Non. Wiggins fait partie des vainqueurs '' lourds '' du tour ayant bénéficié de deux longs chronos, et d'un parcours somme toute assez abordable en 2012. Et on sait en plus comment il a gagné le tour et passé les cols, en pleine zone grise, merci mr freeman ).geraud a écrit : 24 avr. 2023, 13:55 Concernant Paris Roubaix, je pense que c est aussi en grande partie une question de culture et de meteo.
De culture, parce que la première des raisons pour laquelle les coureurs de GT n y performent pas, c est qu ils n y vont pas.
Quand Hinault y vient par defi, il gagne. Quand Wiggins (pas trop le profil flandrien typique) veut y venir en fin de carriere pour l histoire de cette course, il fait top 10.
Et que se passe t il dans le Tour? Depuis 10-15 ans, on place régulièrement une etape avec des pavés, on nous promet que les leaders vont être mis en difficulté par les équipes de baroudeurs, flandriens,... et il se passe quoi au final? Les meilleurs leaders ne lâchent rien, quand ce n est pas eux qui font tout péter. (Finalement la seule incidence de ces étapes c est quand un leader chute ou crève...). Mais quand on regarde bien, les pavés ne sont pas plus problématiques pour les leaders que le reste.
Sauf... et c est pour ca que je dis "la meteo", parce que la ou il y a une vraie différence c est sur un Paris Roubaix pluvieux et boueux, car c est plus usant avec les relances, la roue arrière qui patine, le velo alourdi et avec un moins bon rendement... et car cela demande plus de pilotage et donc encore plus de lucidité.
Sauf que des Paris Roubaix pluvieux, il n y en a presque plus. Sur les Paris Roubaix de ces dernières annees (record à 46,8km/h cette annee) la différence est bien moins marquée.
si un vainqueur du tour ( rouleur ++ ) avait du gagner roubaix, c'est bien lui.
Et il ne gagne pas, il fait top 10. Tu fais il me semble des prospectives invérifiables avec des si pour arriver à tes conclusions. Par ailleurs, madiot l'avait très bien expliqué : on n'obtient pas liège bastogne liège en faisant passer le tour en wallonie, ni roubaix en empruntant les pavés du nord, parce que les équipes courent en défensives, on a une sélection par l'arrière sur les chutes ou les défauts de placement, pas sur la force brute avec de vrais attaques de spécialistes, qui sont bien souvent équipiers de leur leader. Par ailleurs, il y a le facteur récupération et course à etape qui change totalement la donne.