Silver0l a écrit : 25 janv. 2022, 10:52
Pour ce qui est de la place des femmes, je trouve qu'on est au boulot confronté au même pb qu'en triathlon: on fait tout ce qu'on peut pour attirer des femmes, mais honnêtement, que ce soit pour rouler des heures en Chevreuse ou pour parler informatique, processeur et RAM, on a du mal à recruter. Donc on se retrouve plutôt entre mecs blancs aisés, assez peu diversifiés.
Le cliché "mecs blancs aisés"... Dans ma boite, en terme de "software engineers", on a des tonnes de chinois, d'indiens, des gens du moyen orient, pas mal de brésiliens etc... et aussi plein de mecs du "tier monde". Si ta boite recrute principalement des français, on peut imaginer qu'il y aura beaucoup de blancs.
Un truc qui peut faire réfléchir, c'est qu'en France on a beaucoup d'arabes qui font des boulots assez élitistes. Plein de médecins dans les hôpitaux, des chercheurs, des professeurs. On a aussi des marocains dans les plus grandes écoles d'ingénieurs. Le problème, c'est que tous ces gens ne sont pas des français et ne sont pas nés en France. Ça démontre plusieurs choses : il n'y a pas de discriminations dans ces institutions. Il n'y a pas de "composantes biologiques". On n'a pas su donner au français de parents immigrés les même cartes qu'aux autres.
Quant aux femmes, on en a aussi peu, mais il y en a et elles peuvent parler de RAM. Dans la recherche en informatique, il y en a aussi beaucoup, et des brillantes. A la fac, il y a des classes d'informatique avec 0 femmes parce que personne ne les a orienté là et qu'elles ne savent pas ce qu'est l'informatique. En école d'ingé, t'as des nanas qui se retrouvent dans des écoles orientée info parce que c'est la meilleure école qu'elles ont eu, et une fois sur place, elles se rendent compte qu'elles aiment bien la discipline.
Je ne sais pas s'il y a une composante biologique, mais à mon avis, elle est minoritaire par rapport aux vieux clichés qui se perpétuent.