COVID-19, de l'espoir?

[Z__orglub]

J'ai bien aimé Soumission. C'est un roman, une expérience de pensée sur ce que pourrait être une France islamique. Après, visionnaire ou pas, c'est dur à dire. C'est certainement pas incensé en tous cas, mais j'y crois pas trop. Je pense que les choses se feront de manière beaucoup plus conflictuelle, notamment avec l'augmentation de réfugiés climatiques. Je vois plus un scénario à la Trump.

Parfois on "ne croit pas trop" à une idée parce qu'elle nous effraie ou nous dérange (les sociologues appellent ça le biais de l'Autruche). Plutôt que d'y croire ou de ne pas y croire, il est préférable d'analyser le réel. En la matière, c'est la démographie (le nombre) et la façon dont une société a évolué...

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Il y a de bonnes raisons pour ne pas envisager cette hypothèse, c'est qu'aucun indicateur global ne va dans ce sens. Le changement climatique va engendrer des bouleversements, mais ce n'est qu'un problème parmi tant d'autre.

On n'est absolument pas dans la subjectivité ici, parce qu'on dispose de nombres données.

[claude]

...
Le problème des Occidentaux (je m'inclus dedans), c'est qu'on a tendance à penser que toutes nos valeurs morales, tous nos concepts, toutes nos croyances seraient universelles, sans s'imaginer que l'Autre puisse être différent. Du coup, l'Islam c'est juste "une religion", qu'il y aurait un Islam radical et un Islam modéré (ce qui peut se discuter mais pas dans les termes posés par les occidentaux). Ben non, c'est justement pas que ça... Et quand on ajoute le nombre, ben on risque de finir comme dans "Soumission"...

Oui, par exemple, pendant 20 ans, on a cru que les Afghans ne voulaient pas des Talibans, et on a voulu les aider à les écarter. Résultat...

[Bardamu]

...
Le problème des Occidentaux (je m'inclus dedans), c'est qu'on a tendance à penser que toutes nos valeurs morales, tous nos concepts, toutes nos croyances seraient universelles, sans s'imaginer que l'Autre puisse être différent. Du coup, l'Islam c'est juste "une religion", qu'il y aurait un Islam radical et un Islam modéré (ce qui peut se discuter mais pas dans les termes posés par les occidentaux). Ben non, c'est justement pas que ça... Et quand on ajoute le nombre, ben on risque de finir comme dans "Soumission"...

Oui, par exemple, pendant 20 ans, on a cru que les Afghans ne voulaient pas des Talibans, et on a voulu les aider à les écarter. Résultat...

c'est un exemple pertinent parmi tant d'autres...

[Bardamu]

J'ai bien aimé Soumission. C'est un roman, une expérience de pensée sur ce que pourrait être une France islamique. Après, visionnaire ou pas, c'est dur à dire. C'est certainement pas incensé en tous cas, mais j'y crois pas trop. Je pense que les choses se feront de manière beaucoup plus conflictuelle, notamment avec l'augmentation de réfugiés climatiques. Je vois plus un scénario à la Trump.

Parfois on "ne croit pas trop" à une idée parce qu'elle nous effraie ou nous dérange (les sociologues appellent ça le biais de l'Autruche). Plutôt que d'y croire ou de ne pas y croire, il est préférable d'analyser le réel. En la matière, c'est la démographie (le nombre) et la façon dont une société a évolué...

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Je pense que ne plus croire au progrès, complètement ignorer que les choses pourrait juste aller de mieux en mieux, et spécialement en France qui est un des pays les plus pessimistes du monde, est un biais cognitif majeur qui nous conduit collectivement à faire beaucoup d'erreurs et à rater beaucoup d'opportunités. Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

J'avais pas fait gaffe, mais intéressant ce post de Silver qui nous recrache son petit catéchisme progressiste... Cette idéologie folle qui pousse à l'exclusion et à la Guerre...

[Silver0l]

Parfois on "ne croit pas trop" à une idée parce qu'elle nous effraie ou nous dérange (les sociologues appellent ça le biais de l'Autruche). Plutôt que d'y croire ou de ne pas y croire, il est préférable d'analyser le réel. En la matière, c'est la démographie (le nombre) et la façon dont une société a évolué...

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Il y a de bonnes raisons pour ne pas envisager cette hypothèse, c'est qu'aucun indicateur global ne va dans ce sens. Le changement climatique va engendrer des bouleversements, mais ce n'est qu'un problème parmi tant d'autre.

On n'est absolument pas dans la subjectivité ici, parce qu'on dispose de nombres données.

L'objectivité des chiffres, c'est que quasiment tous les indicateurs (santé, instruction, durée de vie, pauvreté, violence, guerres, famines, pollution...) vont dans le bons sens depuis plus de 50 ans. Jamais l'humanité ne s'est aussi bien portée et n'a eu autant d'opportunité. Si on te laissait choisir une époque de l'histoire humaine où tu pourrais naître n'importe où dans le monde, il faudrait être complètement fou pour choisir un autre moment qu'aujourd'hui: nous vivons une époque bénie des dieux.

Même les thons rouges sont en plein boom!

Mais évidemment notre biais cognitif naturel veut que nous préférons largement penser en toute subjectivité que nous vivons une époque maudite et que nous allons vers la catastrophe.

Et bien sûr, il va y avoir un réchauffement, mais nul ne peut prédire les conséquences exactes, et de l'avis même du GIEC, ça devrait être plutôt favorable pour l'agriculture...

[Silver0l]

Parfois on "ne croit pas trop" à une idée parce qu'elle nous effraie ou nous dérange (les sociologues appellent ça le biais de l'Autruche). Plutôt que d'y croire ou de ne pas y croire, il est préférable d'analyser le réel. En la matière, c'est la démographie (le nombre) et la façon dont une société a évolué...

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Je pense que ne plus croire au progrès, complètement ignorer que les choses pourrait juste aller de mieux en mieux, et spécialement en France qui est un des pays les plus pessimistes du monde, est un biais cognitif majeur qui nous conduit collectivement à faire beaucoup d'erreurs et à rater beaucoup d'opportunités. Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

J'avais pas fait gaffe, mais intéressant ce post de Silver qui nous recrache son petit catéchisme progressiste... Cette idéologie folle qui pousse à l'exclusion et à la Guerre...

Ce sont les catastrophiste qui sont dans la croyance religieuse, à bêler et répéter sans fin et en dehors de toute considération objective la doxa catastrophiste véhiculée par les médias, les livres, les films, les chaînes d'info... qui font leur choix gras de l'apocalypse présente ou annoncée.

Le vrai tabou, ce que personne n'ose dire (du moins en Europe, continent pessimiste), c'est que ça va mieux que jamais dans notre histoire, et qu'il se pourrait fort bien que ça continue comme ça encore quelques décennies ou siècles.

[Z__orglub]

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Il y a de bonnes raisons pour ne pas envisager cette hypothèse, c'est qu'aucun indicateur global ne va dans ce sens. Le changement climatique va engendrer des bouleversements, mais ce n'est qu'un problème parmi tant d'autre.

On n'est absolument pas dans la subjectivité ici, parce qu'on dispose de nombres données.

L'objectivité des chiffres, c'est que quasiment tous les indicateurs (santé, instruction, durée de vie, pauvreté, violence, guerres, famines, pollution...) vont dans le bons sens depuis plus de 50 ans. Jamais l'humanité ne s'est aussi bien portée et n'a eu autant d'opportunité. Si on te laissait choisir une époque de l'histoire humaine où tu pourrais naître n'importe où dans le monde, il faudrait être complètement fou pour choisir un autre moment qu'aujourd'hui: nous vivons une époque bénie des dieux.

Oui, on vit une époque bénie parce qu'on a découvert le pétrole, et qu'on appris à exploiter les resources de l'environnement à un rythme exponentiel. Je crois que personne ne conteste ça. Le problème c'est que ce n'est pas durable. On vit à crédit sur les resources naturelles qui sont limités, et ces limites commencent à se faire ressentir.

Et tu peux me dire ou la pollution va dans le bon sens ? on ne parle pas de la qualité de l'air dans ton jardin, mais des indicateur globaux. Biodiversité, forets primaires, pollution des océans, émissions de CO2, surpêche, la liste est longue est rien ne s'améliore, au contraire.

Je te conseille ce livre sur le sujet https://fr.wikipedia.org/wiki/Du_nouveau_sous_le_soleil

Même les thons rouges sont en plein boom!

Bravo, t'as réussi à trouver une espèce de poisson où les combats des écolos ont payés. Sauf que les chiffres globaux ne racontent pas la même histoire.

La pêche s'est tellement intensifiée au cours de 60 dernières années qu'environ un tiers des effectifs de poissons sont en situation de surpêche – ce chiffre s'élève même à 93% en mer Méditerranée

Et bien sûr, il va y avoir un réchauffement, mais nul ne peut prédire les conséquences exactes, et de l'avis même du GIEC, ça devrait être plutôt favorable pour l'agriculture...

Et la marmotte...

[Fab74ch]

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Je pense que ne plus croire au progrès, complètement ignorer que les choses pourrait juste aller de mieux en mieux, et spécialement en France qui est un des pays les plus pessimistes du monde, est un biais cognitif majeur qui nous conduit collectivement à faire beaucoup d'erreurs et à rater beaucoup d'opportunités. Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

C'est faux. La vérité c'est que le biais prédominant est le biais d'optimisme : le fumeur ne pense pas qu'il va avoir un cancer, l'alcoolo ne pense pas qu'il va avoir une syrose, l'entrepreneur ne pense pas qu'il va faire faillite, les personnes ne pensent pas qu'elles vont avoir de gros problèmes, et de même elles ne pensent pas qu'elles vont avoir à subir les conséquences du réchauffement climatique.

Le progrès est évidemment envisagé par toutes les personnes sérieuses qui travaillent sur les enjeux climatiques.
Mais d'une part, il n'y a rien dans les tuyaux qui pourrait sauver la situation avec un timing satisfaisant à une échelle suffisante. Et d'autre part, c'est oublier (probablement volontairement pour ta part) que le CO2 n'est pas (de loin) le seul enjeu. La chute de la biodiversité (que tu nies car 3 Lynx et 2 chèvres sont apparus dans les Pyrénées) n'est pas liée au CO" (en tout cas pas directement), mais bien à notre mode de vie. Je recite à nouveau Aurélien Barreau : "avec un bulldozer solaire, tu rases l'Amazonie. Tu n'as pas émis de CO2, mais tu as rasé l'Amazonie". Et ça, pour résoudre ce problème majeur, ben c'est de la sobriété, et ça, ça plait pas trop à tout le monde.

[Fab74ch]

L'objectivité des chiffres, c'est que quasiment tous les indicateurs (santé, instruction, durée de vie, pauvreté, violence, guerres, famines, pollution...) vont dans le bons sens depuis plus de 50 ans. Jamais l'humanité ne s'est aussi bien portée et n'a eu autant d'opportunité. Si on te laissait choisir une époque de l'histoire humaine où tu pourrais naître n'importe où dans le monde, il faudrait être complètement fou pour choisir un autre moment qu'aujourd'hui: nous vivons une époque bénie des dieux.

Donc parce que ça va bien maintenant on ne doit pas se préparer à l'avenir?

Mais évidemment notre biais cognitif naturel veut que nous préférons largement penser en toute subjectivité que nous vivons une époque maudite et que nous allons vers la catastrophe.

C'est faux, le biais naturel est le biais d'optimisme.

Et bien sûr, il va y avoir un réchauffement, mais nul ne peut prédire les conséquences exactes, et de l'avis même du GIEC, ça devrait être plutôt favorable pour l'agriculture...

Et le GIEC a dit d'autres choses? Nan pour savoir, ya quand même 4000 pages.
Mais quand même, SilverOl, éminent scientifique de ce forum a quand même dit que ça allait être la guerre, et que seules les nations ayant gardé une armée forte en ayant construit des digues allait s'en sortir... Tu trouves ça vachement optimiste?

[Fab74ch]

Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

Caramba, il suffit de croire alors?
Moi qui pensait naïvement que être assis sur des réserves de prétrole ou de charbon et avoir un grand pays aidait à être une grande puissance... Surement le hasard

[Z__orglub]

Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

Caramba, il suffit de croire alors?
Moi qui pensait naïvement que être assis sur des réserves de prétrole ou de charbon et avoir un grand pays aidait à être une grande puissance... Surement le hasard

Les américains sont blindés de resources et ont été épargnés par les guerres mondiales. Et leur culture de Mac Donald's, d'obésité et de super héros, ils l'ont exportés à grand coup de plan Marshall et de propagande.

Mais là ou Silver a raison, c'est qu'en théorie, les problèmes peuvent être évité si l'on s'y met. On voit l'exemple de la régulation de la pêche du thon rouge, et de la couche d'ozone. Et peut-être qu'un jour on arrivera à aller vers une décroissance et un développement durable. Mais il faudrait une refonte totale du système actuel qui lui n'est pas durable, et ça n'a pas l'air d'arriver.

A titre d'exemple, la courbe des émissions de CO2.



Et tous les indicateurs globaux ont des allures similaires (quasiment par définition de "croissance"). Malgré qq avancées ici et là, rien n'est rassurant et s'autorise à être optimiste. La raisonnement de Silver est ultra naif : le futur ressemble au présent, ou dis autrement "demain il fera le même temps qu'aujourd'hui". En effet, si on n'a aucune information météorologique on a 60% de chance d'avoir raison. Mais quand la météo prévoit un cyclone pour le jour d'après, il faut savoir ajuster ses prévisions.

Un truc qui est très bien expliqué dans "limit to growth", et qu'on voit parfaitement à l'oeuvre ici avec le CO2, c'est qu'il existe une inertie dans les problèmes humain. Entre le moment où l'on découvre les problèmes (ex: émissions de CO2), il faut des décennies pour se coordonner pour les corriger. Et quand les problèmes ont des effets exponentiel (ce qui est le cas par définition lorsqu'on recherche une croissance perpétuelle), cette latence est trop élevé pour empêcher les graves effets.

[valvet]

Silver a raison, vous ne comprenez rien... C'est l'économie qui nous sauvera

Température annuelle moyenne de la surface terrestre en Europe
par rapport à la période préindustrielle



https://climat.be/changements-climatiqu ... planetaire

[Marc 4 tri]

Vous pouvez arrêter 2 sec avec le silver bashing svp ?
C est un peu facile je trouve.

[Silver0l]

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Je pense que ne plus croire au progrès, complètement ignorer que les choses pourrait juste aller de mieux en mieux, et spécialement en France qui est un des pays les plus pessimistes du monde, est un biais cognitif majeur qui nous conduit collectivement à faire beaucoup d'erreurs et à rater beaucoup d'opportunités. Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

C'est faux. La vérité c'est que le biais prédominant est le biais d'optimisme : le fumeur ne pense pas qu'il va avoir un cancer, l'alcoolo ne pense pas qu'il va avoir une syrose, l'entrepreneur ne pense pas qu'il va faire faillite, les personnes ne pensent pas qu'elles vont avoir de gros problèmes, et de même elles ne pensent pas qu'elles vont avoir à subir les conséquences du réchauffement climatique.

C'est faux. Le pessimisme et le catastrophisme sont absolument dominants dans notre pays. il suffit de parler aux gens, de regarder la télé, de faire des enquêtes d'opinion. Une très grande majorité de français est résolument pessimiste et pense qu'on va à la catastrophe.

Les faits sont là, et les faits sont têtus. Les Français sont les champions du monde du pessimisme. 81% sont persuadés qu'on va dans la mauvaise direction (alors que 90% des Chinois pensent qu'ils vont dans la bonne!).

Les jeunes notamment sont absolument convaincus qu'on va à la catastrophe: les 3/4 pensent que l'avenir est effrayant, et plus de la moitié que l'humanité est condamnée! Plein de jeunes se disent complètement angoissés, paniqués, veulent renoncer à faire des enfants, refusent de se projeter dans le futur...

Alors oser de parler de biais d'optimisme...

Avec le discours catastrophiste dominant, on est en train de fabriquer une génération de maniaco-dépressifs qui va se faire complètement laminer et économiquement, scientifiquement, techniquement et culturellement coloniser par les peuples optimistes, essentiellement Américains et Chinois.

Le progrès est évidemment envisagé par toutes les personnes sérieuses qui travaillent sur les enjeux climatiques.
Mais d'une part, il n'y a rien dans les tuyaux qui pourrait sauver la situation avec un timing satisfaisant à une échelle suffisante. Et d'autre part, c'est oublier (probablement volontairement pour ta part) que le CO2 n'est pas (de loin) le seul enjeu. La chute de la biodiversité (que tu nies car 3 Lynx et 2 chèvres sont apparus dans les Pyrénées) n'est pas liée au CO" (en tout cas pas directement), mais bien à notre mode de vie. Je recite à nouveau Aurélien Barreau : "avec un bulldozer solaire, tu rases l'Amazonie. Tu n'as pas émis de CO2, mais tu as rasé l'Amazonie". Et ça, pour résoudre ce problème majeur, ben c'est de la sobriété, et ça, ça plait pas trop à tout le monde.

Pour le CO2, personne ne nie qu'il augmente, il y a bien sûr des effets négatifs, mais personne ne parle de ses effets bénéfiques pour l'agriculture. Les projections du GIEC prévoient plus de CO2, moins de gel et plus de précipitations, et tout ça est plutôt bon pour nos agriculteurs! Le CO2 booste de nombreuses cultures, plus il y en a, plus la photosynthèse est efficace!

Pour la biodiversité, on n'arrête pas de revenir sur ce sujet...

C'est pas 3 lynx et 2 chèvres, c'est tous les mammifères qui peuplaient nos mers et nos campagnes qui sont en plein renouveau: loups, ours, chevreuil, cerfs, chamois, blaireaux, castors, phoques, baleines... la liste est sans fin. Et pareil pour les poissons, ou pour les oiseaux d'eau, en plein renouveau. Des politiques de protection et de réintroduction ont été mises en place, et elles marchent, c'est ça la bonne nouvelle! Le thon rouge n'est qu'un exemple, mais il est emblématique de ces espèces gravement menacées qui à nouveau prospèrent. Il faut continuer dans cette voie au lieu de décourager tout le monde en répétant en boucle que rien ne marche et qu'on va à la catastrophe. C'est la moindre des choses que l'on doit à ceux qui luttent pour préserver les espèces! Et le défi est maintenant de faire dans les zones tropicales ce qu'on a réussi en Europe, en montrant que réussir est possible.

Les inquiétudes sur la biodiversité se fondent essentiellement sur les espèces d'insecte, mais la réalité est que personne ne sait (à quelques millions prêt!) combien il y a d'espèces d'insectes sur notre terre, combien apparaissent chaque jour, et combien disparaissent. On découvre chaque jour de nouvelles espèces d'insectes sans savoir si ce sont de nouvelles espèces qui apparaissent, ou des anciennes espèces que l'on ne connaissait pas. Et franchement, qu'est ce qu'on en a à f... si une variété de mouche ou de chenille disparaît? Avec le DNA barcoding, on est en train de revoir drastiquement à la hausse le nombre d'espèces répertoriées. Et rien que dans le Mékong, on vient de découvrir 224 nouvelles espèces: des singes, des batraciens, des serpents...

Arrêtons de tourner en boucle dans le pessimisme et le catastrophisme, qui conduisent à la déprime et à l'inaction, et regardons ce qui marche, pour encourager les initiatives et vivre une écologie positive et optimiste!

[Z__orglub]

Le biais qui nous affecte est plutôt de croire aux idées qui nous effraient. Depuis les enfants auxquels on raconte des contes effrayants jusqu'aux adultes auxquels on promet l'apocalypse. Tous les hommes adorent se faire peur avec les catastrophes et les prédictions apocalyptiques. Il n'est qu'à voir le succès des films catastrophes, ou le ton systématiquement catastrophiste des médias dominant. D'ailleurs quasiment tous les films ou romans de science fiction (y compris les miens ) font l'hypothèse que les pires choses vont arriver à l'humanité - simplement parce que c'est ça que tout le monde veut entendre, c'est ça qui vend du papier ou du temps de cerveau disponible.

La seule hypothèse que personne ne veut jamais envisager, c'est que le progrès va continuer gentiment, que les choses vont continuer à s'améliorer et à aller de mieux en mieux pour l'humanité comme c'est le cas depuis quelques siècles.

Je pense que ne plus croire au progrès, complètement ignorer que les choses pourrait juste aller de mieux en mieux, et spécialement en France qui est un des pays les plus pessimistes du monde, est un biais cognitif majeur qui nous conduit collectivement à faire beaucoup d'erreurs et à rater beaucoup d'opportunités. Ce n'est pas pour rien que les Américains, un des peuples les plus optimistes du monde, ont fini par dominer économiquement, techniquement, scientifiquement et culturellement notre planète, et que les Chinois sont en train de prendre la relève.

Pessimistes et optimistes finissent toujours par auto-réaliser leurs prophéties.

C'est faux. La vérité c'est que le biais prédominant est le biais d'optimisme : le fumeur ne pense pas qu'il va avoir un cancer, l'alcoolo ne pense pas qu'il va avoir une syrose, l'entrepreneur ne pense pas qu'il va faire faillite, les personnes ne pensent pas qu'elles vont avoir de gros problèmes, et de même elles ne pensent pas qu'elles vont avoir à subir les conséquences du réchauffement climatique.

C'est faux. Le pessimisme et le catastrophisme sont absolument dominants dans notre pays. il suffit de parler aux gens, de regarder la télé, de faire des enquêtes d'opinion. Une très grande majorité de français est résolument pessimiste et pense qu'on va à la catastrophe.

Les faits sont là, et les faits sont têtus. Les Français sont les champions du monde du pessimisme. 81% sont persuadés qu'on va dans la mauvaise direction (alors que 90% des Chinois pensent qu'ils vont dans la bonne!).

Les jeunes notamment sont absolument convaincus qu'on va à la catastrophe: les 3/4 pensent que l'avenir est effrayant, et plus de la moitié que l'humanité est condamnée! Plein de jeunes se disent complètement angoissés, paniqués, veulent renoncer à faire des enfants, refusent de se projeter dans le futur...

Alors oser de parler de biais d'optimisme...

Avec le discours catastrophiste dominant, on est en train de fabriquer une génération de maniaco-dépressifs qui va se faire complètement laminer et économiquement, scientifiquement, techniquement et culturellement coloniser par les peuples optimistes, essentiellement Américains et Chinois.

Le progrès est évidemment envisagé par toutes les personnes sérieuses qui travaillent sur les enjeux climatiques.
Mais d'une part, il n'y a rien dans les tuyaux qui pourrait sauver la situation avec un timing satisfaisant à une échelle suffisante. Et d'autre part, c'est oublier (probablement volontairement pour ta part) que le CO2 n'est pas (de loin) le seul enjeu. La chute de la biodiversité (que tu nies car 3 Lynx et 2 chèvres sont apparus dans les Pyrénées) n'est pas liée au CO" (en tout cas pas directement), mais bien à notre mode de vie. Je recite à nouveau Aurélien Barreau : "avec un bulldozer solaire, tu rases l'Amazonie. Tu n'as pas émis de CO2, mais tu as rasé l'Amazonie". Et ça, pour résoudre ce problème majeur, ben c'est de la sobriété, et ça, ça plait pas trop à tout le monde.

Pour le CO2, personne ne nie qu'il augmente, il y a bien sûr des effets négatifs, mais personne ne parle de ses effets bénéfiques pour l'agriculture. Les projections du GIEC prévoient plus de CO2, moins de gel et plus de précipitations, et tout ça est plutôt bon pour nos agriculteurs! Le CO2 booste de nombreuses cultures, plus il y en a, plus la photosynthèse est efficace!

Pour la biodiversité, on n'arrête pas de revenir sur ce sujet...

C'est pas 3 lynx et 2 chèvres, c'est tous les mammifères qui peuplaient nos mers et nos campagnes qui sont en plein renouveau: loups, ours, chevreuil, cerfs, chamois, blaireaux, castors, phoques, baleines... la liste est sans fin. Et pareil pour les poissons, ou pour les oiseaux d'eau, en plein renouveau. Des politiques de protection et de réintroduction ont été mises en place, et elles marchent, c'est ça la bonne nouvelle! Le thon rouge n'est qu'un exemple, mais il est emblématique de ces espèces gravement menacées qui à nouveau prospèrent. Il faut continuer dans cette voie au lieu de décourager tout le monde en répétant en boucle que rien ne marche et qu'on va à la catastrophe. C'est la moindre des choses que l'on doit à ceux qui luttent pour préserver les espèces! Et le défi est maintenant de faire dans les zones tropicales ce qu'on a réussi en Europe, en montrant que réussir est possible.

Les inquiétudes sur la biodiversité se fondent essentiellement sur les espèces d'insecte, mais la réalité est que personne ne sait (à quelques millions prêt!) combien il y a d'espèces d'insectes sur notre terre, combien apparaissent chaque jour, et combien disparaissent. On découvre chaque jour de nouvelles espèces d'insectes sans savoir si ce sont de nouvelles espèces qui apparaissent, ou des anciennes espèces que l'on ne connaissait pas. Et franchement, qu'est ce qu'on en a à f... si une variété de mouche ou de chenille disparaît? Avec le DNA barcoding, on est en train de revoir drastiquement à la hausse le nombre d'espèces répertoriées. Et rien que dans le Mékong, on vient de découvrir 224 nouvelles espèces: des singes, des batraciens, des serpents...

Arrêtons de tourner en boucle dans le pessimisme et le catastrophisme, qui conduisent à la déprime et à l'inaction, et regardons ce qui marche, pour encourager les initiatives et vivre une écologie positive et optimiste!

Tu peux nous donner le lien sur le réchauffement climatique qui serait bon pour notre agriculture ?

sur les oiseaux, tu nous fait le même coup que sur le thon rouge, tu trouves UN exemple qui va dans ton sens. En deux secondes sur google, on trouve des données globales qui sont bien moins optimistes

Le déclin des oiseaux, en ville comme à la campagne, se confirme en France. Leur population a chuté de près d'un tiers en 30 ans, et la situation continue de s'aggraver, alertent les experts de l'Office français de la biodiversité, du CNRS et de la Ligue de protection des oiseaux ce lundi.

https://www.francebleu.fr/infos/environ ... 1622466919

Et le fait qu'on découvre des espèces ne signifie pas que la biodiversité se porte bien ! juste qu'on a des meilleures techniques pour les découvrir.

Concernant les zones tropicales, on leurs souhaite surtout de ne pas faire comme l'Europe justement, qui a rasé toutes ses forets primaires depuis belle lurette pour son développement et son agriculture.

Il ne s'agit pas d'être optimiste ou pessimiste, il s'agit de regarder les données et de prendre les mesures qui s'imposent et pas de se voiler la face.