Boulegan a écrit :
Vient ensuite la
sobriété. Là encore, ce n'est pas utopiste, je crois à un monde où chacun n'utiliserait uniquement ce dont il a besoin, en eau, en énergie, en aliments. Sans renier sur son confort, mais par des gestes simples, des appareils de gestion de l'énergie par exemple (sondes, ampoules basse consommation), l'emploi d'énergies renouvelables (géothermie, solaire, éolienne, etc.). Un pays sobre qui ne croulerait pas sous l'obésité, les maladies cardio-vasculaires, un monde qui aura rayer de sa liste les produits phyto-sanitaires, de jardinage, de bricolage (tiens, voilà un débat, sur les dangers de éthers de glycole et du benzène, mais que font les politiques face aux multinationales des pesticides

). A un monde qui respecterait l'environnement, son environnement.
En deux générations, l'Homme a croqué ce que la Nature a créé en 3,8 milliards d'années. Depuis 1983 (source OMS), l'irréversibilité a été atteinte en matière de réserves de pétrole, de gaz, d'eau (combien de milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable

), tous les voyants sont dans le rouge. Pire, la qualité de l'air est désastreuse, source d'allergies, de maladies, de cancers...
Pouvons-nous continuer à nous conduire en simple sur-consommateur ?
Selon Hubert Reeves, qui n'est pas la moitié d'un abruti, l'Humanité cessera d'exister d'ici à 100 voire 150 ans si la croissance économique mondiale se maintient à 2 % (en gros la croissance de la France).
Parce qu'à vouloir produire, produire, toujours produire, on demande à la Terre ce qu'elle n'est plus capable de donner ni de digérer.
Le réchauffement de la planète ? On s'en fiche, chacun sa gueule, Dieu pour tous, après moi le déluge ? C'est ça que je peux lire à travers les propos de certains, ici.
Alors, oui, les consommateurs qu'ont été nos grands-parents et nos parents ont été d'un égoïsme effroyable parce que pas une seule seconde, ils ont pensé à leurs enfants. Puis aux nôtres aujourd'hui. Mais regardez donc dans quel état est la planète aujourd'hui...
Tiens, réflexion fondamentale... Tu as fumé un P3C???

- sans rancunes -
Mais, plus sérieusement, Je suis 100% d'accord sur ce point avec ce dernier point de "sobriété", plus besoin de parler de CPE ou autre - et on se rejoint rapport à un commentaire que j'avais mis (mal compris?) - Mais par contre, désolé, sur le solidaire, j'accroche pas, chacun son truc. Je trouve qu'en France, la solidarité, elle marche tant que celui qui se dit solidaire y a son interêt -.
Par contre, j'aimerais bien justement qu'on étudie un peu le comportement des gens qui sont anti-CPE (donc théoriquement foncièrement solidaires et sobres) et combien souscrivent mais surtout vivent en accord avec ces principes de sobriété, et de respect absolu de la nature. Parce que c'ets ça la vraie solidarité: penser au long terme, penser aux autres, quand nous-mêmes n'en bénéficierons plus forcément. Et là, ça change la donne.
Aure point que j'ai pu lire, quand on dit les "enfoirés de Patrons", les "verreux", puisqu'on (Boulegan) me repprochait de généraliser à mon cas, ce serait sympa de ne pas généraliser de cette manière.
Il existe des patrons ENFOIRES et des employés ENFOIRES, sûrement en même proportion. Comme il y a plus d'employés que de patrons, il y a forcément
en valeur plus d'employés ENFOIRES.
Mais au final, certainement une minorité, dans les 2 camps.
Donc, essayons au moins, histoire de ne pas donner raison à ces minorités. Si on met patron pas enfoiré avec employé/jeune pas enfoiré, je suis sûr que les fondements sont bons et que s'il y a rupture, c'est pour une bonne raison, notamment inadaptation (d'un côté ou d'un autre)
Quant au droit au travail: encore faut-il que ceux qui donnent du taff aient envie d'en donner, faut quand même pas l'oublier, bon sang.
Y a rien d'obligatoire dans la vie.
Et franchement, à lire des trucs comme ça, je ne sais pas si ça donne énormément envie d'en donner.