Sur ultra-trail, ce qui marche plutôt bien (pour des amateurs qui bossent 50 h/semaine), ce sont les "week-ends chocs".
Régularité et progressivité de l'entrainement tout au long de l'année (avec des phases de repos), entrainements croisés (ski de rando, ski de fond, vélo, etc.) et 2-3 week-ends chocs bien placés avant l'objectif (un mois avant par ex.)
Sur le terrain, ça peut s'illustrer par deux gros entrainements de 12-14 h en montagne samedi et dimanche ou une sortie de 30 h en mode rando rapide et en quasi autonomie (y a toujours des refuges en montagne pour se ravitailler et manger chaud).
Dans le Mercantour, on voit aussi des petits groupes de trailers qui partent parfois pour 4-5 jours avec 50-60 km/jour en mode trail et repos la nuit en refuge.
Sur des ultras comme le Tor des Géants ou la Swiss Peak, c'est de la gestion pure et simple, pas besoin de bouffer des bornes toute l'année, de la piste ou de KV au taquet. Gestion du sommeil dans un premier temps, gestion des pieds (très important) et gestion de l'alimentation. Et être "frais et léger" mentalement (pas de souci au boulot, dans la famille, etc.) pour partir sans "pensées négatives" qui vous rattrapent assez tôt et vous bouffent beaucoup de jus pour rien parce que généralement, on fini par mettre la flèche...

"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde