Je n'ai jamais particippé à Embrum

...un jour...un jour...
Donc, je ne peux pas dire si Embrun est plus dur que Lanza ou inversement, mais, certains copains ayant fait les deux me disaient qu'ils avaient davantage souffert à Lanza. Pour Embrum on sait à quoi s'attendre...On se prépare en conséquence, on sait que l'on part pour la journée. Grimper des cols pour ma part n'est pas pénible mentalement, physiquement(mon expérience sur ce genre de profils)
Par contre, Lanza, avec le vent, le revêtement pourri à certains endroits, la chaleur (c'est pas la mort quand même) et les changement de braquets, entre autre avec un retour vent dans le dos sur un gros tronçon...casse pas mal les pattes! La preuve, le marathon n'est pas des plus facile malgrès son dénivelé peu élevé. La chaleur se fait bien ressentir lors de cette dernière épreuve, une bonne partie du circuit est à l'abri.
Personnelement, mis à part la durée de l'épreuve pour Embrun, je ne vois pas une autre spécificité qui puisse rendre l'épreuve plus difficile.
D'un point de vue difficulté, j'ai davantage souffert à Panama avec son parcourt plat que sur les autres ironmans. Mentalement, cela m'a vraiment gonflé de rouler pendant 5H00 sur le même braquet!
C'est d'ailleur pour cela que je ne participperai jamais à Roth et sur ce genre de circuit ( et pour le drafting!)
Lanzarote, c'est calme, cette course rend l'ensemble des triathlètes plus cool avant le départ. Plus de modestie, il y a plus d'échange que sur les autres courses. Il me semble aussi que beaucoup y reviennent! C'est le cas de certains copains, cette année et de moi-même. J'ai vraiment apprécié cette ile, la course, l'ambiance générale. Moi qui aiment tant le changement, qui n'aime pas faire deux fois la même chose...
C'est pratique et pas cher pour moi, de plus, peu de mecs au départ, 800 tout au plus chaque année...
Le plus dur, je pense c'est de se décider, se convaincre d'y aller, cette épreuve est un peu comme Embrun d'un point de vue psychologique...beaucoup savent qu'elle est difficile!