Tout est une question de timing, si le coureur se fait reprendre dans un passage à 10% il ne va pas servir à grand chose en effet...FAYARD a écrit : 15 juil. 2021, 14:21On a quelques exemples de réussites avec cette tactique, mais la plupart du temps, les relais des coureurs échappés sont assez insignifiants au final. C’est plus psychologique qu’autre chose AMHA.JeanValjean a écrit : 15 juil. 2021, 14:06Ah bon? Je ne sais pas de quelle situation tu parles mais pour moi c'est bien plus efficace que de ne plus avoir personne avec soi à 40km de l'arrivée.kent 7 a écrit : 15 juil. 2021, 13:59Je n'en peux plus de la théorie bidon du mec en échappée qui va servir de relais : quand les gros mettent en route les coéquipiers échappés depuis longtemps sont en général complètement rincés et ne servent plus à leurs leaders.
Dans des stratégies offensives c'est très bien joué d'avoir des gars à l'avant, on l'a vu avec des attaques de Landa par exemple en 2019 (Prat d'Albis) avec 2 coureurs pour rouler dans les descentes et plat/faux-plat, il avait fait pareil sur une étape du Giro également, et ça avait marché dans les 2 cas.
C'est la technique la plus efficace pour passer à l'offensive de loin !
C'est un peu comme quand un leader crève sur le plat et on dépêche toute l'équipe à l'arrière alors qu'il remonte tranquillement dans les voitures, résultats il revient dans le peloton mais n'a plus personne avec lui (déjà vu pas mal de fois).
Si les équipiers devant se retrouvent à hauteur du leader dans des portions roulantes, évidemment que ça va être efficace, c'est pas psychologique d'être dans la roue d'un équipier vent de face pendant 10min quand on fait 60kg il me semble...C'est ce qui fait la différence entre aller au bout ou non (lorsqu'on ne s'appelle pas Roglic ou Pogacar, eux ils n'ont besoin de personne).
Tiens, exemple qui tombe à pic! Aujourd'hui l'enchainement Tourmalet/Luz-Ardiden! Il y a 10 ans, même final d'étape, vainqueur? Samuel Sanchez. De quelle manière? En ayant attaqué au sommet du Tourmalet, et ayant rejoint un équipier (Gorka Izagirre il me semble) qui lui a fait le travail au bas de la descente et au pied de l'ascension finale. C'est ce qui fait la différence pour aller au bout bien souvent lorsqu'on est un attaquant mais pas une jambe au dessus de tout le monde
