le tout c'est d'en avoir conscience et c'est déjà pas mal...
Ouai....

Je te suis et je rajouterais que ce n'est et que tout cela ne devrait rester que du sport... soit aider l'individu à rester en bonne santé physique (et mentale)...Rear Flat a écrit :.... à te lire je pense qu'on est d'accord.
Je pense aussi...
Je ne remets pas en question l'existence voire la nécessité d'une éthique quel que soit le domaine d'exercice.
Quand à "Zgueg", je pense à fond que c'est "un pur" et j'ai été le premier à me cogner la tête contre les murs de ne pas le voir nous représenter aux JO.
Ce qui était intéressant dans son cas, c'est qu'en plus de sa valeur intrinsèque de sportif c'est un type qui véhicule un message positif par son comportement, un peu comme un "Jonathan le Goéland" du triple saut, un anti Mo Greene... donc c'est 2 fois regrétable...
Ce que je pense néanmoins, c'est qu'il y a des conditions d'émergence de la déviance... il y a les conditions de valorisation économique de soi-même.
voir le cas de Virenque qui devient en plus une valeur d'exemple pour les générations futures, comme le foot pognon (qui pèse trop lourd dans les poches pour courrir avec le maillot national)...
A mon avis, s'il y a une mesure à prendre pour les sportifs, c'est peut-être d'essayer de leur apporter des formations qui leur permettent d'assurer des revenus décents autrement qu'en se défonçant la vie. Parce que quand on voit les "fédé" parler de lutte anti-dopage alors qu'elles vont chercher des jeunes à 14 ans en les éloignant de la scolarité et des perspectives de formations, et que sur ces centaines de jeunes, un ou deux vivra de sport, j'estime qu'elles se rendent coupable de mettre les sportifs dans une impasse.
Il faut - 1 - que les parents soient derrière et qu'ils aient les idées claires et fixent des points de repères valables au jeune "kinenveu".
Il faut - 2 - que le gamin ne soit pas cantoné dans un sens unique. Je te cite un exemple perso. j'ai commencé le karaté à 16 ans, à 18 j'étais déjà ceinture noire et instructeur. Mon maitre de l'époque me dit : OK Rai, ton avenir est tout tracé : je t'enmène 6 mois par ans au Japon et tu graviras les échelons rapidement... Je lui ai dit à l'époque : merci maitre mais pour faire un choix il faut les 2 parties de l'alternative et pour moi c'est un diplome universitaire en poche. Ce n'était que du karaté. Je n'ai jamais eu à le regretter et en plus l'ai zappé quelques années après... et imagine ce que je devient avec une jambe cassée:sm6:
Le sportif doit avoir son éthique, mais il est tout autant que les autres, exposé à des contraintes incompressibles qui peuvent le pousser à sauver l'essentiel. Et dans son cas, l'essentiel, c'est la capacité de ses muscles à produire de la performance médiatisable.
Et je rajouterais, deux choses :
-1- la réponse à la fameuse question : jusqu'où je suis pret à aller trop loin (les cadets qui arretent le cyclisme, le salaire à partir duquel tu plonges...) et mets ma santé sur le billeau ???
-2- une issue de secours en cas de pépin de santé ou de perte de motivation autre que d'aller serrer les boulons à l'usine...
-3- ce n'est que du sport et ce n'est que de l'argent (je veut dire par là que je dois arriver à me faire un salaire normal comme la majorité des gens)... qui ne sont pas Tiger Woods...
Mon discours peut avoir l'air complaisant : il ne l'est pas ! ça fait un peu discours de campagne mais je pense que la solution doit combiner de la répression (effectivement, quand on est supendu 6 mois entre décembre et mai, ça rime à rien)
La vraie répression c'es la suspension à vie, sinon ça n'a pas de sens !!! c'est comme l'amnistie des PV...
ET la création d'un cadre de développement économique des individus. L'un sans l'autre, ça ne marchera pas. Si ta seule alternative, c'est la seringue ou la poubelle .... ben, faut une sacrée dose d'éthique pour aller tout seul comme un grand dans la poubelle.