c'est en effet une révoltion culturelle...
En fait c'est l'irruption du droit anglo saxon dans notre monde latin...
Le plus grave c'est que ceux qui ne demanderont pas d'AUT seront en faute par rapport à ceux qui ne l'auront pas fait. Donc entre le "sportif" grand malade avec encadrement qui organise le blanchiment de ses ordonnances, et le pratiquant de base sain de corps et d'esprit, c'est ce dernier qui risque le plus d'emmerdes s'il est contrôlé positif pour une bricole et a omis d'envoyer une AUT.
De plus je confirme que les corticoïdes sont des produits extrêment dangereux, d'où notre sévérité sur un cas de ce genre sur un mineur il y a plus d'un an.
En fait tout reposera sur la volonté des instances dirigeantes.
On peut faire confiance au CPLD. J'espère que vous nous faites confiance. Je ne crois pas qu'on puisse faire confiance aux instances fédérales des sports plus "industriels", ne serai-ce que parce qu'elles ont perdu le contrôle de leurs épreuves.
MaRcO
Comme un parfum de déjà vu...
1. C'est une révolution culturelle, oui, sans en être une, souviens-toi du palier quasi irréversible franchi dans la lutte contre le dopage lorsque l'UCI a limité le taux d'hématocrite à 50 %. Par cette réglementation (qui fait vomir), cette instance autorise tacitement les types à se mettre en danger.MarcoTri a écrit :c'est en effet une révoltion culturelle...
En fait tout reposera sur la volonté des instances dirigeantes.
On peut faire confiance au CPLD. J'espère que vous nous faites confiance. Je ne crois pas qu'on puisse faire confiance aux instances fédérales des sports plus "industriels", ne serai-ce que parce qu'elles ont perdu le contrôle de leurs épreuves.
MaRcO
2. J'espère, oui, que nous pouvons faire confiance au CLPD, à la FFTRI et à l'AFT également si elle venait à voir le jour. J'émets de tous mes voeux que le triathlon reste le plus longtemps préservé même si je sais que des types abusent et abuseront encore (mais on a les noms...)
3. Les instances fédérales des sports plus "industriels" n'ont, à mon sens, pas perdu le contrôle, au contraire. Elles gèrent... En faisant la politique de l'autruche concernant la lutte anti-dopage (le football par ex), elle préserve la part de rêve du supporter lambda (qui, à l'image des millions de personnes sur les routes du Tour de France, n'en ont rien à foutre si un tel ou un tel est au taquet) et des partenaires de plus en riches et impliqués dans l'existence et l'avenir des fédérations (elles ont toutes un sponsor...
) Chacun est à sa place, chacun garde sa place et the show must go on.
J'adhère pas mais je crois que c'est la réalité. Il est des équilibres lourds que la recherche contre le dopage ne suffira pas à bousculer.Boulegan a écrit :Chacun est à sa place, chacun garde sa place et the show must go on.
La biologie, c'est beau, l'économie ...... c'est rentable.
Membre de la Mafia "Petite Plaque"
C'est sûr, la lutte contre le dopage est très en retard, ce ne sont pas les même moyens.Jean Siri a écrit :J'adhère pas mais je crois que c'est la réalité. Il est des équilibres lourds que la recherche contre le dopage ne suffira pas à bousculer.Boulegan a écrit :Chacun est à sa place, chacun garde sa place et the show must go on.
La biologie, c'est beau, l'économie ...... c'est rentable.
Cependant, il est indispensable qu'il y ait des associations qui luttent contre ce fléau. Les sportifs les plus riches passeront certes à travers les mailles du filet, mais au moins les jeunes et amateurs seront préservés (car sanctionnés), puisque les produits auxquels ils auront accès, seront facilement repérables.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment des cyclistes pros qui ont du pognon, se font prendre avec des produits détectables depuis belle lurette.
Pas sur : les avancées scientifiques partent de labos "propres" (enfin le plus souvent), puis vont dans le dopage... donc si les scientifiques participent à al lutte contre le dopage on n'a pas tuojours un métro de retard...swif a écrit :C'est sûr, la lutte contre le dopage est très en retard, ce ne sont pas les même moyens.Jean Siri a écrit :J'adhère pas mais je crois que c'est la réalité. Il est des équilibres lourds que la recherche contre le dopage ne suffira pas à bousculer.Boulegan a écrit :Chacun est à sa place, chacun garde sa place et the show must go on.
La biologie, c'est beau, l'économie ...... c'est rentable.
Et là, le rôle des fédérations est majeurswif a écrit :Cependant, il est indispensable qu'il y ait des associations qui luttent contre ce fléau. Les sportifs les plus riches passeront certes à travers les mailles du filet, mais au moins les jeunes et amateurs seront préservés (car sanctionnés), puisque les produits auxquels ils auront accès, seront facilement repérables.
Soit ils sont pas très futés (Virenque, et youpie le débilou !), soit ils prennent les gens pour des cons et ça, c'est pas futéswif a écrit :Ce que je ne comprends pas, c'est comment des cyclistes pros qui ont du pognon, se font prendre avec des produits détectables depuis belle lurette.
MaRcO
Oui et malheureusement dans les deux sens :swif a écrit :Je suis d'accord avec toi Marco, les produits utilisés par les tricheurs sont à l'origine à but thérapeutique.
Mais, crois-tu vraiment que les scientifiques qui les élaborent, ont le temps (et l'argent) de penser à un éventuel détournement de leur utilisation ?
J'ai participé aux test d'un oxygénateur tissulaire en cancérologie (SRS 13 ou qqch comme ça), et j'ai appris qu'au même moment il sortait dans le dopage. Soit par vols soit direct du labo.
A l'inverse le labo qui fabrique l'Eprex a très vite senti venir le problème et a alerté les responsables... Mais a continué à sur-fabriquer (80% de trop par rapport aux besoins purement médicaux... )
Donc tout est possible.
Mais les personnes qui sont impliquées dans la lutte contre le dopage sont très pointues, y compris dans notre fédération où nous disposons dans ma commission d'un des meilleurs experts du médicament et des fraudes sur ceux-ci... Les gens du LNDD (Chatenay Malabris) sont hyper compétents. C'est un peu la guerre !
MaRcO
Je crois que c'est le RSR 13, tout juste, tu as raison, on en parlait à peine en cancérologie (un professeur a voulu shooter ma mère avec...) quand je lisais en même temps des dépèches AFP qui mentionnaient que certaines grosses écuries cyclistes (espagnoles ?) avaient eu accès à ce produit. Et qu'était déjà vendue sous le manteau, la super-EPO, deux injections par an, en avril puis une injection trois semaines avant le Tour, "super" parce qu'indétectable !MarcoTri a écrit :
J'ai participé aux test d'un oxygénateur tissulaire en cancérologie (SRS 13 ou qqch comme ça), et j'ai appris qu'au même moment il sortait dans le dopage. Soit par vols soit direct du labo.
A l'inverse le labo qui fabrique l'Eprex a très vite senti venir le problème et a alerté les responsables... Mais a continué à sur-fabriquer (80% de trop par rapport aux besoins purement médicaux... )
MaRcO
Qui se souvient aussi du PFC ? Les spécialistes ont soupconné entre autres Johann Museeuw et Mauro Giannetti (cyclisme) d'en avoir pris et... d'avoir failli crever sur le bord de la route, pris de convulsions, etc. Etrange affaire là encore.
Je peux me tromper mais la politique des labos pharmaceutiques n'est pas mue par une logique éthique mais par une logique de rentabilité et de profits. A partir de là, tout est possible, y compris fermer les yeux sur un "éventuel" détournement thérapeutique de la molécule.swif a écrit :
Mais, crois-tu vraiment que les scientifiques qui les élaborent, ont le temps (et l'argent) de penser à un éventuel détournement de leur utilisation ?
JJ, qu'est ce que tu en as à f...de ce truc pour gosses. Ce qui compte, c'est la discution et les avis de chacun! C'est le but d'un forum! Si tout le monde pensait la même chose, on ne serait pas là et en plus on se ferrait C...
Ce qui compte ensuite si tu regardes ton compteur, c'est le nombre de points négatifs ou positifs...Si tu en as, c'est que les gens s'interressent à toi, dans le cas contraire, tout le monde s'en fou, tu es inexistant! Dans ce monde il faut être!
Ce qui compte ensuite si tu regardes ton compteur, c'est le nombre de points négatifs ou positifs...Si tu en as, c'est que les gens s'interressent à toi, dans le cas contraire, tout le monde s'en fou, tu es inexistant! Dans ce monde il faut être!
Je rentre de stage du club (génial, le bonheur).ironchris a écrit :Sans être parano ou totalement idiot, je pense que certains labos, biologistes...effectuent des recherches dans le seul but de doper des sportifs! (Sport/business) Qu'en penses tu Marco?
En fait je ne pense pas que le marché du dopage du haut niveau (Tour de France) soit si énorme... J'avais cependant lu dans une revue économique que le chiffre d'affaire du dopage représentait pas loin de 12 milliards d'Euros... Mais cela doit être plus pour la testostérone des débiles qui en prennent encore.
MaRcO
Pour rappel en date d'avril 2005 :
Cyclisme : un trafic de " pot belge " jugé à partir de lundi à Bordeaux (AVANT-PAPIER)
Par Frédéric JEAMMES
BORDEAUX, 16 juin 2006 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Bordeaux va juger de lundi à jeudi 23 personnes appartenant au milieu du cyclisme poursuivies dans le cadre d'un important trafic de " pot belge ", un cocktail de produits dopants, qui irriguait le sud de la France.
Parmi les prévenus figure notamment l'ancien coureur professionnel Laurent Roux, 33 ans, qui avec son jeune frère Fabien, 24 ans, est soupçonné d'avoir été le principal pourvoyeur de ce cocktail de produits dopants.
Les acteurs du dossier sont des coureurs amateurs, d'ex-professionnels, des soigneurs ou médecin du sport et des compagnes de coureurs.
Au rang des personnalités, il y a également l'ex-champion du monde de VTT Christophe Dupouey, 37 ans, qui a admis avoir utilisé du pot belge dans un contexte " festif " après avoir mis un terme à sa carrière professionnelle en 2004, ainsi que le directeur sportif adjoint de l'équipe française de cyclisme AG2R -actuellement suspendu-, Laurent Biondi, 47 ans.
Ce dernier, qui a fermement nié sa participation au trafic, fait l'objet de poursuites après avoir été mis en cause par certains protagonistes.
Au printemps 2004, les enquêteurs de la gendarmerie de Cahors ont découvert que la filière était alimentée par le belge Freddy Sergant, 63 ans, un ancien soigneur qui a officié, entre 1980 et 2001, dans les équipes professionnelles Daf, Boule d'or, HB, Deltongo, ZG Mobili, ADR et Continentale.
C'est la Fédération française de cyclisme (FFC) qui est à l'origine de la procédure après la découverte dans la région toulousaine en août 2003 d'un cas de dopage aux amphétamines lors d'une course amateur.
Le 18 janvier 2005, un vaste coup de filet permet d'interpeller dans le Lot les principaux protagonistes présumés, notamment Freddy Sergant, son épouse, ainsi que les frères Roux, à l'occasion d'une livraison de 93 fioles de pot belge.
Simultanément, plusieurs " intermédiaires " sont également arrêtés et des perquisitions sont menées à Bordeaux, Marseille, Tarbes, mais aussi en Belgique, dans le cadre d'une coopération avec les autorités du pays.
Selon l'enquête, Freddy Sergant aurait écoulé, avec l'aide de ses proches, plus de 2.000 fioles de 10 cl de " pot belge " entre juin 2002 et janvier 2005.
Ces fioles qui auraient été achetées à un ancien coureur belge, Jean Vernies, entre 40 et 45 euros pièces, auraient ensuite été revendues par l'ex-soigneur aux frères Roux à 90 euros. Ces derniers auraient ensuite écoulé les doses deux fois plus cher, le prix pouvant atteindre en bout de chaîne 500 euros pièce pour les consommateurs.
Les autorités belges estiment qu'en trois ans d'activité, Freddy Sergant a dégagé autour de 94.OOO euros de bénéfice net sur la partie française du trafic ou 136.000 euros si l'on tient compte des recettes générées par ses clients belges et allemands.
Les analyses pratiquées sur les produits saisis ont montré qu'il s'agissait d'une solution d'amphétamines, ne révélant pas la présence de cocaïne ou d'héroïne comme c'est traditionnellement le cas dans le " pot belge ".
Outre les poursuites pour " offre de produit dopant ", les 23 prévenus seront également jugés pour " infraction à la législation sur les stupéfiants ". Ils encourent jusqu'à dix années d'emprisonnement. La FFC s'est déclarée partie civile.
hj/sw/swi
AFP 161101 JUN 06
Pour info (du jour)Boulegan a écrit : Pour info, Christophe Dupouey, ex-star du vtt (champion du monde, médaillé olympique ou 4e à Sydney), vainqueur de la coupe du monde, x victoire en coupe du monde) est actuellement au trou pour usage et trafic de pot belge.
Cyclisme : un trafic de " pot belge " jugé à partir de lundi à Bordeaux (AVANT-PAPIER)
Par Frédéric JEAMMES
BORDEAUX, 16 juin 2006 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Bordeaux va juger de lundi à jeudi 23 personnes appartenant au milieu du cyclisme poursuivies dans le cadre d'un important trafic de " pot belge ", un cocktail de produits dopants, qui irriguait le sud de la France.
Parmi les prévenus figure notamment l'ancien coureur professionnel Laurent Roux, 33 ans, qui avec son jeune frère Fabien, 24 ans, est soupçonné d'avoir été le principal pourvoyeur de ce cocktail de produits dopants.
Les acteurs du dossier sont des coureurs amateurs, d'ex-professionnels, des soigneurs ou médecin du sport et des compagnes de coureurs.
Au rang des personnalités, il y a également l'ex-champion du monde de VTT Christophe Dupouey, 37 ans, qui a admis avoir utilisé du pot belge dans un contexte " festif " après avoir mis un terme à sa carrière professionnelle en 2004, ainsi que le directeur sportif adjoint de l'équipe française de cyclisme AG2R -actuellement suspendu-, Laurent Biondi, 47 ans.
Ce dernier, qui a fermement nié sa participation au trafic, fait l'objet de poursuites après avoir été mis en cause par certains protagonistes.
Au printemps 2004, les enquêteurs de la gendarmerie de Cahors ont découvert que la filière était alimentée par le belge Freddy Sergant, 63 ans, un ancien soigneur qui a officié, entre 1980 et 2001, dans les équipes professionnelles Daf, Boule d'or, HB, Deltongo, ZG Mobili, ADR et Continentale.
C'est la Fédération française de cyclisme (FFC) qui est à l'origine de la procédure après la découverte dans la région toulousaine en août 2003 d'un cas de dopage aux amphétamines lors d'une course amateur.
Le 18 janvier 2005, un vaste coup de filet permet d'interpeller dans le Lot les principaux protagonistes présumés, notamment Freddy Sergant, son épouse, ainsi que les frères Roux, à l'occasion d'une livraison de 93 fioles de pot belge.
Simultanément, plusieurs " intermédiaires " sont également arrêtés et des perquisitions sont menées à Bordeaux, Marseille, Tarbes, mais aussi en Belgique, dans le cadre d'une coopération avec les autorités du pays.
Selon l'enquête, Freddy Sergant aurait écoulé, avec l'aide de ses proches, plus de 2.000 fioles de 10 cl de " pot belge " entre juin 2002 et janvier 2005.
Ces fioles qui auraient été achetées à un ancien coureur belge, Jean Vernies, entre 40 et 45 euros pièces, auraient ensuite été revendues par l'ex-soigneur aux frères Roux à 90 euros. Ces derniers auraient ensuite écoulé les doses deux fois plus cher, le prix pouvant atteindre en bout de chaîne 500 euros pièce pour les consommateurs.
Les autorités belges estiment qu'en trois ans d'activité, Freddy Sergant a dégagé autour de 94.OOO euros de bénéfice net sur la partie française du trafic ou 136.000 euros si l'on tient compte des recettes générées par ses clients belges et allemands.
Les analyses pratiquées sur les produits saisis ont montré qu'il s'agissait d'une solution d'amphétamines, ne révélant pas la présence de cocaïne ou d'héroïne comme c'est traditionnellement le cas dans le " pot belge ".
Outre les poursuites pour " offre de produit dopant ", les 23 prévenus seront également jugés pour " infraction à la législation sur les stupéfiants ". Ils encourent jusqu'à dix années d'emprisonnement. La FFC s'est déclarée partie civile.
hj/sw/swi
AFP 161101 JUN 06
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde