Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
Stephane_j05 a écrit : 14 mars 2022, 10:56
Bonjour a tous,
Voilà j'ai une petite question (ou même plusieurs) à vous demandez!
Triathlete depuis 2017 (je pratique 1 M par ans) mais pas mal de courses trail et natation de 5km aussi..
Je me suis mis en tête de faire une belle année sportive,
Je fais un Trail de 50km 2200d+ le 29 mai
J'enchaîne après sur l'étape du tour de 170km 4600d+ le 10 juillet,
Malheureusement je dois partir en vacances avec la famille du 20 au 27 juillet je pourrais pas faire de sport (peut être des petites courses à pied le matin)..
La question arrive
Je suis dans l'inconnu pour ce mythe du triathlon,
J'ai peur d'arriver le jour de la course soit fatigué des évènements passé, soit ma coupure en vacances qui me mettrais mal pour le 15 août..
Je suis a 12h d'entraînement semaine avec de temps en temps des grosse semaine de 17h (ce 14mars je suis a 1500km home trainer depuis le début de l'année et 200km course a pied) mais des les beau jours je sort le vélo faire du deniv'
Pensez vous que je peux toucher cette année a mon rêve (au moins être finisher dans le temps imparti) ?
Tous vos avis sont les bienvenus (en espérant que cela soit positif )
Sportivement
Entre 12 et 17h par semaine, ça devrait passer crème. Par contre, tu risques d'accumuler de la fatigue avec ton trail et l'étape du tour...
Trapanelle en nat a écrit : 23 mars 2022, 11:45
Entre 12 et 17h par semaine, ça devrait passer crème. Par contre, tu risques d'accumuler de la fatigue avec ton trail et l'étape du tour...
Je serai plus optimiste que toi: quelqu'un qui fait entre 12 et 17h/semaine récupère logiquement assez vite. Là, il a quand même beaucoup de temps pour récupérer. J'ai un volume d'entrainement similaire (et ne suis plus tout jeune ): après un half, la récupération est complète en 3j d'entrainement modéré après l'épreuve... Certes, chacun est différent, mais là il dispose de plusieurs semaines de récup.
Effectivement, niveau volume, pas d'inquiétude. J'étais à 12 heures par semaine à partir de fin mai. C'est vrai que mes deux plus grosses semaines ont été celles de fin juillet (15 heures) mais le volume, tu l'auras. Sois attentif à l'alimentation. J'ai été surpris de découvrir que sur des épreuves longues, au bout de 6 heures à ingurgiter des barres de céréales, le sucre me dégoûtait. J'ai eu le temps de modifier mon alimentation en course avant Embrun, ce qui ne m'a pas empêché des erreurs ce jour-là, de choper mal au bide sur le retour du vélo et d'avoir un premier tour de marathon avec quelques détours derrière les arbres. Bref, tu vas t'éclater.
PYC a écrit : 26 mars 2022, 16:32
Effectivement, niveau volume, pas d'inquiétude. J'étais à 12 heures par semaine à partir de fin mai. C'est vrai que mes deux plus grosses semaines ont été celles de fin juillet (15 heures) mais le volume, tu l'auras. Sois attentif à l'alimentation. J'ai été surpris de découvrir que sur des épreuves longues, au bout de 6 heures à ingurgiter des barres de céréales, le sucre me dégoûtait.
...
Oui, faut aller voir ce qu'il y a sur les ravitaillements des courses de 100 km, par exemple !
Bonjour à tous,
Je fais suite au message de PYC par rapport à l'alimentation. Je suis preneur de conseil sur ce sujet. Pas facile de travailler ce domaine à l'entrainement. Je pars sur plusieurs heures de vélo avec 2 bidons de boissons isostar mais quand il n'y en a plus, je fais avec de l'eau... Quant au solide, je prends des barres énergétiques style céréales ou pâtes d'amande. Pas facile de dire si on en prend suffisamment ou trop. Avez vous des retours SVP ? J'envisage peut être un sandwitch en haut de l'Isoard (en espérant qu'il reste frais dans le papier alu !). Par contre en CAP, je vois mal comment s'alimenter autre que des barres...
Il faut commencer a tester ta strategie alimentaire des maintenant, Pour la boisson tu peux egalement prendre des sachets ''unidose'' et refaire des bidons en route. Ou simplement si la boison decathlon te va ils vendent des boites de 4 sachet = 4 bidons pour les jours de courses https://www.decathlon.fr/p/boisson-isot ... mc=8518576
Pour le solide c'est pas simple de manger en plein soleil pendant un col....
dudu81 a écrit : 29 juin 2022, 08:11
Bonjour à tous,
Je fais suite au message de PYC par rapport à l'alimentation. Je suis preneur de conseil sur ce sujet. Pas facile de travailler ce domaine à l'entrainement. Je pars sur plusieurs heures de vélo avec 2 bidons de boissons isostar mais quand il n'y en a plus, je fais avec de l'eau... Quant au solide, je prends des barres énergétiques style céréales ou pâtes d'amande. Pas facile de dire si on en prend suffisamment ou trop. Avez vous des retours SVP ? J'envisage peut être un sandwitch en haut de l'Isoard (en espérant qu'il reste frais dans le papier alu !). Par contre en CAP, je vois mal comment s'alimenter autre que des barres...
Pour ma part (triathlete dans la moyenne en terme de classement), sur l'Alpsman et Embrun, j'étais parti sur un bidon iso Decat et un bidon d'eau. Les 2 rechargés durant le vélo.
Coté alimentation, pate de fruit / amande pour le début puis passage au salé avec un petit sandwich pain de mie jambon saint moret et pommes de terre cuite à l'eau. Ca tient au bide et c'est digeste.
Pour la cap, juste de l'eau.
Le tout est de trouver la bonne formule ou du moins celle qui semble la moins risquée pour le jour j, pour éviter de se jeter sur des produits jamais testés
Embrun est une course longue (plus de 12h pour la grande majorité des participants) donc du dois t'attendre à avoir au moins une phase de pas bien du tout à un moment mais cela arrive à tous le monde est c'est à ce moment qu'il faut rester zen et attendre le retour en forme qui arrive systématiquement. Si tu es prêt à ce passage à vide, c'est plus facile. Après on s'adapte en fonction de ce qui a cafouillé: hydratation, nutrition, chaleurs et on trouve un truc.
Je te donne qlq exemple: sur mon 1er Embrunman, je n'ai plus pu manger après l'Izoard car j'avais avalé trop vite mes sandwich perso au sommet, aussi arrivé en bas de Chalvet, j'étais mort: la montée à été interminable et brûlante, comme souvent. Arrivé en haut, il y avait un ravito qui n'y ai plus actuellement et bien je me suis refait en ingérant du Coca mélangé à l'eau gazeuse et ensuite j'ai tenu tout le marathon (4h30 à mon humble niveau) avec ce mélange et j'ai pu courir tout le long.
Une autre année sur l'Alpes d'H, je n'ai pas bu correctement car la boisson iso était beaucoup trop concentrée pour moi avec la chaleurs, je suis arrivé dans les 1er virages sec++ et bien j'ai du m’arrêter au 1er ravito et, la montée jusque là a été très longue, m’asseoir et prendre le temps de boire et de me rafraîchir pendant presque 10mn et ensuite j'étais reparti...
bnt734 a écrit : 16 août 2022, 22:10
Alors?? On veut savoir
Carrément !!
C'est dingue parce que mon dernier EM remonte à 1994 et chaque année, le 15 aout, je suis le "live" de l'épreuve et je décortique les résultats le soir, d'autant que cette année, il y avait deux gars de mon club engagés.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Dudu81 & Stephane_j05 ont fini la course mais cela ne dit pas si l'épreuve a été bien vécue... peut-être bien qu'ils attendent de sortir de la tente médicale pour venir partager leur retour d'expérience
T.
thierry @ onlinetri.com
retrouvez moi sur Strava ou Insta
c'est vraiment l'horreur de partir en vacances en famille ?
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): après un half, la récupération est complète en 3j d'entrainement modéré après l'épreuve... Certes, chacun est différent, mais là il dispose de plusieurs semaines de récup.
