Surtout sur une saison ou les places en World Tour vont être redistribuées. On le voit avec la stratégie Astana, surtout en début de saison; plutôt que de tout mettre en œuvre pour une hypothétique victoire au risque que leur premier coureur finissent 20ème, ils préfèrent assurer 3 places dans les 10.Pelvoux a écrit : 02 juil. 2025, 16:09Pour les compositions d'equipes, on peut penser que les encadrements savent que remporter une etape suppose d'avoir un courreur susceptible de faire un exploit à la faveur d'un concours de circonstance, et je doute que, en pratique et contrairement au dicton, seule la victoire soit belle.Boulegan a écrit : 02 juil. 2025, 15:17 La composition de Cofidis : Alex Aranburu (ESP, 29 ans), Emmanuel Buchmann (ALL, 32 ans), Bryan Coquard (33 ans), Alexis Renard (26 ans), Benjamin Thomas (29 ans), Damien Touzé (28 ans), Dylan Teuns (BEL, 33 ans), Ion Izagirre (ESP, 36 ans).
L'équipe française ne fait pas fantasmer, Cofidis est bien partie pour finir fanny sur ce Tour comme depuis 2007 (victoire de Jimmy Casper en 2006). Sur le papier, c'est même l'équipe la plus faible.
Des baroudeurs (Aranburu, Ion Izagirre et Dylan Teuns) mais pas au niveau des meilleurs baroudeurs du peloton, un bon grimpeur (Buchmann) pas au niveau des grimpeurs qui veulent accrocher une étape et un sprinteur (Coquard) très largement en dessous du niveau des meilleurs sprinteurs du monde. Le Tour risque d'être long pour eux, mais sur un malentendu, "oublie que t'as aucune chance..."
Il y a des places et des points à prendre tous les jours, des classements ou bien figurer. Evidemment, c'est pas glamoir, et aucun manager d'equipe va annoncer clairement à la presse que, sauf miracle, il n'y aura pas de victoires d'etapes, et que ses courreurs vont courrir comme des épiciers. Mais il y a de telles différences de niveaux et de moyens que la moitié des teams sont toutefois dans cet état d'esprit.
C est de bonne guerre. Ces équipes jouent leur survie en World Tour et donc pour certaines une partie de leur survie tout court.