'entrainer avec des meilleurs que soit, c'est bien connu permet bien plus de progrêt, nottament sur le plan mental.
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Skargoten
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Message non lu par Skargoten »

Comme le dit si bien Valerian, la préparation mentale n'est pas uniquement destinée à "endurcir"...

Et on peut tout à fait commencer une "préparation mentale" dès 14/15 ans... J'ai connu pas mal de clubs de natation qui initiait les jeunes à la sophrologie et je l'ai pratiqué en club à partir de 16 ans. Les premières séances tournent généralement au fou rire (eh ouais c'est encore l'âge bête... ) mais passé ce cap, il y a un travail intéressant de visualisation, de gestion du stress, de concentration.

Il y a beaucoup de confusion sur ce thème: par préparation mentale, une majorité de personne (et de sportifs) imagine des postures de yoga en équilibre sur un pouce avec la jambe gauche derrière l'oreille droite ou carrément des séances d'hypnose (certains plongeurs comme G.Louganis plonge sous hypnose)...
Comme toute pratique, elle se décline en niveaux...

Les séances de sophro s'organise généralement de la façon suivante:
relaxation active allongée sur le dos (contraction/décontraction des différents groupes musculaires en essayant de visualiser l'action et de ressentir une certaine pesanteur des muscles relachés)...
ensuite commence le travail de visualisation de la course: aspect négatif, aspect positif, visualisation des enchainements, s'imaginer des scénariis particuliers (difficulté...)

Dans le pire des cas, cela permet au moins de se poser quelques instants et de se dédier mentalement à la préparation du futur objectif.
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Si j'étais entraîneur... j'accorderais une place prépondérante à la préparation mentale.

Je comprends aisément que certains (amateurs ou pros) n'en aient pas besoin, ou ne ressentent pas la nécessité d'être "conditionné", ou s'imaginent qu'ils sont nettement plus forts mentalement que la moyenne, une idée communément et implicitement entretenue dans le triathlon.
A tort souvent.
Ce n'est parce qu'on se sent capable d'affronter et d'enchaîner des kilomètrages de folie sous la pluie ou le chaleur qu'on est tout autant capables d'affronter les épreuves de la vie. Et vice versa.

Et puis s'imaginer que ce qui est inutile pour soi l'est aussi pour les autres (comme je l'ai lu plus haut), c'est emprunté un raccourci qui ne témoigne pas forcément d'une grande ouverture.

Et puis cessons de croire que le sport en général et le triathlon en particulier nous blindent mentalement... :roll: parce que plus haut s'imagine-t-on être costaud dans la tête, plus bas redescend-on quand ça va mal, très mal...

D'une manière générale, beaucoup méconnaissent ou mestiment les aptitudes de notre cerveau à "péter un plomb". Ou ignorent combien d'anciens sportifs de haut-niveau ont fini leur carrière ou leur vie dans des cliniques psychiatriques. Pour avoir cru et pour leur avoir fait croire que le sport était l'ultime rempart contre le mal-être, contre la banalité et la noirceur du quotidien. Il n'est rien de plus perverse et de plus dangereux que d'entretenir un athlète dans ce mensonge. Parce que la réalité, parce que les maux, quoiqu'il arrive, ressurgissent un jour ou l'autre. Comme je dis souvent, c'est toujours la vérité qui gagne.

Combien de types ai-je connu qui voltigeaient à l'entrainement, mais tout à fait incapables de valider leurs progrès et leurs sensations en compétition, le jour J. Incapables de décupler leur volonté sur la ligne de départ, partant dans des schémas négatifs, s'éloignant de leur objectif initial au fil des kilomètres et des heures...

C'est assez troublant de constater chez certains l'attachement voire la maniacherie avec lesquels ils préparent leur matériel et leur physique, tout en passant outre l'aspect mental, pensant que matériel + physique = motivation. :roll:
C'est aussi assez troublant d'observer les sacrifices que certains font, sacrifices financiers, vie de couple, vie personnelle, pour perdre quasi tous leurs moyens sur la ligne de départ pour, finalement, ou terminer loin de leurs prétentions ou sans dossard. On pourrait extrapoler en pensant que chez certains, l'achat ou la possession de matériel haut de gamme et l'entraînement à outrance masquent et/ou compensent une faiblesse. Probablement plus psychologique que physique.

On ne peut raisonnablement être un compétiteur pro ou amateur en se reposant pour l'essentiel sur le choix d'un cadre, d'une paire de roues et de boyaux. Parce que c'est donner au matériel, au consommable, plus d'intérêt qu'il ne devrait en avoir. C'est reporter ses affects dans le vide puisqu'à preuve du contraire, je ne connais aucun vélo capable de paroles ou d'échanges.
On ne peut raisonnablement faire de la compétition en dissociant le physique et le consommable d'un côté, le mental de l'autre.

Nos cerveaux renferment des trésors de volonté et de ressources dont, parait-il, nous n'utilisons que 5 % des capacités. Et je reste persuadé que le mental est un facteur prépondérant de la performance, plus chez certains que d'autres, naturellement.
Les plus grands champions contemporains (tennis, natation, athlé, boxe et il y a en aussi en traithlon) travaillent avec des psychologues, des sophrologues. Le Suisse Roger Federer, le plus grand joueur de tennis de tous les temps (à mon avis), est passé en cinq saisons, du statut d'athlète doué, prometteur mais inconstant mentalement, au rang de champion invincible grâce à la préparation mentale. Federer, la semaine passée, après sa grosse déconvenue à Roland Garros (défaite qu'il a aussitôt positivée...), a enchaîné plusieurs matches au tie-break au tournoi de Halle, a sauvé quatre balles de match en quart de finale contre le Belge Rochus, avant de s'imposer hier en finale contre le Tchèque Berdych. Sans une force mentale exceptionnelle, jamais RF n'aura été capable de réaliser pareils exploits. Et je ne crois pas que la raquette de Roger y est pour quelque chose...

Demandez donc à Félicia Ballanger comment a-t-elle fait, en début de carrière, pour échouer au pied de tous les podiums (JO, Monde) alors qu'elle était de loin la plus douée...avant de remporter trois titres olympiques consécutives et 5 titres de championne du monde...

Quant à l'âge... pourquoi faudrait-il attendre le déluge alors qu'on peut se mettre à l'abri ? :wink:
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
SG
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Message non lu par SG »

FanchM a écrit :il me semble que Mark Allen ca l'a bien aide le preparateur mental...
quand Allen a commence sa carriere, ses deux points faibes etaient la CaP et le mental...
"Et à ce moment là de la course mon espirt était embrouillé, je n'arrivais plus à me concentrer. Puis soudain, au dessus des champs de lave, une lumière m'est apparue et j'ai apperçu la présence de Don Juan dans le ciel. Il était là, et j'ai senti qu'il m'influait son énergie :lol: . Tout est devenu très clair et je suis parti. J 'ai jeté un coup d'oeil au dessus de mon épaule et j'ai vu Dave 20 mêtres en arrière .." "Dave Scott-Mark Allen, Reportage Les Grands duels du Sport"

Sacré Marc 8)
Et FranchM, toi qui habites pas loin du Méxique, t'as pas un tuyaux pour un bon chamane méxicain, moi je vois souvent des étoiles dans le ciel mais il me manque le truc énergétique :lol:
duathletesuisse a écrit :hello,
je voulais avoir votre avis:
pour vous serais t'il bien d'avoir un préparateur mental?
Je n'aime pas le terme Préparateur mentale car il occulte un des principaux élément qui influe sur la psychologie de l'individu et sur sa performance : l'émotion. Le mental n'est qu'un acteur qui résulte des facteurs émotionnels. La boule au ventre avant le départ, c'est pas dans la tête que ça se passe, mais au niveau du pléxus solaire. Une personne hyper émotive peut perdre ses moyens et le mental n'y pourra rien. Lés départs canons à vélo sur Ironman, c'est pas la tête qui commande . Combien de fois on se dit à l'entrainement, "part progréssif, gère" et puis le jour de la course tes hormones te font faire le contraire. Par ex, le travail réspiratoire ça sert à recentrer les émotions. Bizarement le mental devient plus clair
Plus serieusement, je pense que nous faisons tous de la préparation mentale de façon volontaire ou involontaire. Le simple fait de répeter ses enchainements en est une (visualisation). Il nous arrive tous de nous projeter dans l'évenement avant la course et de refaire la course avant l'écheance. Le problème c'est que souvent il n'y a aucune structure ou protocol associé à cette projéction(intêret de la sophrologie). La visualisation n'est qu'un des aspects de cette préparation. Le but d'un préparateur mental (encoure un fois je n'aime pas se terme) doit être de te rendre autonome et t'aider à developper tes propres techniques, ton protocol par rapport à ton vécu .
Le but est de trouver un équilibre émotionel en rapport avec tes objectifs (sportifs ou autres) afin d'optimiser ton potentiel. En clair tu ne peux pas gagner du temps en course mais tu peux éviter d'en perdre et d'accepter beaucoup de situations avec plus de sérenité.
SG
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Message non lu par SG »

Sans vouloir saboter l'autre poste sur Peter Raid, voilà où est la part du mental/l'émotion dans le sport : http://www.xtriathlon.com/NewsArticle.p ... ewsID=2372
GeorgesV
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Message non lu par GeorgesV »

Vu tous les post, merci l(ae) (S)suisse, c'est un sujet interressant. Je découvre le Tri cette année mais j'ai eu plusieurs vies.
1- Sur le forum, la plupart des questions portent sur le matériel en général et le vélo en particulier.
2- Tjrs sur le forum, la plupart des questions "entrainement" sont sur le thème de la réassurance (réponse oui svp!):
- je suis nul en..., je m'y prends au dernier moment... mais est ce que je peux y arriver quand même?
- je fait ça parceque je sais/j'aime faire ça et si je continue plus souvent/ plus fort, est-ce que ça marchera encore plus?
La prépa mentale, comme la prépa physique en fait, ça consiste à être "prêt" à donner le meilleur de soi même le jour J.
Et prêt ça consiste à: être préparé, organisé, disposé à être là le jour J.

La réalité est trop simple: on décide (sain de corps et d'esprit) de s'inscire à une épreuve parceque on en a envie, ensuite, on s'organise pour cette épreuve et enfin soit on dépense de l'énergie pour se chercher des raisons extérieures (=excuses) qui expliqueront que on ne peut pas être au top ce jour là, soit on s'organise pour optimiser avec ce que l'on a.

En bref, fait comme tu penses ou ressents que c'est bien pour toi, assume=mesure tes choix et Banzai. Dans la plupoart des cas, on ne donne jamais assez de soi même!
Hang Loose
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dino65
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Message non lu par dino65 »

tout çà c'est de la foutaise , du la gnognotte en tube, c'est bon pour les baba-cool !!!
Y a qu'une préparation mentale : la course!!!!, le couteau entre les dents , partir à fond , tenir , finir à bloc et battre tout le monde.
ça !, çà met en confience!!! :wink:
a hum !
j-c
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Re: f

Message non lu par j-c »

benjaminlandier a écrit ::? bon gamin je vais te dire tu te poses des questions c'est normal ,ce n 'est PAS SALE !!!!! :wink:

Seulement tu es assez intelligent pour faire l analyse de la branlée que tu t'es prise au championnat et qui te fait douter ,n'oublie pas que dans notre sport quand on dit c'est tactique machin , c est du bla-bla c 'est un sport de bourrin , lors de la course tu te fais péter le caisson ,si tu réfléchis c'est que tu n'es pas à bloc merdeux !!!!!

Préparateur mental ? hum ça fait gourou , et quand c'est un jeune qui pose ce genre de question je l'oriente vers une personne de confiance ,pas forcément l 'entraineur mais quelqu'un que tu connaisses ,que tu respectes ,à défaut que tu craignes (mais ça dure pas ), de toute façon à la base de tout dans la vie il faut considérer deux choses :
-je ne suis supérieur à personne ,
-mais je ne suis pas plus con que les autres , si ils y arrivent moi aussi je
PEUX ,comment ? Travailler ,se donner les moyens ,arrèter de se prendre la tète .

-mais bon à 15 ans tu te poses déjà de droles de questions.........espérant que celà t'éclaire , benj'
très bien ! +1
terry
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Message non lu par terry »

Voilà, je test mon premier post dans ce forum avec ce sujet.

Pour faire court, je dirais qu'a l'inverse de ce qu'on pourrai croire, il faut connaître ce qui se passe dans la tête des autres pour mieux comprendre ce qui se passe dans la sienne... je m'explique (enfin je vais essayer).

Lorsque tu as compris que le mental de champion qui n'a peur de rien et qui ne craint personne, qui n'a pas mal et ne doute pas, n'existe pas... tu as à peu près tous compris.

Peu importe le niveau de compétition, les craintes et interrogations sont les même. Je vis maintenant à montréal mais j'ai été membre de l'équipe nationale Belge d'aviron durant 4 ans (sport de malade), j'ai participé à quelques championnats du mondes et pas mal d'internationale. J'ai eu la "chance" de très vite comprendre que les "top" athlètes n'était que des athlètes normaux mais avec un niveau d'entrainement et de conseil un peu supérieur (et bien sur égualement des compétences intrinsèques importantes).

Si des grands champions font appel à des sofrologues, ce n,est pas parceque cela va faire augmenter leur perfomances, mais parcequ'ils doutes, qu'ils oublient que les autres aussi doute. Quoi de plus déstabilisant qu'un concurent tellement sur de lui dans son attitude qu'il en devient arrogant, quand tu manque d'expérience de course très très dure tu commence rapidement à douter et ton concurent à un avantage psychologique très important... sauf que quand tu sais (et c'est le cas) qu'il à lui aussi peur, quand quand tu a mal lui aussi à mal (sauf s'il y a un très grande différence de volume d'entrainement, mais si tu t'entraine à fond, il ne peu pas s'entrainer beaucoup plus que toi) et quand tu doute, dis toi qu'il doute certainement aux même moment. Lorsque tu prend REELEMENT conscience de cela, ta préparation mentale est au top et tu n'a besoin de personne (donc maintenant que vous êtes tous au courant que tout le monde à vraiment mal et doute autant que n'importe qui, vous êtes mentalement au top).

Bref, se poser des questions c'est se poser trop de question (je parle des question que l'on se pose en compétitions) en course il est trop tard pour faire de la technique et réfléchir à ce qu'on fait, il faut mettre le cerveau sur "off" et travailler uniquement sur les automatismes développé lors des entrainements.

Malgré mon expérience de la compétition internationale en aviron je participe à mon premier triathlon en septembre, donc j'ai peur de ne pas bien faire, mais comme je sais que d'autre seront dans mon cas aussi, que d'autre seront fatigué comme moi, et que si je met des lunette de soleil j'aurai l'air méchant et pas fatigué donc cela me permettra de me donner au max en faisant abstraction de mes incertitudes.

Quand tu sais que les autres en chie autant que toi, c'est un peu plus facile de tennir le rythme.
Si tu peux pas, c'est que tu veux pas...
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TRI-LA
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Message non lu par TRI-LA »

Bonjour à tous,

Je suis complètment d'accord avec Terry !

Dans mon autre vie de cycliste (il y a longtemps !!!) j'avais un entraîneur qui me disait "quand tu attaques ou quand tu décides de durcir la course, dit toi que même si c'est dur et que tu as mal, dit toi que c'est aussi dur, voir même plus dur pour les autres"

Je pense qu'il ne faut pas se sous-estimer et partir du principe que l'on peut le faire, tout en respectant les autres bien sûr.

Pour Terry : tu vas adorer le premier Tri, une fois le stress de l'inconnu passé, on prend beaucoup de plaisir et surtout le plaisir de l'avoir fait !!!
SG
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Message non lu par SG »

Le problème c'est que vous focalisez toujours sur la gestion de la douleur ou sur le manque d'éstime de soi lorsque vous parlez de mental et sport ou de tout autre aspect de la personne qui ne touche pas le physique du sportif directement.

Il n'y a pas q'UN mental, ou q'UN centre émotionnel qui serait le même pour tout le monde. Il y a des personalités différentes, avec des vécus différents, des éxperiences différents avec des blocages et des forces différentes.
C'est beaucoup plus subtile que de dire "On en chie tous donc c'est dur pour tout le monde". Celle la on la connaît tous et ceux qui font du Tri en général savent se faire mal.

Le doute comme cité plus haut a plusieurs facettes. Y'a le simple fait de douter car on est perféctionniste et on veut preuve du travail accompli à l'entrainement.
Mais il y aussi le doute qui se transforme en peur à des niveaux de conciences beaucoup plus profond et qui pour certains ne peut pas se résoudre avec une simple auto-affirmation . C'est le cas d'un Skieur de descente qui se prend une gamelle à grande vitesse et qui n'arrive pas à dépasser cette peur atavique pour retrouver ses automatismes. Son problème c'est pas les autres et la difficulté de la course, c'est lui. C'est un blocage qu'il ne peut pas refouler qui est ancré dans son inconscient.
Son entraineur a beau lui dire, "souviens toi, si tu te fracasse la tronche
dans la descente de Kitzbul, dis toi juste que les autres aussi ils peuvent
s'éclater le tibia avec un bon traumatisme cranien, t'es rassuré ..non ?" :roll:

Faut arreter de croire que ceux qui s'intèresse à la sophrologie ou à d'autre facettes du sport en dehors du coté physique savent pas se faire mal. C'est simplement une population qui a une démarche plus globale vis à vis du sport et qui en éxplore d'autres facettes.
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