Si on parle de la liberté de quitter son domicile quand on le souhaite. Toi tu veux la rogner. Moi je ne veux pas. Les Français ont été privé de cette liberté (plus que n'importe quel autre peuple au monde, on parle de milliers d'heures en France). Beaucoup ne l'ont pas été une seule seconde depuis le début de la pandémie.triplette a écrit : 13 août 2021, 18:41Je pense que tu continues à mal poser le débat et créer tes propres clivages. La nécessité de limiter les interactions sociales étaient justifiées. Et oui, elles ont été contraignantes pour tout le monde même si les rêgles ont été un peu différentes d'un pays ou d'une région à l'autre. Personne ne veut rogner les libertés , personne n'est satisfait des dispositions qu'il a fallu et qu'il faut encore prendre. Mais il y a juste un virus qui fout le bordel dans nos modes de vies, nos organisations sociales et ça nécessite des réactions pour limiter l'impact du virus. Il n'y a aucune bonne solution, on fait ce qu'on peut avec les moyens à dispositions. Pas plus. A mon sens, c'est une grande erreur de trop instrumentaliser politiquement cette crise, c'est avant tout un problème biologique où une espèce modifie son comportement pour faire face à changement environnementale. L'humanité a un peu trop tendance à croire qu'elle pourrait tout maîtriser, les discours yavaitka fallaitkon en témoignent.....Z__orglub a écrit : 13 août 2021, 16:57La différence entre le couple d'ingénieur suédois et le couple d'ingénieur parisien, c'est pas le télétravail dans 40m2 en effet. C'est que les Suédois sortaient quand ils voulaient (tous comme les suisse, les allemands, les belges, les américains, les japonais ... et quasiment le monde entier en fait). C'est un dialogue de sourd, tant qu'on fera pas la différence entre la liberté de franchir le pas de sa porte, et la liberté de travailler au bureau ou d'aller en boite de nuit.lopapy a écrit : 13 août 2021, 16:17 Joli débat surtout quand je lis que l'on utilise la "démographie des crédules" qui est une base de culture et que pour vraiment calculer les morts en France, on s'occupe des chiffres globaux de l'INSEE et non de ceux déclarés Covid, sujet à manipulation.
Pour la Suède, il est vrai que les images sur place sont trompeuses et donne l'impression de liberté.
Les "trompe la mort" locaux se vantent de pouvoir être libre, mais ce n'est pas le cas.
Le télétravail est quasi obligatoire et quand on connaît la crise du logement suédois, je vous assure que travailler à 2 dans 40/60m2, pour un couple d'ingénieur ce n'est pas joyeux.
Alors pour le quidam moyen...
Les restau sont ouvert, oui, mais soumis à contrainte et finalement ils n'y vont plus.
Le patron sanitaire a déjà fait un mes culpa au sujet des "vieux" et a présenté ses excuses à la population.
Ceci écrit, ce n'est ni mieux, ni moins bien qu'ailleurs, et l'explication de l'impact de la Covid sur la vie quotidienne du fait de sa faible létalité est cohérente.
Ebola tue tout de suite, cela impacte beaucoup moins la société qui se protège...
Il n'y a pas de "bonne solution" tout le monde navigue à vue et tente de désengorger ses urgences.
(A ce sujet, en Suède, il faut être presque mort pour être pris en chargealors qu'au Qatar à la moindre coupure les services médicaux s'occupent de vous, plus qu'en France et peu importe votre origine
)
Vous n'êtes pas d'accord, mais le débat est intéressant
L'Papy_ki_complete
Finalement, cette crise du covid aura déplacé le clivage traditionnelle droite/gauche dans un clivage lié à l'importance de certaines libertés.
Entre ceux qui pensent que toutes les contraintes sont justifiées (une attestation pour promener le chien ou pour boire une biere en terrasse, interdiction de sortir de chez soi 23h par jour, applications pour tracer nos interactions), et ceux qui pensent qu'il y a des libertés importantes à préserver, on n'arrivera jamais à s'entendre.
Donc, ne prétend pas que tout le monde à le même avis, ni que tout le monde a les même règles. Ce n'est pas le cas.
Tous les peuples n'attribuent pas la même importance à leur droit de se déplacer, même parmi les pays occidentaux. C'est une leçon de la pandémie. Et ce n'est pas "mon" clivage. C'est une différence très bien définie et totalement objective, qualitative et pas quantitative. Des politiques diamétralement opposées qui ont été mise en place. C'est essentiellement de ça dont on débat depuis plus d'un an.