Michaël a écrit : 17 sept. 2022, 09:30
j'ai un exemple récent d'une personne qualifiée en étant 44ème de sa caté.
Le speaker lassé d'égrainé la liste des arrivants à fini par demander qui souhaitait aller à Hawaii
C'est exactement mon point. Il y a quelques années, il aurait égrainé les 3 premiers noms et c'était complet. Là, il faut arriver au 44ème... Dans une logiquement purement marketing, quel est le message qu'entendent les concurrents? Implicitement, c'est "qui est le "gogo" prêt à faire un gros chèque?". Le triathlète typique se disait, avant: j'ai réussi à me qualifier, c'était difficile, c'est une occasion unique, je fonce (et je verrai avec ma banque après...). Demain, il se dira: "Désormais, tout le monde peut y aller. Quel est l'intérêt pour moi d'aller faire un triathlon à l'autre bout de la planète -ça coute une blinde, ça prend beaucoup de temps de voyage, ça pollue...-?". Et du coup, à terme, ton speaker aura égrainé tous les noms des participants et... il restera des slots vacants. Comme dans beaucoup d'objet de "consommation ostentatoire" (Cf. Veblen pour les curieux), c'est le fait que ce ne soit pas accessible à tous qui rend le truc attractif. Vu le prix d'inscription à un IM, la plupart des participants ont les moyens de se payer "Hawaï" sans s'endetter 15 ans auprès de leur banque (cf. les "dentistes") -ce n'est pas péjoratif, et je m'inclus dedans-. Sauf que si tout le monde peut y aller, l'envie d'y aller... retombe. Et le business model est remis en cause, à terme.