PEB a écrit : 08 mars 2023, 11:04
Les bonnets "offerts" sont à des fins publicitaires uniquement. Sinon, chacun apporte son bonnet, comme il apporte son casque, ses baskets, etc. Le label "triathlon durable" devrait imposer de NE PAS fournir le bonnet.
Idem, les milliers de gobelets plastiques sur la partie CàP...
Sur la partie vélo, a part pour les XL, les concurrents pourraient être en autonomie. A la rigueur un point d'eau sur les half où les concurrents peuvent remplir leurs bidons (ceux qui font la course sont en moins de 2h30 et n'ont donc pas besoin de s'arrêter / ceux qui font un vélo en plus de 3h et qui ont besoin de refaire le plein d'eau ne sont pas à 30'' près).
Je trouve que c'est un gaspillage démesuré -et qui me gène- ces ravitos pléthoriques. Même sur IM, à l'exception de l'eau, c'est facile d'être en totale autonomie.
Je trouve le concept du triathlon "low" évoqué plus haut très pertinent sur le plan "développement durable" (juste de l'eau, pas de médaille, T-shirt, etc.). Si j'arrive à me libérer, j'irai le faire...
Beaucoup d'organisateurs se sentent "obligés" d'avoir des ravitos importants car "les autres le font". C'est aussi à nous, triathlètes, de faire comprendre aux organisateurs qu'on est pas là pour s'empiffrer de ravitos en ravitos et avoir une médaille et un t-shirt, mais pour faire une compétition sportive...
Bonjour, je partage en grande partie ton avis, mais je pense qu'il s'agit d'un courant de pensée qui est soit dépassé, soit minoritaire. En effet, la grande majorité des pratiquants choisissent une épreuve, certes, pour la qualité de son organisation, mais aussi (et peut-être même surtout) pour les prestations, quand ils ne lient pas de manière directe ces dernières à la première...
Par ailleurs, les inscrits aux grandes épreuves labellisées (qui font tant de mal aux courses locales) viennent sur ces belles épreuves notamment en raison des prestations et des souvenirs, et ils payent (très et même à mon avis trop) cher pour cela. En outre, des épreuves locales cherchent parfois à peser plus lourd et sortir du lot grâce à un label, ne serait-ce que régional, ou dans le cadre d'un circuit de plusieurs épreuves. Cela permet de valoriser une épreuve et de la pérenniser, mais cela pousse à la consommation, et s'accompagne souvent de prestations et souvenirs spécifiques.
Un "triathlon à faible impact" sans prestation ni souvenir est à mon avis pertinent à notre époque, mais reste peu vendeur.
J'avoue avoir été très réservé sur l'apparition, il y a quelques années, de certaines épreuves estampillées "développement durable", au prix d'inscription aussi élevé qu'une épreuve classique, mais avec moins de prestations...
Finalement, le seul triathlon développement durable et faible impact environnemental, ne serait-ce pas le off individuel ou à nombre de participants aussi bas que possible ? Mais qu'en est-il alors de la volonté de fédérer autour du sport, femmes, hommes, enfants, valides comme handis ? Qu'en est-il de la fête ?
Le juste milieu doit être jouable, mais il n'est pas évident à cerner.
A+!