Tu m'as bien compris je pensegeraud a écrit : 28 mars 2023, 05:37D accord avec toi pour Pogacar. L an dernier ça se joie vraiment a rien qu il n arrive a décrocher tout le monde et a finir seul. Mathieu VdP a été plusieurs fois vraiment à la limite sur ses attaques.Pelvoux a écrit : 25 mars 2023, 12:51Il ne gagnera pas le ronde? franchement, j en mettrais pas ma main à couper : ok, il est pas toujours super bien placé ( il frôle la correctionnelle sur le grand prix e3, comme madouas d'ailleurs ), il est un peu isolé, mais admettons qu'un van der poel ne soit pas à son top ou ai un quelconque ennuis mecanique sur le final dans une semaine, ça peut trés bien sourire au slovene : Dans ce cas là, il aura tout gagné, et de mon point de vue, c'est un pari trés jouable.abdo_kassou a écrit : 25 mars 2023, 08:20
Oui, Pogacar est en train d'écrire l'histoire mais n'est-il pas aussi en train de tout perdre? Il ne gagnera pas le Ronde, et comme l'année passée il se grille pour le Tour.
Trop léger, trop surveillé, trop isolé, je ne le vois pas faire mieux que 3.
Pour les favoris, je dirais, Fignon, Nibali plus en fin de carrière et Gianni Bugno bien sûr.
Mais ça demande une telle débauche d'énergie et de prises de risques que ce n'est pas raisonnable, surtout que les mêmes qui s'extasient au printemps sont les mêmes qui te mettent plus bas que terre en juillet quand tu te loupes.
Par ailleurs, les courreurs tombent à grande vitesse dorénavant sur toute les courses, donc l'argument du risque tient à mon sens de moins en moins, surtout lorsqu'on est comme lui assez habile sur le velo.
Est ce mauvais en vue du tour de faire les classiques? je ne crois pas. l'an dernier, il fait deux en tombant sur un os ( une jumbo ultra forte ) et en se dispersant sans doute bien trop en première semaine, en manquant de sang froid. Instruit par l'expérience Il est désormais averti que des adversaires seront desormais peut être aussi fort que lui, il ne referra peut être pas les mêmes erreurs.
Martinez exceptionnel hier, à n'en pas douter. Mais en finissant exténué à 50 secondes de la tête sur une montée de 23 minutes, en lissant au maximum et en rattrapant les morts, et se mettre des peignées sur grand plateau comme l'ont fait roglic et eveneopoel hier , la marche est immense, et honnêtement j'espère qu'il ne la franchira pas.
Par contre tu peux préciser les raisons de ta dernière phrase?
La marche est encore haute, certes, mais quand tu as 19 ans et juste quelques courses pro au compteur, ta marge de progression est très grande aussi

Martinez est un pur talent, mais qui a déjà énormément bossé, tout comme les jeunes de sa génération qui arrive beaucoup plus vite à maturité qu'auparavant. Le voir aller ne serait ce qu'un peu plus vite dans ce genre d' ascension serait déjà d'un point de vue physiologique assez fabuleux. Je le vois à l'avenir prendre de l'épaisseur et de la puissance sur des cols plus roulants, devenir plus endurants et économiques sur de '' vraies '' étapes de montagne, mais pas forcément gagner significativement sur une ascension sèche '' test '' comme en catalogne ce vendredi, montée qui convenait très bien à ses caractéristiques de coureurs légers. Par ailleurs, il y a un gouffre entre ce qu'il a réalisé ce jour là ( le chrono et la manière ) , et aller significativement plus rapidement en '' vite/relaché/vite '' en procédant par fortes accelerations. Grappe avait en son temps expliqué tout cela en débriefant la fameuse séquence de fractionnée à laquelle s'était livré contador/rasmussen à peyresourde, séance que Pogacar et Vingeggard ont réitéré l'an passé au spandelles : impossible sans aide illicite. Mon avis est que martinez et Gaudu frôlent les lignes jaunes pour le moment, mais sans les dépasser : ce qu'ils accomplissent est explicable avec des hypothèses raisonnables, mais sans que cela n'apporte la preuve irréfutable de leur absolue probité. Martinez est bel et bien allé aussi vite que valverde lors de sa victoire en 2017. Sans avoir beaucoup d'illusions, je préférerais donc que les grimpeurs de la fdj restent dans l'acceptable, en tirant partie des quelques ouvertures ou coups de moins bien que leur offriront par moment les '' fantastiques '' de devant.