Eprex83 a écrit :NickTheQuick a écrit :
Euh, pas d'accord du tout...Un prolongateur c'est 500g pour les plus lourds soit dans la plus défavorable des situations (phase d'accélération ou d'ascension) un surcoût d'environ 3 watts pour 300 watts développés tandis qu'un prolongateur selon ses réglages (et donc la position qu'il permet d'obtenir) dès les plus basses vitesses (et de manière exponentielle avec leur accroissement évidemment) te permet d'économiser largement plus que 3 watts.
Pour le "style"

, c'est une autre histoire. Parfois même chez le triathlète

il y a des choses "style" qui ont une explication fonctionnelle et une justification rationnelle

et le prolongateur en fait partie.
Ok! Tes données proviennent trés surement de mesures effectuées sur des athlètes de haut niveau. Moi je pense toujours à la Montagne qd je parle de vélo . J'ai manqué de précision dans mon message car ce n'était pas vraiment le sujet général. Par contre pour un parcours comme Hawai j'y vois un grand intéret même pour le triathlète Lambda en pleine souffrance face au vent. Donc je partage en parti votre avis!
Tiens au juste, à partir de quelle vitesse on commence le gain de 3W? La "fonction exponentielle" du gain de puissance pouvez vous me la donner?
Merci.

Si je suis le premier à dire qu'il faut se garder de faire certains parallèles avec les pros, celui de l'utilité d'un prolongateur (qui nécessite que très peu de compétence, très peu d'habituation etc...) me paraît tout-à-fait réalisable.
A partir de là, pourquoi un cycliste pro qui développe 550 watts à PMA par rapport à un triathlète lambda qui en développe XXX (je ne veux vexer et encenser personne

), dans la mesure où ils atteignent tous les deux des vitesses où cet ustensile à son intérêt prouvé, devrait-il en avoir l'exclusivité
A partir de quelle vitesse ? Pour un ensemble cycle+cycliste autour de 80kg c'est à partir de 18km/h environ que le fait d'avoir les mains en bas du guidon (en haut du guidon c'est bien avant => environ 13km/h) nécessite 3w (1,5% en + pour un cycliste moyen) de plus pour atteindre la même vitesse qu'avec une position prolongateur.
Quand Ullrich avait pris un prolongateur pour le chrono de l'Alpe d'Huez, certains s'étaient empressés de le railler et les "vrais" spécialistes (pas la télé en gros

) avaient bien prouvé par A+B que ces 350g supplémentaires trouvaient un réel intéret chronométrique (évidemment à condition que le positionnement sur l'extension n'entraîne pas une réduction de la puissance fournie) si utilisé dans les bonnes portions et à bon escient.
Du coup, il n'y a pas qu'à Hawaï qu'un bon positionnement, un cintre aéro ou la soufflerie se justifient, loin de là
A Embrun, le prolongateur (dans la mesure où la position mains au milieu du cintre reste possible) me paraît également un très bon choix (500g de plus sur 3600m de D+ c'est moins de 2- de perdues et à Embrun, il n'y a pas que 3600m de D+, il y aussi des longues portions vents dans le nez)
sans parler du changement de position pour rompre la monotonie des appuis, etc...
Evidemment vous trouverez toujours untel dans le Top10 qui fait cela sans prolongateur et chacun à ses habitudes et grand bien lui fasse mais d'un point de vue optimisation de la performance, l'emploi d'un prolongateur sur Embrun (où grosso modo la vitesse moyenne la plus basse est de 21km/h et la moyenne des moyennes est autour de 26km/h) se justifie complètement.
La fonction précise je ne la connais pas mais étant donné qu'intervient en majorité dans cette formule, la résistance à l'avancement dans l'air qui est une fonction elle exponentielle, c'est pas sorcier de comprendre à défaut de l'avoir ressenti

que la résistance augmente de la sorte. Le passage de 10 à 25km/h te paraît-il plus dur que celui de 25 à 40km/h ????
De rien
Nick ube de la vitesse